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Les banques centrales entraînent le monde dans un trou noir et n’ont
aucune idée du désastre qu’elles ont créé. Ce qui, au départ, apparaissait
comme une "vache à lait" pour les banquiers privés, lorsque la
Réserve fédérale fut créée en 1913, s’est transformé en un monstre de 2
000 000 milliards $ (au moins) dorénavant hors de contrôle.
Les banques et les banques centrales sont les meilleurs faux-monnayeurs
Lors des cent dernières années, ce système de Ponzi a semblé fonctionner
parfaitement, sous couvert du keynésianisme. À chaque fois qu’il y avait un
problème dans l'économie, il suffisait de lancer quelque stimulus,
sous la forme de crédit ou de fausse création monétaire. Il existe
tellement de façons de créer de la fausse monnaie ! Grâce à la flexibilité
illimitée du système bancaire de réserves fractionnaires, l’impression
monétaire est devenue le système de mouvement perpétuel le plus parfait,
car plus de crédit est crée, plus les banques peuvent émettre du crédit et de
l’impression monétaire. Il n’y a absolument aucune limite à la quantité de
monnaie qui peut être imprimée.
Alors les banques et les banques centrales se sont entendues pour
imprimer de la monnaie-papier sans aucune valeur, qui ne représente pas
un actif bancaire. Tout individu faisant de même passerait le
reste de ses jours en prison. Mais quand ce sont les banquiers, ça les rend
riche et respectable, vu qu’ils ont le soutien inconditionnel des
gouvernements. Quel monde pourri !
La Deutsche Bank peut-elle survivre ?
C’est une erreur de croire que les gouvernements et les banques
centrales sont les seuls à imprimer de la monnaie. La majorité de la
fausse richesse est créée par les banques commerciales qui explosent leurs
bilans de 10 à 50 fois. Si l’on inclut les produits dérivés,
l'exposition d'une banque peut représenter jusqu’à 100 fois ses fonds
propres. Prenons l'exemple de Deutsche Bank : l'exposition de
leur bilan représente 25 fois les fonds propres. Si l’on ajoute leur
exposition aux produits dérivés à hauteur de 68 000 milliards €, l’effet de
levier de la banque est de 100 fois le capital-actions et les réserves. Tout
déposant souhaitant revoir son argent devrait être conscient qu'une
perte dépassant 1% des actifs pousserait la banque à la faillite.
Il est évident que Deutsche Bank ne perdra pas seulement 1%... il
est pratiquement garanti qu’elle perdra plus de 10%, voire 50% de
l’intégralité de ses actifs, ce qui signifie que si vous y avez déposé de
l’argent, vous ne le reverrez certainement pas. La plupart des banques
européennes sont dans une position similaire, ainsi que plusieurs banques
américaines, y compris JP Morgan, Bank of America et Citigroup. Ne croyez pas
que les banques japonaises, chinoises ou des marchés émergents soient en
meilleure posture. C’est pourquoi la plupart des actions des grandes banques
ont chuté de 75-95% depuis 2006.
