Nous n’assistons pas à un renouveau après une décade perdue. Les Etats-Unis souffrent du démantèlement et de la disparition en une génération de son tissu industriel.
La délocalisation de l’industrie a commencé avec le Japon, et la côte Pacifique dans la décennie 1980. Ce processus a continué dans les années 1990, avec l’expérience de l’ALENA avec le Mexique. Puis ces usines délocalisées à la frontière ont été supprimées avec l’arrivée de la Chine. La délocalisation s’est intensifiée lors de la décennie 2000, avec l’essor industriel chinois, souvent surnommée « la solution à faible coût ». Cette génération d’industriel, notamment depuis l’apogée de la Chine, a remplacé les revenus des usines américaines ont été remplacés par du chiffre d’affaires dans l’industrie des services, qui inclut le secteur financier comprenant les traitements hypothécaires, des crédits dérivés, les CDS, SWAPS et autres véhicules et structures d’ingénierie financière. L’accent mis sur l’industrie « green » et un développement économique de haute technologie n’est rien de plus qu’une machination pour dissimuler la dévotion absolue et la dépendance à l’inflation monétaire pour générer de la croissance économique.
Précisément ce qui a provoqué la ruine du système.
L’ingénierie financière n’a offert aucun avancement légitime à la société et certainement pas à l’économie américaine, mis à part l’invention du distributeur automatique de billets selon l’observation judicieuse faite par l’ancien Président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis Paul VOLCKER. L’ère d’Alan Greenspan, grand prêtre de la sophistication financière, s’est terminée juste avant que les fondations frauduleuses et fragiles du système ne s’effondrent du fait du retour de levier des deux moteurs de la bulle, l’inflation financière et la destruction de l’industrie.