Arretez le massacre !

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Published : October 05th, 2012
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Mes chères contrariées, mes chers contrariens,


Je suis très inquiet de la tournure des événements dans notre pays.


La récession de 2013 risque d'être très forte


Alors que le gouvernement se lance dans une politique massive d'augmentation des impôts, nous connaissons déjà, à l'avance, le résultat économique que cela va provoquer. Un effondrement de la demande, de la consommation et de l'investissement. Pourquoi une telle certitude ? Parce que nous avons comme exemple le Royaume-Uni, pays libéral, disposant de sa propre monnaie, qui, suite à de la rigueur budgétaire mâtinée de hausses d'impôts très fortes – ayant provoqué au passage quelques émeutes –, connaît pareille situation.

Nous avons comme exemple la Grèce qui n'en finit plus de plonger, et je fais partie de ceux qui, dès 2008, disaient que la France connaîtrait un avenir à la grec.

Nous avons l'exemple de nos amis portugais, pour qui le quotidien devient de plus en plus pénible.

Et enfin, nous pouvons désormais regarder nos camarades espagnols ou italiens et voir leur détresse.


Chaque augmentation d'impôt conduit invariablement à une aggravation de la récession, qui entraîne une baisse des rentrées fiscales et une augmentation des déficits.


La politique de rigueur est vouée à l'échec et nous n'avons plus les moyens d'une politique de relance.


Le facteur psychologique


Plus grave. Dans notre pays, un facteur psychologique majeur va commencer à jouer à plein. Je sais. Les riches sont des méchants, les entrepreneurs des exploiteurs, et les auto-entrepreneurs des profiteurs.

Voilà au bout de 100 et quelques jours la réalité sur le terrain.

Alors que notre ministre du Redressement improductif joue le comédien sur les plateaux de télévision, notre gouvernement a réussi, non pas un choc fiscal, non pas un choc de compétitivité, encore moins un choc social mais un choc psychologique.


Ce choc psychologique n'est pas quantifiable comme le PIB, la croissance ou plutôt un taux de récession. Il n'est pas quantifiable quoique nous ayons de très forts indices, mais il est désormais palpable.

 

La France qui crée, la France qui investit, la France qui travaille (je sais c'est un gros mot), la France qui construit et bâtit celle de demain, cette France-là est désormais traumatisée.


Je discutais aujourd'hui avec un camarade Contrarien. Il me disait quelque chose de très juste. La présidente du Medef – oui je sais, c'est la patronne des patrons, donc c'est forcément une mauvaise et une méchante – a déclaré qu'il y avait un climat de « racisme anti-entreprise ». Ce sentiment anti-entreprise est véhiculé par un gouvernement qui compte dans ses rangs 38 ministres, dont 37 sont issue de la fonction publique.


Vous rendez-vous compte. La présidente du Medef (aussi méchante soit-elle) obligée de mettre en garde nos 37 fonctionnaires chefs sur le climat anti-affaires, anti-business instauré en moins de 100 jours.


C'est un symbole gravissime. La révolte des « Pigeons », ou le nombre d'éditorialistes (dont je fais partie) vent debout sur ces mesures anti-entrepreneur, est immense. La fronde est forte et réelle. Rarement pour des raisons idéologiques d'ailleurs. Ce qui est surprenant même, c'est que c'est la blogosphère et les réseaux sociaux qui expriment cette colère « populaire » reprise après par les grands médias.


Il faut bien comprendre que, désormais, le mal est fait et pour les cinq prochaines années. Et c'est dramatique.



On ne doit pas opposer le « patron » au « salarié »


Nos amis socialistes ont commis une erreur stratégique fondamentale, qui explique la chute de popularité du gouvernement et du Président. Ils ont voulu diriger par « catégorie » de Français. Là interviennent les études et sondages qui permettent de découper la France en tranches.


Les patrons, les entrepreneurs, votent majoritairement à droite. Taxons-les, rasons-les, ruinons-les, de toute façon ils ne voteront jamais à gauche.


