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Ce qu’on aimerait trouver dans un programme présidentiel

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Published : January 27th, 2017
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Category : Editorials

Aussi incroyable cela puisse-t-il être, il y a en France, actuellement, comme une solide envie de changement, un vrai besoin de renouvellement de la vie politique et du système social français.

On l’a vu avec les primaires de la droite et la victoire de Fillon qui s’était alors placé en décalage avec un Sarkozy interventionniste en diable et un Juppé si social-démocrate que sa différence avec un socialiste devenait diaphane. On le voit encore actuellement avec l’ascension fulgurante et quasi-suspecte de Macron qui, lui aussi, se positionne ouvertement (et avec beaucoup d’aplomb pour un blanc-bec de l’ENA) comme « anti-système ». A contrario, on le voit aussi avec la mobilisation mollassonne qu’entraînent les primaires de la gauche et les scores presque rigolos de ses candidats qui affichent, malgré tout, leur désir d’avenir, alors que leurs programmes proposent l’inverse presque mathématique de l’évolution auquel semble aspirer la société française.

Cependant, ni Fillon, ni Macron et, à plus forte raison, ni la brochette de clowns tristes du parti socialiste ne peuvent prétendre apporter ce puissant changement que le peuple semble attendre. Certes, Fillon, une fois élu, apporterait quelques aménagements de telle ou telle législation, dans telle ou telle démarche administrative, et permettrait peut-être la réduction de l’une ou l’autre taxe qui fait braire ceux qui la paient. Certes, Macron, une fois élu, rajeunirait sans mal un échiquier politique jusqu’alors composé de vieux croûtons et d’apparatchiks indéboulonnables, mais ce serait pour l’offrir à toute une clique de néosocialistes inavoués et politiquement sans boussole, dont les idées n’ont aucune différence factuelle avec celles de ceux qu’ils remplaceraient à grands bruits. Quant aux autres agités de l’extrême-droite ou de l’extrême-gauche, l’absence presque totale de toute proposition de libération de la société française, même microscopique, garantit de façon certaine que le changement opéré, s’il existe, serait pour le pire.

Bref, cette fois encore, ceux qui chercheront un gain de liberté à la prochaine élection en seront pour leurs frais. On devra, fort tristement, se contenter d’en limiter la perte. Et si l’on pouvait viser une stabilisation de la situation économique française au lieu d’entretenir sa dégradation comme tous les gouvernements depuis 40 ans, ce serait déjà un progrès.

Pourtant, à proprement parler, sur le papier et en théorie, une réforme n’est pas hors d’atteinte.

En recentrant l’État sur ses fonctions régaliennes (à 2% du PIB par mission de gestion de la Défense, de l’Intérieur, de la Justice, de la Diplomatie et des administrations qui vont autour), en accordant même 10% du PIB à l’État-Providence et ses redistributions plus ou moins heureuses, on passerait de 57% du PIB consacré à l’État et ses minions à un plus décent 20%, libérant par là plus de 35 points de PIB à la société française.

Dans un précédent billet, j’avais ainsi esquissé quelques mesures phares qui transformeraient durablement l’économie puis la dynamique sociale du pays. Bien évidemment, ces mesures sont inenvisageable dans l’état actuel du pays tant les crispations sont devenues grandes, tant l’inculture économique s’est répandue, tant l’État s’est insinué partout qui a transformé tout un peuple jadis attaché à sa liberté en paquets de moutons serviles d’une ferveur religieuse dès qu’il s’agit de ponctionner les autres, et transis d’effroi à l’idée de devoir compter d’abord sur lui-même.

Mais si descendre ainsi la place de l’État français omniprésent à celle qu’il devrait normalement occuper dans un pays non-communiste dans un temps trop court est impossible en pratique, on peut tout de même envisager de diminuer son empattement des 57% actuels à 40%, ce qui redonnerait indéniablement un souffle que l’économie français n’a plus connu depuis des décennies.

Or, pour que la société française puisse regagner ces quelques points de PIB sur un État devenu obèse, étouffant et impotent, quelques mesures simples et de bon sens sont envisageables.

