Crise Italienne : le nombre de boutiques de rachat d’or multipliées par 4

Le Barrons fait sa première page avec l’or : le métal retrouve du brillant – elle est facile celle-là – et qu’il est au bord d’un « bull market »…
On connaît l’indicateur contrariant du Barron’s en ce qui concerne les prévisions à court terme. Méfiance.

Ces boutiques n'ont pas besoin de faire autant de CA par jour. La plupart sont tenues par des gars qui doivent gagner entre 1500 et 3000 euros par mois, dont une grosse partie au black. Cela doit représenter une marge brute de 5 à 6 000 euros par mois par individu.

De plus, la marge réalisée sur un achat d'or doit être bien supérieur à 30%. A mon avis, ces boutiques réalisent une marge de 100 à 300% sur les bijoux, voir plus : il s'agit d'arnaqueur et non pas de bijoutiers. Les clients sont ceux qui ne savent pas bien compter (une bonne partie de la population) ou qui s'en foutent (toxicomane qui vend en urgence les bijoux de sa mémé pour avoir sa dose)

Je crois que la rentabilité pour une boutique comme celle-là, pour un patron travaillant seul, se payant en partie au noir, se situe avec des achats d'or de 2500 euros / mois revendus 7500 euros (valeur de marché), soit 90 000 euros / an. Un peu plus de 2kg/an. Multiplié par 28000, on arrive à 56 tonnes / an.

Je crois qu'on se situe entre 60 et 150 tonnes / an.

Le pire dans tout ça, c'est que si vous voulez être une bonne âme et au contraire, créer une boutique pour faire acheter de l'or à la population sous forme de pièce ou lingot, je crois que la réglementation et la fiscalité ne vous laisserons aucune chance...

Pour ce qui est de la vie moins chère, bof bof. En fait ca dépend un peu où vous vivez. Si vous comparez à Paris et ses prix délirants c'est dur de trouver la meme chose en Italie mais je vous jure qu'à Milan ca ne rigole pas non plus, les loyers sont salés. Et le resto n'est pas donné non plus (à part la pizza encore pas trop chère). En fait meme en Grèce j'ai été surpris de constater un prix de la vie finalement pas si bon marché, comme si l'euro avait insidieusement tout harmonisé...

Ce n'est pas du tout l'impression qu'elles donnent. On dirait plutot un secteur atomisé et non organisé. Si c'était de grandes chaines, elles auraient des noms, des logos et une signalétique commune, une unité dans les campagnes de publicité y compris dans les grands médias.

Au lieu de cela tout donne une impression de bricolage et souvent de petite arnaque. Je doute donc qu'il s'agisse de réseaux organisés