Le C919, c’est le gros porteur, enfin le plus gros porteur actuellement développé par l’industrie aéronautique chinoise.
Avec notre complexe de supériorité occidentale nous avons donc du entendre des âneries pendant des années, du type “les Chinois ne sauront jamais faire des ailes, pensez donc c’est tellement complexe”…
Oui c’est complexe, et réussir à faire un avion c’est complexe, mais les Chinois sont loin d’être des imbéciles, et nous les avons très grandement sous-estimés pendant des années.
Nous avons transféré par appât du gain à court terme des technologies par pans entiers.
Nous avons été lâches. Nous avons chanté? Dansons maintenant et cette danse dans sera nettement moins drôle.
Le C919 c’est presque déjà 800 commandes, le problème n’est pas que cet avion prenne des parts de marché à Airbus ailleurs dans le monde (cela viendra mais pas encore, question de recul sur la fiabilité), le problème c’est que les compagnies chinoises qui devaient acheter des airbus ne le feront pas.
Or tout le modèle économique de l’industrie aéronautique et toutes les belles prévisions reposent très majoritairement sur… l’essor du transport aérien chinois.
Encore quelques experts qui se seront fourrés les doigts dans l’œil bien comme il faut.
SHANGHAI, 28 septembre (Xinhua) — Le C919, gros porteur développé par la Chine, a achevé, jeudi, son deuxième vol d’essai de deux heures et 46 minutes.
Cet appareil, baptisé 10101, a décollé de l’Aéroport international Pudong de Shanghai et a atteint une altitude de 10.000 pieds.
La durée du vol a été doublée par rapport au vol inaugural du mois de mai.
Cet avion sera envoyé à Xi’an, dans le nord-ouest du pays, pour des vols d’essai.
Le succès des essais en vol du C919 fait de la Chine le quatrième producteur de gros-porteurs au monde, après les Etats-Unis, l’Europe de l’Ouest et la Russie.
Avec un rayon d’action standard de 4.075 km, le C919 est comparable à l’Airbus 320 et à la nouvelle génération de Boeing 737.