Les profs et les banlieues votent à gauche ? Donnons-leur la priorité dans les moyens et les dépenses. Recrutons 40 000 profs de plus, ils seront contents, nous conserverons notre base électorale et faisons payer majoritairement ceux qui « votent » à droite.


Ils se croyaient malins en mettant en place une telle politique cynique. Cynique car il ne s'agit pas de l'intérêt supérieur de la nation, mais de basses manœuvres stupides qui ne répondent plus ni aux enjeux, ni à la situation de notre pays.


Lorsque notre Président et notre gouvernement nous expliquent que les augmentations sont justes, il faut comprendre que majoritairement elles frappent les électeurs statistiquement de droite. Donc elles sont justes... pour les gens de gauche.


Le problème, c'est qu'il vient d'y avoir un effet collatéral non-prévu qui vient d'enrayer brutalement cette belle mécanique politique.


La fronde des entrepreneurs, des riches, des auto-entrepreneurs, qui, eux, n'ont absolument pas l'intention de se faire massacrer sans rien dire.


Le problème de notre Président et de notre gouvernement, c'est que les salariés qui votent à gauche sont salariés de patrons qui aujourd'hui ont perdu totalement confiance dans l'avenir.


Il y a la rigueur, certes. Tous les patrons savaient que ce serait difficile. Mais ils pouvaient essayer tant bien que mal de gérer la situation. Ce qu'ils ne peuvent assumer en plus, c'est un climat délétère à leur égard.


Le résultat, c'est qu'aujourd'hui, je n'ai pas envie d'investir, je n'ai pas envie de recruter, d'abord parce que la conjoncture est mauvaise et surtout parce que je ne sais pas de quoi sera fait demain, quels nouveaux droits, quelles nouvelles taxes je devrais supporter ou payer.


NON, le capital et le travail, ce n'est pas la même chose


Nous avons opposé les « recruteurs » aux « recrutés ». Notre gouvernement explique doctement (en s'apprêtant à faire marche arrière) qu'il est normal de taxer le capital comme le travail. Sauf que, sauf que l'on oublie plusieurs choses.

Le capital disponible est le fruit de l'épargne. Cette épargne a été constituée par le travail qui lui a déjà été taxé. Lorsque vous percevez votre salaire, vous payez vos impôts. Une fois le tout acquitté, vous mettez ces sommes de côté. Elles seront à nouveaux taxées sur ce qu'elles rapporteront. On peut toujours dire qu'il n'y a pas assez d'impôts mais à partir d'un moment, l'ensemble devient confiscatoire.


Ce capital va être investi par un créateur dans une entreprise qui va créer de la valeur pour la collectivité et qui va payer plein d'impôts et de charges. Au bout de 10 ou 20 ans, le chef d'entreprise revend sa société – car il fait partie de la toute petite minorité à ne pas avoir fait faillite ne serait-ce que dans les 5 premières années. L'année de la revente, il sera donc imposé à 60 % sur le montant de la vente, comme les revenus. Le fruit de 10 ou 20 ans de travail, considéré en une fois comme des revenus.

Rassurez-vous braves gens, l'honneur est sauf, car nos artistes, nos footballeurs (je n'ose pas parler de nos handballeurs par les temps qui courent), eux, bénéficient de mécanismes de lissage. Un revenu sportif ou artistique est un revenu « exceptionnel », pas ceux d'un entrepreneur. Rassurez-vous aussi, les tableaux de maîtres restent également défiscalisés...


Le ministre de l'Économie et des finances, Pierre Moscovici, a déclaré jeudi soir « ce que nous voulons taxer, c'est la rente, pas le risque », en précisant qu'il était en revanche « hors de question » de remettre en cause le principe de l'alignement de la fiscalité du revenu du capital sur celui du travail.

Ce qui ressemble à un rétropédalage va poser quelques problèmes politiques. Une gauche de la gauche voulant tuer le rentier, et au milieu un principe de réalisme indispensable à l'art de gouverner.

Il ne faut jamais oublier qu'au-delà d'un certain seuil, la fiscalité devient confiscatoire et donc démotivante.