Le bilan des banques centrales a explosé depuis 2006
Les gouvernements et les banques centrales étaient virtuellement en
faillite en 2006, et c’est alors que fut enfin révélée la fraude des banques
centrales après cent ans de manipulation et d’abus. Rien, absolument
rien n’a été amélioré depuis. À cause de la propagande et encore plus
d’impression monétaire, le tout agrémenté de tours de passe-passe avec les
taux d’intérêt, l’économie mondiale a été traînée comme une bête mortellement
blessée. Le résultat n’a jamais fait aucun doute, mais le chemin pour y
arriver a été long et douloureux. Une minorité inférieure à 1% de la
population mondiale a continué de s’enrichir, tandis que la masse, elle, est
accablée de 100 000 milliards $ de dette supplémentaire, à laquelle il faut
ajouter le passif non comptabilisé et les produits dérivés, encore plus
élevés. La plupart des banques centrales ont multiplié leur bilan par
plus de quatre depuis 2006. Si l'on regarde uniquement la Banque du
Japon, la BCE et la Fed, leur bilan total devrait passer de 3 200 000
milliards $ en 2006 à plus de 13 500 000 milliards $ au premier
trimestre 2017. Cette augmentation « modeste » de 10 000 000 milliards $
ne représente qu’une goutte d’eau dans l’océan comparée à l’augmentation
totale de la dette, les banques centrales donnant le ton avec leurs
politiques irresponsables. Les actifs que ces trois banques centrales
détiennent seront sans valeur d’ici cinq à sept ans. Mais, d’ici là, leur
bilan explosera de manière exponentielle dans une dernière tentative
keynésienne pour sauver le système financier mondial de l’implosion. Cela
mènera à une courte période d’hyperinflation, avant une implosion
déflationniste du système. Étant donné qu'il est impossible de résoudre un
problème en utilisant les mêmes méthodes qui en sont à l'origine, cela se
terminera par la nécessaire éradication de toute la dette. Mais ce n’est pas
que la dette qui disparaîtra... La plupart des actifs financés par cette
dette perdront aussi énormément de valeur, ce qui causera une destruction
massive de richesse.
Les banques centrales vont tout essayer avant de jeter l'éponge. Cela
inclura non seulement de l’impression monétaire et plus de taux d’intérêt
négatifs, mais aussi l’annulation de dettes, des dévaluations, des
moratoires, des ponctions de fonds de pension et de dépôts bancaires, des
sauvetages internes (bail-in), ainsi que plusieurs autres choses qui
appauvriront les gens ordinaires. Les gouvernements et les banques
centrales n’auront aucun scrupule à détruire la richesse de leur population.
La mauvaise gouvernance du système financier par les banques
centrales
Les taux des fonds fédéraux ces 60 dernières années démontrent que les
banques centrales n’ont aucune politique, mais qu’elles réagissent aux
événements dans leurs tentatives désespérées de manipuler le système
financier et l’économie. Elles arrivent seulement à créer de la richesse
pour elles-mêmes et leurs amis banquiers aux dépens des gens ordinaires.
Entre la fin de la Deuxième guerre mondiale et 1980, les taux des fonds
fédéraux sont passés de 1% à près de 20%. Ils sont presque descendus à zéro
en 2008 et y sont restés. Ces taux sont dans une tendance baissière depuis
35 ans mais ils ont été extrêmement volatiles à cause des réactions de la Fed
aux événements.
Maître Greenspan a joué au yo-yo avec les taux, démontrant clairement
qu’il ne savait pas ce qu’il faisait. Quand Bernanke prit les commandes au
beau milieu de la crise, il baissa ces taux à zéro et imprima plus de monnaie
que l’ensemble de tous ses prédécesseurs à la Fed. Malgré cette helicopter
money, le monde se retrouve dans une position où il n’y a pas de
solutions, uniquement des conséquences. Malheureusement, ces conséquences
seront terribles, avant que nous n'assistions àl'émergence de
nouveaux bourgeons.
Greenspan et Bernanke ont joué au yo-yo avec les taux
Alors, voilà. Les banques centrales ont embarqué le monde dans un bateau
qui ne peut que s’échouer. Je crois que nous sommes proches d’une
catastrophe qui aura un des plus gros impacts que l’humanité ait connue.
Mais cet ajustement extrêmement sérieux ne signifie pas la fin du
monde, à condition qu’il n’y ait pas de guerre nucléaire. Cela changera
nos vies, mais les êtres humains peuvent s’adapter à l’infini, même si la
transition risque d’être difficile.
La famille et les amis seront plus importants que jamais. L’or physique
et l’argent seront les meilleures monnaies à détenir, au lieu des
devises papier sans valeur. Les métaux précieux, dans les années à
venir, vont refléter la mauvaise gestion de l’économie mondiale par les
banques centrales, alors qu’elles tenteront une dernière fois, sans réussir
encore, de sauver le système financier. Cela poussera les prix de l’or et de
l’argent à des niveaux difficiles à imaginer aujourd’hui.
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