Au coeur de l'activité économique, il y a le
progrès technique que génère l'homme.
Pour cette raison, le diagramme qui suit (tableau 1) mérite attention:
Tableau 1
Source: http://www.tablette-tactile.net/dossier/2012-...sistors-112549/
Il fait apparaître une hausse considérable de la miniaturisation des
transistors dans les ordinateurs, qui atteignaient un point de l'ordre de
2600 millions en 2011.
Il vise aussi à s'interroger sur l'avenir de la " target="_blank";loi
de Moore" qui, en particulier, a contribué à faire passer les gens
du monde de l'ère de Gutenberg à celui de l'ère numérique.
1. La miniaturisation.
Il y a treize ans, la "loi de Moore" amenait au diagramme
ci-dessous (tableau 2):
Tableau 2
Loi de Moore
1971-2000
Source: target="_blank" http://www.volle.com/travaux/moore.htm
Soit dit en passant, pour une visite du musée de l'innovation de Intel, cf. target="_blank" http://www.intel.com/content/www/us/en/com...tel-museum.html
Entre 2000 et 2011, en dix ans, le nombre de transistors de référence est
donc passé de 100 millions à 2600 millions après être passé, de 1971 à 2000,
en trente ans, de 2300 à 100 millions.
Les 10 millions de 1998 qui ont contribué à faire connaître Internet
au public dans le monde sont dérisoires comparé au chiffre donné, 2600
millions!
La hausse rapide de ces dernières années qui a fait passer de 1000 millions à
2600 est tout autant considérable.
Ces variations de mesure sont colossales ainsi que leur progression.
Faut-il enfoncer le clou et insister sur le fait que la variation dans
laquelle on se trouve aujourd'hui est sans commune mesure avec celles qui ont
existé antérieurement ?
Les plus folles réalisations sont à venir.
2. La défaillance économique.
Malgré cela, malgré ce progrès technique jusqu'à présent a priori
sans limites, des économistes font valoir qu'il n'y a pas eu d'innovation
fondamentale, que le phénomène ne présente pas outre mesure d'intérêt
économique.
Oublions les.
Ou alors ils mettent l'accent sur un des résultats, à savoir les données que
l'innovation a permises (cf. par exemple en matière d'open source &n target="_blank"bsp;http://www.contrepoints.org/2013/07/29/...ce-revue-de-web)
comme si ces données étaient autant de contraintes.
3. Limite physique et limite économique font deux.
La contrainte n'est pas là, mais dans le transistor ou, si on préfère, le mot
"puce".
Moore y avait fait allusion en déclarant en 1997 que la croissance des
performances des puces se heurterait aux environs de 2017 à une limite
physique : celle de la taille des atomes.
Et certains en arrivent à se demander si le transistor à un seul atome est
aujourd'hui en avance sur la loi de Moore?
Un groupe international de chercheurs, principalement australiens, vient en
effet d’annoncer être en mesure de fabriquer avec précision un transistor
composé d’un unique atome de phosphore sur une couche d’atomes de silicium.
Ce n’est pas le premier transistor monoatomique mais c’est la première fois
qu’on en fabrique un de façon suffisamment contrôlée pour espérer passer un
jour à une production industrielle.
Dépassant les prédictions de la loi de Moore, la performance pourrait hâter
la réalisation d’ordinateurs quantiques vraiment performants.
Comme l’un de ces chercheurs le précis target="_blank"e dans cette
vidéo , la réalisation contrôlée de transistors monoatomiques est en
avance sur la loi de Moore, qui la prévoyait pour 2020.
Une technique basée sur l’emploi d’un microscope à effet tunnel aurait permis
aux chercheurs des universités de New South Wales, Purdue
et Melbourne de vaincre les obstacles rencontrés jusqu’ici par leur collègues
explorant le nanomonde.
Ils sont confrontés à une alternative:
- atteindre une limite physique puisque l’on est là dans le domaine où
règnent la mécanique quantique, son brouillard probabiliste target="_blank"et les inégalités
de Heisenberg
- s'intéresser au target="_blank"x ordinateurs
quantiques qui deviennent possibles.
Le fait est qu'aujourd'hui, en 2013, le dernier produit con target="_blank"nu, le 62-Core
Xeon Phi de Intel, comporte 5000 millions
de transistors.
Cela explique la juxtaposition à quoi conduit la loi de Moore dans le tableau
1.
Cela explique aussi que la technique ne demande qu'à être développée par
certains ou appliquée par d'autres pour que croisse davantage encore
l'activité économique, en particulier, dans le domaine qu'il est
malheureusement classique de dénommer "monnaie".