Comme vous pourrez le découvrir dans cette édition, la Banque Goldman
Sachs, qui n’est pas l’une des toutes dernières, a décidé d’explorer la
possibilité de faire des transactions sur le Bitcoin pour permettre à ses
clients de placer facilement de l’argent sur les cryptomonnaies à commencer
par le Bitcoin.
Même si cela n’est pas fait, partons du principe qu’une grande banque
commence à démocratiser quelques cryptomonnaies.
Pourquoi pas. Très bien même.
Je ne reviendrai pas sur les faiblesses intrinsèques à toute monnaie
digitale, et les euros ou dollars que nous utilisons sont pour l’immense
majorité d’entre eux déjà « digitalisés », et encore moins sur les faiblesses
supplémentaires qui sont dans l’ADN même des cryptomonnaies.
Ce que je veux vous dire par là c’est que l’on ne place pas dans du
Bitcoin. Éventuellement, on y « spécule », avec succès pour le moment – plus
ou moins car ceux qui ont acheté à 5 200 $ sont largement en perte, mais
disons que c’est une bonne « spéculation », bien profitable. Parfait, et
bravo à ceux qui prennent le risque d’acheter des bulbes de tulipes modernes,
car la bulle sur le Bitcoin est à peu près aussi gigantesque que celle sur
les bulbes de tulipes aux Pays-Bas dans en 1637 et l’engouement aussi
ridicule.
Ce que je veux vous dire par là c’est que quoi qu’il arrive, un patrimoine
cela s’articule, cela s’arbitre, cela « s’alloue » avec différentes poches ou
catégories d’actifs savamment choisis, soupesés, analysés, étudiés avec le
plus grand soin par l’épargnant qui joue sa « fortune ».
Un patrimoine c’est une allocation d’actifs équilibrée
Dans votre stratégie patrimoniale, vous aurez généralement la plus grosse
enveloppe qui sera réservée à l’immobilier, qui représente en moyenne 80 % du
patrimoine des gens.
Puis viendront les actifs financiers plus ou moins liquides et garantis,
du genre PEL, livret A, etc.
Puis ensuite les actifs plus risqués comme les actions.
Enfin, vous pouvez avoir de l’ordre de 2 à 3 % de votre patrimoine réservé
à de la spéculation sur des produits ultrarisqués.
Pourquoi pas finalement. Il est certainement plus intelligent d’acheter du
Bitcoin que d’aller au Casino de Deauville se faire faire les poches à la
table de roulette.
Mais n’oubliez pas l’assurance ultime l’or, et quand vous doutez
regardez le graphique ci-dessous !
Mais, quoi qu’il arrive mes amis, dans votre patrimoine, penser à intégrer
votre assurance financière à savoir l’or.
Ceux qui ont acheté de l’or, en sachant pourquoi ils le font, ne
frémissent pas à chaque baisse. Ils ne s’enthousiasment guère plus à chaque
hausse. La raison est simple : quand l’or baisse, on peut renforcer à
meilleur compte. Quand il monte, dans tous les cas… on sait que c’est parce que
les monnaies « valent » moins. Il n’y a donc pas de quoi se réjouir. Jamais
d’ailleurs.
Quand l’or monte, le monde va mal. L’or joue son rôle d’assurance. Ni
plus, ni moins.
Et l’or, comme à chaque fois depuis plus de 6 000 ans, s’apprécie
localement lorsque les États sont en faillite, que le système
économique s’effondre.
Vous avez sous les yeux un exemple concret avec le Venezuela qui est un
superbe pays, assis sur un tas de ressources naturelles, un pays qui avait
tout pour réussir et être riche. Et pourtant, et pourtant, ce pays
s’effondre.
Au fur et à mesure qu’il s’enfonce, l’or, lui, va un peu plus haut.
Quand il n’y a plus rien.
Quand la monnaie ne vaut plus rien.
Quand il n’y a plus d’espoir économique… Il ne reste plus que le métal jaune
pour vous assurer une protection financière (ce que peut faire aussi
l’immobilier) mais aussi une réelle liquidité et transportabilité (ce que ne
peut pas faire l’immobilier).
Au Venezuela, l’or a été multiplié par 10 dans la monnaie locale.
On ne s’assure pas quand sa maison vient de brûler, on
s’assure avant
Il en va de même pour vos patrimoines.
Est-ce que toutes ces bulles peuvent durer longtemps ? Sans conteste OUI.
Est-ce que toutes ces bulles peuvent exploser dès demain ? Sans conteste OUI
aussi.
L’un de nos camarades impertinents me demandait hier matin si je voyais un
krach pour le mois prochain.
Je lui ai répondu la chose suivante : « La FED peut imprimer des
billets encore bien longtemps. Elle peut aussi arrêter de le faire. Si elle
continue, vous verrez le Dow Jones à 40 000 points. Si elle arrête, ce sera
le krach obligataire, monétaire et boursier. Ce sera l’immense ruine. En tant
qu’épargnant, vous devez trouver la meilleure façon d’articuler votre
patrimoine pour que dans tous les cas, vous vous en sortiez. »
Tout se résumera donc à trouver la meilleure répartition pour vous-même,
et l’or aura toute sa place dans vos allocations.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !