La Chine encourage désormais les naissances dans l’espoir de maintenir la croissance économique et d’éviter un déclin démographique. Un nouveau baby-boom pourra-t-il lui venir en aide ?
Voici un extrait de l’article China Seeks Baby Boom to Counter Low Birth Rates :
Les autorités chinoises cherchent actuellement des moyens d’encourager leurs citoyens à avoir plus d’enfants, moins de dix-huit mois après l’abandon de la politique de l’enfant unique, dans une tentative de stimuler le taux de naissances et d’éviter un déclin démographique. Le parti communiste du pays a introduit la politique de l’enfant unique en 1979 pour faire face à une croissance démographique alors très élevée. Cette politique a été abandonnée à la fin de l’année 2015, suite à des années de mises en garde de la part de démographes contre le vieillissement de la population. « L’attitude des femmes face à l’enfantement a traversé des transformations fondamentales. La tradition n’est plus de croire que ‘plus d’enfants signifient plus de bonheur’, » comme l’a expliqué Jiang Quanbao, professeur à l’Institut pour l’étude de la population et du développement de l’Université Xi’an Jiaotong. « Les femmes font des études, et ont leurs propres carrières. Les coûts d’opportunités représentés par un deuxième enfant sont très élevés. » Le vieillissement de la population représente un gros problème pour l’économie et la société de la Chine. La catégorie des 15-64 ans a atteint un pic en 2013, et la proportion d’enfants et de personnes âgées par rapport aux personnes en âge de travailler a commencé à augmenter en 2011. Le système de retraites chinois est sévèrement sous-financé compte tenu des versements que nécessitera la prochaine vague de retraités.
Les autorités chinoises cherchent actuellement des moyens d’encourager leurs citoyens à avoir plus d’enfants, moins de dix-huit mois après l’abandon de la politique de l’enfant unique, dans une tentative de stimuler le taux de naissances et d’éviter un déclin démographique.
Le parti communiste du pays a introduit la politique de l’enfant unique en 1979 pour faire face à une croissance démographique alors très élevée. Cette politique a été abandonnée à la fin de l’année 2015, suite à des années de mises en garde de la part de démographes contre le vieillissement de la population.
« L’attitude des femmes face à l’enfantement a traversé des transformations fondamentales. La tradition n’est plus de croire que ‘plus d’enfants signifient plus de bonheur’, » comme l’a expliqué Jiang Quanbao, professeur à l’Institut pour l’étude de la population et du développement de l’Université Xi’an Jiaotong. « Les femmes font des études, et ont leurs propres carrières. Les coûts d’opportunités représentés par un deuxième enfant sont très élevés. »
Le vieillissement de la population représente un gros problème pour l’économie et la société de la Chine. La catégorie des 15-64 ans a atteint un pic en 2013, et la proportion d’enfants et de personnes âgées par rapport aux personnes en âge de travailler a commencé à augmenter en 2011. Le système de retraites chinois est sévèrement sous-financé compte tenu des versements que nécessitera la prochaine vague de retraités.
Un système de Ponzi
La récente proposition de la Chine n’est rien de plus qu’un système de Ponzi. Bien trop de personnes se disputent aujourd’hui des ressources immobilières, alimentaires et énergétiques de plus en plus rares.
Et voilà que la Chine souhaite soudainement voir croître sa population, alors même que ses habitants actuels ont du mal à trouver du travail.
C’est là la représentation parfaite d’un système de Ponzi. Malheureusement, la Chine n’est pas la seule à s’être lancée dans une telle folie. Les Etats-Unis et l’Allemagne souhaitent voir arriver plus d’immigrants et croître leur population pour faire face à des problèmes démographiques similaires.