Après deux journées passées à
harceler le Département d’Etat des Etats-Unis par téléphone et par email, et ce
en tant qu’éditeur de journal, le secrétaire du GATA est parvenu aujourd’hui
à demander au bureau de ses représentants d’obtenir une réponse de la part du
Département quant à l’or de l’Ukraine, qui aurait selon certaines sources été
déposé aux Etats-Unis :
http://www.gata.org/node/13754
J’ai reçu à midi cette réponse
cordiale de la part de Katerine Pfaff,
de la Section presse du Département d’Etat :
« Je vous conseille de
vous tourner directement vers la Réserve fédérale de New York ».
Mais la Fed m’a déjà demandé
hier d’aller poser la question à la banque nationale d’Ukraine :
http://www.gata.org/node/13761
Le secrétaire du GATA a posé
des questions non seulement à la banque nationale d’Ukraine, mais aussi à l’ambassade
d’Ukraine à Washington et à la mission ukrainienne des Nations unies à New
York. Je n’attends bien entendu aucune réponse de leur part, si ce n’est peut-être
quelque chose comme ça : « Перейти ебать себе ».
Le fait même qu’il soit
difficile d’obtenir une réponse suffit à prouver que l’or de l’Ukraine a bel
et bien été envoyé vers les Etats-Unis.
Nous devrions peut-être
laisser de plus importantes organisations de presse se pencher sur la
question, organisations qui malheureusement ont trop peur ou sont trop
contrôlées pour s’intéresser à la question de l’or.
Mais ce que nous devons
retenir ici est la facilité avec laquelle n’importe quel journaliste pourrait
enquêter sur l’or. Tout ce qu’il suffit de faire est de poser les bonnes
questions aux banques centrales et aux autres agences gouvernementales, qui
ne peuvent que refuser d’y répondre et adopter la tactique de la fuite, ce
qui ne sert qu’à les incriminer davantage.
Aucun journaliste financier ni
aucun commentateur du marché de l’or n’a jusqu’à présent posé les bonnes
questions aux banques centrales.