N’oubliez pas de mettre l’adresse charles@insolentiae.com dans
votre carnet d’adresse pour éviter que les fournisseurs d’accès classent la
lettre d’information dans les « spams » ou autres « publicités, réclames ou
promotion ».
Sachez aussi, car vous êtes très nombreux à me le demander, que
quand vous vous abonnez à la lettre STRATÉGIES, vous avez bien
accès à l’ensemble des lettres déjà éditées et à toutes les archives.
Ha, voilà une excellente nouvelle. Nos chauffeurs de VTC d’Uber et des
autres vont se réconcilier assez rapidement avec les chauffeurs de taxis, car
tous vont se retrouver assez rapidement chez le même employeur… à savoir Pôle
emploi.
Ils vont très prochainement donc se retrouver remplacés, tous autant
qu’ils sont, par les voitures autonomes et sans chauffeur.
La technologie est prête, disponible. Il ne manque que l’évolution du
cadre juridique nécessaire au déploiement massif des voitures sans
conducteur.
À Paris, c’est une « expérimentation » qui sera lancée dès 2018 et cela
fait suite à ce qui a été récemment annoncé pour la ville de New York
également pour le premier trimestre 2018 avec le déploiement de centaines de
taxis sans personne pour les conduire.
Taxi électrique et sans chauffeur : le Français Navya se lance à
Paris
« Pouvant accueillir 1 à 6 passagers, AUTONOM CAB constitue une solution
intelligente, fluide et performante qui répond aux attentes des
utilisateurs sur le premier et dernier kilomètre, avant, pendant et après le
trajet. Quel que soit le service choisi, partagé ou privatisé, AUTONOM
CAB favorise la convivialité et le bien-être.
À bord, le passager peut choisir de travailler avec tout le confort de la
connectique ou bénéficier d’une visite interactive et culturelle de la
ville. Il peut également sélectionner la playlist de son choix ou encore
commander ses places de cinéma ou de musée. À court terme, AUTONOM
CAB offrira tout un univers de services, pour redonner de la liberté à la
mobilité »…
Et les véhicules sont chouettes, confortables et sans le coût du chauffeur
et de l’essence à payer, nul doute que ce sera une excellente affaire pour
les opérateurs qui sauront exploiter d’immenses flottes de voitures
électriques et autonomes dont vous ne serez plus jamais propriétaires mais
qui vous seront louées sans doute très cher !!!
On vous expliquera que c’est pour votre bien, votre sécurité routière, la
pollution, l’environnement machin toussa, et au passage on vous fera les
poches que tout le monde cherche à vous vider consciencieusement.
Cette immense mutation n’est pas pour demain. Sous vos yeux, en réalité,
elle a déjà commencé. Elle porte un nom.
La robolution. La révolution robotique avec la fusion de dizaines de
nouvelles capacités technologiques qui permettent désormais de s’affranchir
totalement de l’intervention humaine dans un nombre de domaines effrayant.
Un coût de 250 000 € par véhicule !
La question restant en suspens à court terme est liée aux coûts de tels
véhicules qui restent encore très cher, et cela va évidemment impacter la
rentabilité puisque le prix d’achat oscille pour l’instant entre 230 000 et
250 000 euros.
Il ne faut pas oublier qu’une licence de taxi à Paris coûte environ 130
000 euros auxquels il convient évidemment de rajouter le coût d’achat de la
voiture.
Après, vous prenez en compte le coût de la main-d’œuvre et le fait qu’un
chauffeur va travailler au mieux 10 heures par jour… se reposer, dormir.
Autant de problèmes ou de contraintes qui ne pèsent pas sur une voiture
autonome disponible 24h/24, 7 jours sur 7, sans jamais devoir prendre de
vacances.
Pour le moment, les taxis autonomes seront largement aussi rentables que
les taxis « humains » sans être pour autant nettement plus rentables.
La rentabilité deviendra considérable quand le coût d’acquisition de tels
engins se réduira sensiblement, et ce sera le cas rapidement car les prix des
technologies sont toujours sujets à des baisses très rapides.
Taxis et Uber, comme les Canuts, unis contre les taxis autonomes !
Voilà ce qui est prévisible. Des milliers de personnes vont perdre leur
gagne-pain et leur outil de travail en voyant débouler ces « engins de
malheur ».
La tentation sera grande d’aller a minima salir quelques capteurs sur ces
véhicules pour qu’ils ne puissent plus fonctionner de façon autonome.
Il faudra alors adapter le droit et les lois pour sauvegarder l’intégrité
des machines, engins et autres robots qu’il faudra doter d’une personnalité
juridique nouvelle pour pouvoir sanctionner les humains, qui ne manqueront
pas de mener une guérilla contre cette invasion des robots, et protéger les
intérêts financiers des grandes corporations incarnant le système totalitaire
marchand qui a devant des perspectives ahurissantes de profits.
La guerre contre les machines a déjà commencé. Vous ne le savez pas
encore, c’est tout.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !