Les socialistes
totalitaires de notre monde, qui tentent de déguiser leurs croyances véritables
en se faisant appeler « progressistes », sont actuellement plongés
dans l’une de leurs crises très prolifiques d’hystérie. Après avoir appris
que le petit monstre drogué et dérangé qui a assassiné tous ces gens dans une
église de Charleston s’est fait prendre en photo avec un drapeau des
Confédérés, les « progressistes » ont lancé une nouvelle croisade
pour oblitérer non seulement le drapeau des Confédérés de la mémoire
américaine, mais aussi la mémoire de tous ceux qui au cours de l’Histoire ont
fait preuve d’une opinion différente de la leur concernant la question raciale.
Ils sont allés jusqu’à appeler à la démolition du mémorial de Jefferson ;
et le Daily Caller a publié à l’occasion du 4 juillet un article concernant
un enseignant de Portland, dans l’Oregon, qui a demandé à ce que soit
rebaptisé le collège Woodrow Wilson dans lequel il est employé. Le Daily
Caller fait référence à Wilson comme à un « démocrate de modèle
progressiste », ce qu’il était certainement. Mais il était également un
raciste et un défenseur de la suprématie de la race blanche.
Peu importe le caractère
raciste de Woodrow Wilson, ancien professeur de sciences politiques à l’université
de Princeton, ses discours publics sur la question raciale n’étaient rien en
comparaison à ceux du modèle du progressisme moderne (et des néoconservateurs)
– Abraham Lincoln. Ce qui suit est un extrait des proférations racistes de
Lincoln (CW signifie Collected
Works of Abraham Lincoln, et est suivi des numéros de volume et
de page) :
« Les libérer (les
esclaves noirs) pour faire d’eux nos égaux politiques et sociaux ? Mes
sentiments personnels ne l’admettraient pas. Nous ne pouvons faire d’eux nos
égaux. » (CW, 2, 256). « Il existe un dégoût naturel dans l’esprit
de tous les Blancs face à l’idée d’un amalgame indiscriminé des races blanche
et noire. » (CW, 2, 405). « Ce que je désire avant tout est la
séparation des Noirs et des Blancs. » (CW, 2, 521). « Je n’ai
nullement l’intention d’établir une égalité politique et sociale entre les
races noire et blanche. Je suis, comme le Juge Stephen Douglas, en
faveur de la race à laquelle j’appartiens, qui occupe une position
supérieure. » (CW, 2, 16).
« Je ne suis pas,
et n’ai jamais été, en faveur d’une égalité politique et sociale entre les
Noirs et les Blancs… Je ne suis pas en faveur de faire de Noirs des électeurs
ou des juristes, de leur permettre d’accéder à des postes administratifs ou d’épouser
des Blancs. » (CW, 3, 145). « Je respecterais jusqu’à mon dernier
souffle la loi de cet Etat (l’Illinois), qui interdit le mariage entre Blancs
et Noirs. » (CW, 3, 146). « Le Sénateur Douglas a déjà relevé que
ce gouvernement a été créé pour les Blancs, et non pour les Noirs. Et à dire
vrai, je suis du même avis. » (CW, 2, 281).
Comme Phillip Magness et
Sebastian Page l’ont expliqué dans leur livre Colonization After Emancipation
(University of Missouri Press), Lincoln prévoyait jusqu’à la fin de sa vie de
déporter les Noirs hors des Etats-Unis. Il a même demandé à son secrétaire d’Etat,
William Seward, de déterminer combien de navires seraient nécessaires, et de
négocier avec d’autres gouvernements l’achats de terrains sur lesquels les
Noirs des Etats-Unis pourraient être abandonnés. « J’ai déjà expliqué
que la séparation des races était la barrière ultime face à l’amalgame »,
a-t-il déclaré. « Une telle séparation doit être affectée par la
colonisation. » (CW, 2, 409). « Il est moralement juste et dans
notre intérêt de transférer les Africains vers leur climat naturel (l’Afrique). »
(CW, 2, 409). « L’endroit idéal où établir une colonie est l’Amérique
centrale, qui est plus proche de nous que le Libéria. » (CW, 5,
373-374).
Lincoln a apporté son
soutien à l’esclavage dans les Etats du Sud lors de son premier discours d’investiture,
et a promis de soutenir sa mention dans le texte constitutionnel au travers
de l’amendement Corwin, qui venait d’être approuvé par la Chambre et par le
Sénat grâce aux efforts de William Seward, qui travaillait sous les ordres de
Lincoln. Il s’est seulement opposé à l’extension de l’esclavage dans les
Territoires afin qu’ils demeurent le domaine des Blancs libres. Il a apporté
son soutien au Fugitive Slave Act qui demandait aux citoyens des Etats du
Nord de reconduire les esclaves fugitifs jusqu’à leurs propriétaires du Sud.
Il a mis en place le Code Noir de l’Illinois, et a défendu la Constitution de
l’Illinois qui interdisait à des Noirs de venir s’installer dans son Etat. Il
n’a jamais défendu d’esclaves fugitifs devant la cour, mais n’a pas manqué de
prendre la défense d’un propriétaire d’esclaves.
Selon le livre Lincoln, écrit par Harvard’s
David Donald, le président proéminent de la dernière génération
(contrairement au portrait qu’en fait le film de Stephen Spielberg) n’a
jamais levé le petit doigt pour que soit voté le treizième amendement, et a
même refusé d’aider les abolitionnistes qui lui ont demandé son assistance
politique lorsqu’ils avaient besoin de votes pour porter leur proposition
depuis la délégation du New Jersey jusqu’au Congrès.
Comme l’a écrit Lerone
Bennett Jr., éditeur du magazine Ebony, dans son livre Forced into Glory:
Abraham Lincoln’s White Dream, Lincoln a énormément utilisé le « mot
en N » et embarrassé à de nombreuses reprises les membres d Congrès par
son usage excessif de l’insulte raciale. Il était aussi un adepte des « spectacles
de ménestrels », qui dépeignaient les Noirs comme étant de véritables
bouffons.
Si les « progressistes »
d’aujourd’hui veulent commencer à détruire ce qu’ils perçoivent comme les
monuments commémorateurs du passé raciste des Etats-Unis, ils devraient
commencer par le mémorial de Lincoln.
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Thomas DiLorenzo