Dans l’ordre, on pourrait par exemple proposer simplement aux jeunes générations, celles qui commencent tout juste à rentrer sur le marché du travail, de choisir leur mode de cotisations sociales : rester dans le giron douillet d’une sécurité sociale que le monde nous envie (mais, prudent, ne nous copie jamais), ou, au contraire, opter pour l’une ou l’autre mutuelle intégralement privée. Le système actuel, qui est si bon et si performant, n’aura de toute façon aucune crainte à avoir de cette nouvelle concurrence, qui ne pourra jamais rivaliser avec les tombereaux de bienfaits que seule l’étatisation d’un secteur est capable de produire. De surcroît, on parle bien de ces nouveaux entrants qui, s’ils ne coûtent pas bien cher à la sécu (car tombant peu malades), ne lui rapportent rien non plus (tant ils sont peu payés ou leurs cotisations largement subventionnées par l’État).

On pourrait ensuite continuer en libérant certains secteurs pour lesquels les masses gluantes de législations, de normes et de contraintes (fiscales, environnementales, que sais-je encore) empêchent pour le moment toute création franche d’emplois et de richesse. L’immobilier, l’instruction ou les transports sont autant de domaines où redonner de la marge de manœuvre au privé, aux associations, aux coopératives entraînerait immédiatement une création de richesses : la demande en terme d’éducation est extrêmement forte, celle en terme de logement fait régulièrement la une, et les problèmes de transports occupent une part importante du temps de nos compatriotes.

Laisser les gens s’éduquer comme ils l’entendent (et arrêter de stigmatiser les expériences alternatives), laisser les gens se déplacer comme ils le veulent (et arrêter de freiner ceux qui tentent de se déplacer, en car, en voiture ou en train), laisser les gens construire, acheter et vendre comme ils l’entendent (et arrêter de ponctionner, taxer, verrouiller ceux qui s’y essayent), voilà qui favorise clairement d’énormes marchés pour lesquels les Français sont, d’ores et déjà, prêts à investir, payer et faire fonctionner l’économie.

Ces deux mesures, une fois en place, donneraient en quelques mois des effets positifs sur l’intégralité de la société française qui pourrait alors envisager sereinement une refonte des droits du travail, du droit des contrats, de la fonction publique et quelques unes des autres mesures qui, elles, prendront des années à se formaliser et à être acceptées par une société qui, actuellement, n’est plus composée que d’individus en attente permanente de l’État.

Mais voilà, ces simples propositions rappellent aisément que la prochaine élection présidentielle ne donnera aucun espoir d’amélioration pour le pays : tous les candidats ont à cœur de vouloir aider tout le monde mais aucun n’explique d’où va bien pouvoir venir l’argent nécessaire pour ce faire (pas de leur poche en tout cas !). Pire : la liberté est devenu un gros mot, gentiment chuchoté dans le programme de Fillon mais difficile à traduire dans les faits, et surtout, absent de tous les autres.

L’optimisme ne sera pas chose facile.

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Source : h16free.com
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H. Seize rédige sur http://h16free.com ses chroniques humouristiques d’un pays en lente décomposition, et apporte des solutions dans son livre, Egalité, Taxes, Bisous. Dans un monde toujours plus dur, et alors que la crise, la vilénie, les aigreurs et les misères allant de la maladie aux bières tièdes font rage, un pays fait courageusement face et propose toute une panoplie de mesures plaisamment abrasives qui permettront d'aplanir les aspérités, gommer les difficultés et arrondir les angles. Ce pays, rempli de gentils et d'aimables tous les jours mieux pensant, est devenu un véritable phare scintillant dans la nuit noire de l'obscurantisme des méchants et des vilains. Et pour mieux scintiller, il s'est doté d'une devise qui est parvenue à se hisser au rang de slogan, d'accroche et de modus vivendi : pour chacun et pour tous, il faudra de l'égalité, des taxes, et des bisous.
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La France est un pays du camp des libéraux avec une gestion de type socialiste où l'état est omniprésent.
Nous sommes une des dernières grandes dictatures communistes avec la Chine et Cuba.
A quand l'électrochoc pour sortir de ce bourbier ???
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peut-être et par exemple, quand les tribunaux français se conformeront enfin aux Directives européennes qui ont mis fin au monopole de la Sécurité Sociale ( la S.S. étant la colonne vertébrale idéologique et concrète du système collectiviste français ) ; en attendant, les tribunaux sociaux français persistent dans leur forfaiture habituelle et leur déni de justice en contestant ou en éludant les multiples arguments éclatants qui confirment le fait que les Français "indépendants" ( cette bonne blague ! ) qui le souhaitent sont absolument libres de ne plus cotiser à cette saloperie inique et discriminatoire de R.S.I. mais peuvent s'assurer ailleurs beaucoup mieux et pour beaucoup moins cher ( et cela, pour tous les risques sociaux et au premier €uro )
quelques chiffres aussi :
- en 2016, la France est devenue championne du Monde du taux de prélèvements obligatoires ( dépassant la Belgique et le Danemark ) avec un taux historique atteignant désormais 45,7 % du P.I.B. ( PIB dont le montant est de 2.170 milliards d' € - source : INSEE / 2° semestre 2016 )