La haine du « riche », la haine de « l'entrepreneur », la haine du « possédant »


Je reproduis ci-dessous la proposition n°83 d'un « think tank » de gauche qui a proposé 100 mesures pour le programme de la gauche.


« 83. Inclure dans l'assiette de l'impôt sur le revenu les "revenus fictifs" que le propriétaire tire de sa résidence principale.

De même que placer de l’argent sur un livret d’épargne génère un revenu (taux d’intérêt versé par la banque), acheter son logement principal rapporte un revenu fictif (le loyer qu’on n’a pas à payer). Et de même que les intérêts des placements, ces loyers fictifs devraient être imposés sur le revenu, après déductions des intérêts d’emprunt. »


Et voilà comment en 100 jours, la nouvelle équipe en place a réussi à expliquer au monde entier qu'il ne fallait pas venir investir en France et que nous n'étions pas très accueillants, voilà comment en 100 jours l'ensemble des entrepreneurs se sont mis à geler toutes leurs décisions par cause d'insécurité fiscale et sociale et d'une impossibilité à se projeter dans l'avenir, voilà comment en 100 jours, la gauche théorise et met en pratique une certaine forme de haine du riche, le riche étant très subjectif, puisque pour certains le simple fait d'être propriétaire est suffisant pour vous classer dans la catégorie des « possédants ».


Le résultat va être très simple et cela a déjà commencé.


Gel total des investissements.

Gel des embauches et hausse du chômage.

Chute de l'immobilier, en raison du désengagement des ménages aisés du secteur locatif, qui aura pour conséquence une aggravation de la crise du logement et une nouvelle crise financière les banques, ayant financé des biens immobiliers à crédit sur des niveaux de prix très élevés.

Exode de certaines catégories de Français qui profitent de la libre circulation des biens et des capitaux pour choisir dans quel pays ils se feront tondre, en privilégiant ceux où la tonte est la moins courte.

Baisse des créations d'entreprises et, in fine, des créations d'emplois.


Bref, à la récession naturelle provoquée par les hausses d'impôts, nous venons de rajouter une récession « psychologique » liée à la stigmatisation des catégories de Français les plus entreprenants et les plus innovants.


La récession en France sera terrible, et l'hiver sera très rude. A l'arrivée, les plus touchés seront les électeurs de Monsieur Hollande. Il est là le dégât collatéral. Nous pourrions dire que ce ne serait que justice. Mais c'est en réalité la chronique d'un drame annoncé pour notre pays et cela aura pour conséquence ultime une déstabilisation sociale sans précédent, sur fond de problèmes interethniques et religieux explosifs.


Funeste politique.


Il ne faut jamais oublier que lorsque que les riches maigrissent, les pauvres eux... meurent de faim.


Un pays a besoin de riches et de richesses, est-ce si difficile à accepter ?


Charles SANNAT

 

 

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Et oui nemrod tous pour que ça change mais chez l autre et pas chez soi!

C est comme pour l éducation nos gosses sont bien élevés et mieux on les élèves plus y a de délinquants!

Mais bien sûr pas parmi les nôtre!

Bonne sieste nemrod!
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Eh bien Mr SANNAT vous avez suscité des avis passionnés, et ...partisans.
J'apprécie beaucoup ces avis et réponses claires et affirmatives d'une position, politique pour certains, et dépitée pour d'autres.
Je constate que la haine est toujours du même coté.
Je constate qu'il y a des hommes (et des femmes) qui se considèrent toujours lésés.
Je constate que pour les mêmes chaque avancée, vers le mieux être, n'est jamais suffisante.
Et pourtant,
Ceux là, ceux qui revendiquent encore et toujours, ils ont ce qu'il ont voulu, une présidence normale, une majorité à l'assemblée, au sénat, conseils régionaux, municipalités, etc ....le changement est donc en cours.
Alors qu'ils attendent paisiblement que les grâces de leurs gourous les mettent à l'abri du besoin et de la besogne.
Alors pour que l'égalité des chances soit entière, qu'il leur soit donné à tous des diplômes de 3° cycle,
(le bac s'est déjà OK) des emplois de fonctionnaires, un temps hebdomadaire de travail de 25h, 7 semaines de CP, un CDTAV (contrat de travail à vie), et une retraite à... 50 ans.
Pour ce qui est des impôts, des taxes, seuls les possédants et les riches les paieront, mais cela est déjà en cours, de déjà exorbitant, vont-ils aller jusqu'au "confiscatoire".
Petite parenthèse, pour faire bonne mesure qu' ils réclament à leurs représentants politiques la même quotité de ce qu'il révendiquent "aux riches", qu'ils n'oublient pas non plus leurs bouffons, leurs tasteurs de ballon rond pour qui, ils n'hésitent pas à payer, ici, une forte dime... pour exulter.
Je tiens tout de même à préciser que si il ya des riches en France, je suis sur que ceux-ci ont respecté dans leur trés grandes majorité "les règles du jeu", alors qu'il soit mis un terme à tous ces qualificatifs infondés et ignobles qui sont proférés aujourd'hui.
Que faire... partir, attendre la déconfiture certaine, suivre quelques conseils de PHR!








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Excellente analyse, merci.
Cette populace est vraiment trop inculte, avachie, vicieuse; et comme la "démocrassie" lui donne le pouvoir, il n'y a aucune raison pour que cela change en bien
Alors, résolutions pratiques: planquons-nous, les "mecs"; pour vivre heureux, vivons cachés; faisons du black au maximum; constituons nos BAD (cf. "Survivre à l'effondrement économique", de Pierro San Giorgio); faisons apprendre le Russe à nos enfants (J'en profite, au passage: "Vive Poutine!"); apprenons le krav-maga; et stockons quelques beaux métaux comme l'or, l'argent, ou le plomb entouré de cuivre (avec une bonne dose de poudre noire).
Il faut tenir le coup: Fluctuat, nec mergitur.
Bonsoir à tous.
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paul henry R vous n'avez qu'a partir aussi vous expatriez avec vos métaux, par ex en belgique, des contribuables comme vous ne me manqueront pas du tout!
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LES AUTO-ENTREPRENEURS

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,
De Palos de Moguer, routiers et capitaines
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Aux bords mystérieux du monde Occidental.

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

José-Maria de Heredia.
(Les conquistadors)

Alors qu'il allait inspecter sont Encomenda, De Moguer fut la première victime de la première tentative de révolte ratée de Manco Inca contre Pizarro. En véritable Conquistador, véritable auto-entrepreneur avant l'heure, il a pris tous les risques, mais comment pouvait t'il en être autrement, crève la faim, c'était sa dernière chance, il fallait réussir. Les Incas spoliés ne le voyaient certes avec raison pas de cette oreille. N'empêche, le symbole reste entier, une main devant, une autre derrière, ceux qui s'en sortiront pourront dire: " j'y étais". Marchand de marrons au coin d'une rue, bonimenteur de foire et forains, activité "au noir" qui ne craint plus de s'afficher au grand jour, voilà les vrais Conquistadors auto-entrepreneur moderne, ils n'ont que cela pour vivre et surtout pour être en règle, donc respectés. Du moins le pensaient t'ils.
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La cause primaire du problème est très simple en 6 mots: la répartition des richesses est inéquitable.

De plus, mais pourquoi le gouvernement oppose t-il fonctionnaires/salariés aux patrons? C'est très simple aussi, ça occupe les masses en entretenant le conflit de la lutte des classes...pendant ce temps là, la Troïka prépare plus pernicieusement son traité et cie afin de faire perdre toute souveraineté aux états membres et de les asservir totalement. L'enjeu est grave pour les peuples d'Europe...ce ne sont pas les Grecs, Portugais, Espagnols qui me contrediront. 2013 va être chaud les marrons.
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Pauvre macoll vous avez vu combien partagent votre analyse exacte pourtant.

leur ego surdimensionné l emporte sur tout le reste et croyez bien qu avant de faire l unanimité sur la réalité vous aurez laissé tomber avant peu .

au contraire marrez vous de voir nos coqs gaulois s envoyer leur cv à la tronche c est grâce à ces comportements que nos zélites zélées nous le mettent à l endroit comme à l envers et pour longtemps
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Le gouvernement enfonce dans la tête du peuple un amalgame très malsain qui ressemble à l'équation suivante :
riche=banquier=trader verreux=propriétaire=patron=entrepreneur=nanti=méchant

Derrière chacun de ces termes, il y a une réalité très différente.
Mais le but, c'est de trouver un bouc-émissaire au profil flou mais qui ressemble à quelqu'un qui travaille, qui gagne de l'argent, et d'associer à ce profil des valeurs négatives.

