La pauvreté de l’Europe vue par nos amis russes : “Plus de 23 % de la population de l’Union européenne étaient menacés de pauvreté en 2016, d’après les données publiées par l’office statistique européen”… Remarquez, il s’agit-là effectivement des chiffres donnés par Eurostat.
Alors de vous à moi, l’Europe peut faire semblant de s’alarmer de la montée de la pauvreté, car tout ce que fait l’Europe ne peut avoir pour conséquence que l’augmentation de la pauvreté.
Rien n’est fait pour lutter contre la misère. Les flopées de migrants que nous n’avons plus ni les moyens ni la volonté d’intégrer sont condamnées à une forme de misère qui sera la mère de tous les extrémismes dont tout le monde aura à pâtir.
Les dumping fiscal et social ne peuvent qu’aggraver les disparités au lieu de les régler progressivement.
Les accords de libre-échange et la mondialisation ne peuvent que pousser aux délocalisations et aux pertes d’emplois.
Ne soyons pas dupes. Cette Europe n’est pas l’Europe de la paix, mais l’Europe de la misère. Or la misère termine toujours en guerre.
117,5 millions de personnes, soit 23,4 % de la population de l’Union européenne sont menacés de pauvreté ou d’exclusion sociale, la Grèce, la Roumanie et la Bulgarie figurant parmi les pays les plus vulnérables, selon un rapport diffusé lundi par Eurostat.
D’après ce document, 41,3 % de la population bulgare est menacée de pauvreté, alors qu’en Roumanie et en Grèce, cet indice s’élève respectivement à 38,8 % et 35,6 %.
À l’autre extrémité du classement, la République tchèque (13,3 %), la Finlande (16,6 %), le Danemark (16,7 %) et les Pays-Bas (16,8 %) enregistrent les taux les plus faibles de personnes en risque de pauvreté, constate Eurostat. En France, ce taux atteint 19,7 % alors qu’en Allemagne il est de 18,2 %.
Le rapport souligne en outre que 7,5 % de la population européenne n’est pas en mesure de payer ses factures, chauffer correctement son logement ou de partir une semaine en vacances.
Eurostat ajoute que la réduction du nombre de personnes dans l’Union européenne confrontées au risque de pauvreté ou d’exclusion sociale est l’un des objectifs clés de la stratégie Europe 2020.