- sur ces 45,7 %, 54,3 % ( soit 24,3 % du P.I.B. ) sont destinés à financer les dépenses de la « Sécurité Sociale » soit un budget de 527,10 milliards d'€uros ! ( il est certes clair et c'est bien connu, que les Français sont nettement mieux soignés qu'ailleurs et pour beaucoup moins cher, que leurs pensions de retraites augmentent régulièrement et de façon consistante, etc... pour ceux qui ne comprendraient pas, je suis évidemment ironique ! )

- Plus de 50 % de la population « active » française vit de l'argent public.

- la Sécurité Sociale emploie 160.000 salariés dans son seul « régime général ».

- entre 2002 et 2013, les effectifs de la « fonction publique territoriale » ont augmentés de 27,5 %

- la France comptait fin 2014, 5,64 millions de fonctionnaires en activité auxquels il convient d'ajouter un peu plus de 2 millions d'agents des secteurs para-publics ( taux de fonctionnarisation plus élevé qu' en République Populaire de Chine ! ).

- taux d' inflation monétaire réelle sur un exemple ( prix du timbre à tarif normal = 0,30 €uro en 2002 et 0,73 €uro aujourd'hui soit + 143,33 % en 15 ans )

et je pourrais multiplier les exemples à l'infini concernant le désopilant "ultra-libéralisme" à la française et sa soit-disant "austérité" ( cf. à cet égard, les évolutions de la Dette publique française et du poids de la masse salariale du fonctionnariat et du secteur parapublic et vous seraient édifiés !! )
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@ Dorothée
La sécu est une fantastique escroquerie mise en place à la libération pour mettre la main sur les travailleurs français puis sur toute la population du pays, au sens large du terme (français et non français). Elle s'est construite sur la spoliation de l'épargne des travailleurs indépendants de l'époque. Notre si chère sécu (ironie!) est gérée paritairement par des syndicats: cgt, cfdt: c'est à dire que d'une façon ou d'une autre elle sert de banque aux partis de gauche, communistes en tête (tout comme certains comités d'entreprises, mais c'est un autre problème). Même la cour des comptes a fini par renoncer à aller fourrer son nez trop en avant, le brouillard est plus dense que le jour où le Titanic a heurté son célèbre iceberg...
Tant que le monopole de la sécu ne sera pas remis en cause en la mettant en concurrence, le pays ne pourra JAMAIS se relever.
L’inénarrable Filoche dit bien que la partie prélevée d'un salaire fait partie du salaire. OK, mais de quel droit un organisme dans les faits toujours en situation de monopole s'arroge-t-il le droit de prélever une partie d'un salaire, à des taux fixés par lui seul??? Pour sa voiture ou sa maison on s'assure bien chez qui on veut et on peut claquer la porte et aller voir ailleurs à sa convenance. La sécu c'est la mainmise sur la santé et la retraite du citoyen qui n'a pas le droit à la parole, à qui on refuse le droit de se gérer personnellement sans parler de l'urss-af dont la redistribution des prélèvements obéit à des objectifs plus politiques que sociaux.
La sécu c'est le cancer généralisé de la France, parole d'ancien artisan qui a bien étudié le système!
Merisier.










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Que dieu ai pitié de toi (si vous êtes croyant) et que humanité ai pitié de toi (si vous êtes pas croyant ) .
Si il n' y avait pas la sécurité social je ne serais pas là . Mes parents aurais surement dû vende tout leurs bien pour me payer des soins ...
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Ah ah !... je vois que le directeur de l' hôpital Sainte Anne ( ce petit inconscient ) a accordé quelques permissions de sortie aux pensionnaires de son établissement ( pas bon tout ça ! )
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Ne sais-tu pas que les fous sont les messager de dieu .
Et que sentir bien dans une société malade n' est pas signe de bonne santé mental .
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effectivement, ton état mental m'inquiète sérieusement ! ( car après nous avoir avoué que dès la naissance, tes anomalies congénitales ont coûté fort cher à la Sécu, voilà que tu nous confirmes relever de soins psychiatriques... Mazette ! )
@ Mousquetaire
La sécu, que ça vous plaise ou non c'est le socialisme dans toute sa splendeur: l'état qui se mêle de votre santé et de votre retraite et ya rien à dire, circulez ya rien à voir! Si les communistes ont mis ce mécanisme en place ce n'est pas pour rien: c'est le pouvoir pour le pouvoir. Ce fut l'implantation du marxisme du côté des "impérialistes" après la partage du monde à Yalta en février 1945. N'importe quelle gestion privée à la carte et en concurrence coûterait moins cher au cotisant et ne pourrait pas financer le "tourisme médical". Voir ce que certains pays coûtent à nos travailleurs cotisants malgré eux. Via l'urss-af la sécu a coulé des centaines de milliers d'entreprises depuis sa création. Il faut bien que les gens comprennent qu'une entreprise en France n'est pas jugée à la qualité de son travail mais elle ne doit sa survie qu'à sa capacité à alimenter notre système social sinon c'est syndic, tribunal et liquidation judiciaire. Sachez également que dans les appels de cotisation, il faut faire une avance sur le prévisionnel de l'année à venir, ça veut dire que les producteurs de richesses font de l'avance de trésorerie au "système" sans bien sûr savoir quel sera leur futur. Aucun proxénète ne peut demander à ses "filles" de leur donner de l'argent sur des passes qu'elles n'ont pas effectuées! Eh bien avec la sécu si: il faut payer pour le futur! Comme système économique nous sommes impayables!
En clair la sécu est un système maffieux à caractère officiel.
Créez une entreprise, embauchez, rendez-vous dans 3 ans et on en reparlera.
Ne voyez aucune animosité dans mon propos mais une simple clarification. Je pense simplement que les gens en général ne peuvent pas se rendre compte des dégâts occasionnés depuis 70 ans. Actuellement la France ne pourra jamais rebondir sauf cataclysme social majeur car aucun de nos politiques, je dis bien aucun n'aura la lucidité et/ou le courage de tout remettre à plat. Notre démocratie (dans le sens où les gens vont encore aux urnes) est finie, on va au carton.
Merisier.


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Il y a deux valeurs qui s' oppose ... La liberté et l ' égalité .
Moi je dis bien heureux à l ' homme qui est prêt à donné un peu de sa liberté pour allégé le peine de son voisin .
Je ne dis pas qu 'il faille pas faire des réformes et que tout dois rester dans l ' état .
Mais pour moi les valeurs humaines ont plus important que les lois dicter par Mammon ...
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On est enfant de Mammon ou pas ...
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Si ! si !,... la Sécurité Sociale est bien de droit divin puisque c'est écrit dans la Genèse : "...et au 8°, jour, Dieu - dans son immense sagesse - créa la Sécu française " ( SIC ) - Alléluia ! Hosanna, au plus haut des Cieux !!!
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Je crois que nos grands économistes gouvernementaux n'ont pas compris que la dette générait des intérêts et que ces mêmes intérêts généraient de la dette. l'idiot du village qui a institué un déficit dans le budget de l'Etat est certainement le plus grand con que la terre ait portée.
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Esperer, c'est confondre desir et probabilites.
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effectivement, ton état mental m'inquiète sérieusement ! ( car après nous avoir avoué que dès la naissance, tes anomalies congénitales ont coûté fort cher à la Sécu, voilà que tu nous confirmes relever de soins psychiatriques... Mazette ! ) Read more
Dorothée - 1/29/2017 at 8:28 PM GMT
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