Résultat, on conforte les gens dans l'immobilisme, l'assistanat et on sape toute envie d'entreprendre.

De surcroît, on monte des catégories de gens les unes contre les autres, soit exactement ce que ce gouvernement reprochait au précédent lorsqu'il était dans l'opposition.

Parfaitement délétère.
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"riche=banquier=trader verreux=propriétaire=patron=entrepreneur=nanti=méchant

Derrière chacun de ces termes, il y a une réalité très différente.
Mais le but, c'est de trouver un bouc-émissaire au profil flou mais qui ressemble à quelqu'un qui travaille, qui gagne de l'argent, et d'associer à ce profil des valeurs négatives."

La vie est dure pour moi, je me sens (ou ON me dit que je suis) pauvre. Du moins plus pauvre que lui... Signes extérieurs de consommation... C'est suffisant pour le désigner.

Encore un peu et on en revient comme sous la Terreur où des hordes de barbares partaient dans les rues de Paris pour des rafles. Peine de mort (guillotine) pour tous ceux qui portaient un chapeau !

On y vient. On met l'essence à 5€ et le seul qui arrive encore à rouler un peu, on le lynche. Au nom de l'écologie, évidemment.
Ou alors on passe dans les rues l'hiver avec une caméra thermique, et celui qui a encore les moyens de chauffer sa maison, c'est un salaud, il a forcément fraudé le fisc ou multiplié les abus de biens sociaux! D'ailleurs on devrait lui saisir sa maison, vu qu'il existe des sans logis et qu'elle est trop grande pour lui.

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"Il ne faut jamais oublier qu'au-delà d'un certain seuil, la fiscalité devient confiscatoire et donc démotivante. "

La fiscalité élevée est démotivante mais conforme.
La fiscalité confiscatoire est révoltante puisqu'elle est délictueuse, tout en venant d'une autorité (au passage, chargée de dire le droit).

Si je me fais escroquer ou cambrioler, je ne suis pas seulement "démotivé" mais je suis d'abord victime d'un vol. L'Etat est chargé de la Justice. Si la Justice est injuste, que reste-t-il aux victimes?
Juste la démotivation ?


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Merci Charles pour ce beau billet.

Malgré tout le bien que j'en peut penser , je suis opposé à ce raisonnement , fort répandu :

"Le capital disponible est le fruit de l'épargne. Cette épargne a été constituée par le travail qui lui a déjà été taxé. Lorsque vous percevez votre salaire, vous payez vos impôts. Une fois le tout acquitté, vous mettez ces sommes de côté."

Je suis obligé de travaillé constamment mais je pourrai jouir de mon épargne à perpétuité , au delà par l'héritage et parfois par la constitution d'empire familiaux.
Non , ce n'est pas moralement ni socialement défendable de favoriser ad vitam aeternam paresse et rente de situation de bien né , même si ce concept et généralement admis .

La solution est de taxer uniquement les fruits du capital , même un simple loyer et détaxer totalement les revenus du travail.
Ce seraient des bases saines pour tous ceux qui sont productifs de l'employé , ouvrier , cadre , entrepreneur et chef de PME/PMI , tous travailleurs contre tout les parasites.

On peut imaginer l'impact immédiat sur l'économie et sur les consciences par le retour des vrais valeurs ,du tangible , contre l'illusion .

La fin de la fraude financière par montage favorisés de fait par le régime fiscal extraordinaire de non taxation du capital sans distinguo du capital acquis par le travail du capital acquis par le capital qui est une usure stérilisatrice de la libre entreprise.
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@hades, vous avez également le choix d'entreprendre, de devenir patron et riche si la condition de salarié vous insupporte.
Le ressentiment qu'excite le gouvernement à l'égard des entrepreneurs, des patrons notamment conduit à votre type de réaction qui consiste à considérer le patron comme un exploiteur. D'un certain point de vue, c'est vrai et c'est assumé, mais c'est le principe même de la création de valeur. Si l'on refuse la condition de salarié parce qu'elle ne permet pas de tirer profit des risques que l'entrepreneur prend tout seul (2 créations d'entreprises sur 3 sont mortes au bout de 3 ans), on a toujours la possibilité et la liberté de devenir soi-même son patron, de créer, et donc de tirer profit de son affaire. Bizarrement, il n'y a pas beaucoup de salariés contestataires que cette idée tente...
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@ nietzsche
Certes , vous avez raison , mais tous ne sont pas dans la possibilité de créer une entreprise.
Il n'est pas interdit de penser à leur sort sans trop les accabler.
Plutôt mieux récompenser les entrepreneurs .
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Cher nietzsche, vos raccourcis sont fatigants...vos propos engendrent également de la haine, car ils sont réducteurs.

Dire aux gens que eux aussi peuvent devenir patron et devenir riches est de la tartufferie. Beaucoup de gens ne désirent tout simplement pas être patrons, cela ne les intéresse pas. Comparaison n'est pas Raison.

Ce que les gens 'normaux' (je n'aime pas le mot) disent et dont je fais partie sont les choses suivantes:

- il est normal que les gens qui prennent des risques soient bien récompensés par leur travail
- il est anormal que les gens qui participent à la création de richesse de la prise de risque du patron soient si peu récompensés en retour.

C'est une simple question de partage inéquitable de la richesse par cupidité qui engendre la haine. C'est aussi simple que ça...il n'y a pas de solution au problème, l'Homme est comme ça...tout cela finira mal.
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La justice est plus de risque = plus de sous.
La norme, en France surtout, n'est pas une distortion mais une inversion de cette justice.

Ceux qui palpent le plus sont AUSSI les mieux protégés.
Ceux qui sont le plus exposés aux aléas, rampent derrière chaque centime.

La source d'espoir c'est que les injustices ne sont pas éternelles.
La sources de craintes c'est que ça ne se finit généralement pas en douceur.
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depuis que je suis en age de travailler, la haine du patron s'est installee annee apres annee
et pourquoi donc ?
salaires minables, s'entendre dire quand on demande quelque chose: je peux vous foutre dehors yen a plein qui attendent
le patron a use et abuse des conditions economiques qui l'avantageait avec le chomage pour faire sa loi de prtit dictateur
maintenant il prend en pleine gueule le retour de baton et ca n'est que justice
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"""83. Inclure dans l'assiette de l'impôt sur le revenu les "revenus fictifs" que le propriétaire tire de sa résidence principale.

De même que placer de l’argent sur un livret d’épargne génère un revenu (taux d’intérêt versé par la banque), acheter son logement principal rapporte un revenu fictif (le loyer qu’on n’a pas à payer). Et de même que les intérêts des placements, ces loyers fictifs devraient être imposés sur le revenu, après déductions des intérêts d’emprunt. »"""



C'est pourtant simple à comprendre, ceux qui échappent à un impôt par le biais du Loyer ou par le prêt bancaire ou par L'Etat (bras armé des banques) doivent casquer ....!
ce n'est pas faire de la politique ça, c'est juste un transfert de richesse vers les banques

Quand les politiques répondent que si l Etat créeait lui même sa monnaie, cela créerait de l'inflation,
alors calculér la véritable somme des intérêts perdus Par l'Etat depuis le loi Rotschield de 73....

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/09/05/2583305_le-mythe-de-la-mechante-inflation.html
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"""83. Inclure dans l'assiette de l'impôt sur le revenu les "revenus fictifs" que le propriétaire tire de sa résidence principale. De même que placer de l’argent sur un livret d’épargne génère un revenu (taux d’intérêt versé par la banque), acheter son  Read more
contrarien.lambda - 10/6/2012 at 9:04 AM GMT
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