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Le paradoxe du choix

IMG Auteur
Published : June 20th, 2013
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Voici un puzzle qui fera réfléchir les Keynésien et autres économistes néo-classiques.


Lorsqu’un consommateur fait ses courses, il doit faire un choix. S’il dépense plus pour l’achat d’un produit, il doit réduire ses dépenses pour tous les autres produits qu’il désire se procurer. En d’autres termes, il ne peut pas tout avoir. C’est aussi vrai pour les communautés toutes entières. Comment donc pouvons-nous obtenir une croissance économique ?


C’est bien entendu impossible sans inflation monétaire, parce que toute moyenne statistique, dans ce contexte le PIB, ne peut augmenter que si les gens ne sont pas forcés de choisir des alternatives, une condition qui ne peut se produire que s’ils disposent de plus d’argent. Même l’utilisation d’épargne pour l’achat de biens ne revient pas à une hausse des dépenses, parce qu’elle ne fait que ré-allouer les dépenses depuis le capital vers les produits de consommation. Ce point très simple a été ignoré par tous les économistes néo-classiques. Les conséquences en sont que dans le cadre de leur poursuite de croissance économique, ils se sont asservis à l’inflation monétaire. Leur concept de croissance est de rendre plus de monnaie disponible aux consommateurs, pour qu’ils ne soient plus forcés de choisir. Il est devenu la base du modèle économique, qui étudie la demande en biens et services et en extrapole l’évolution.


Cette méthode d’ajustement du PIB à l’inflation est inadéquate, parce que si ce n’était pas le cas, le principe de choix ferait que le PIB soit toujours le même. Une croissance réelle du PIB n’est donc rien de plus qu’un écart statistique. Non seulement il est impossible de disposer de statistiques parfaitement représentatives de la réalité, mais il est également impossible de prédire les préférences futures des consommateurs, qui sont la base des prévisions économiques.


Cet écart ne peut jamais se refermer, et le fait que l’établissement néoclassique aspire à des résultats qui confirment leur concept incorrect de croissance ne fait rien pour faciliter les choses. Le gouvernement en tire aussi de l’argent, grâce à une variété d’obligations et de prestations sociales indexées aux prix. Il a donc des raisons de sous-reporter les effets de l’inflation monétaire et de s’assurer de ce que la croissance réelle soit toujours rendue officielle.


Comprendre ces dynamiques est le meilleur moyen de comprendre notre condition économique. Il n’est pas question que de statistiques modernes qui mesurent la quantité aux dépens de la qualité des actifs. La base des calculs macroéconomiques est imparfaite et tant que nous nous en réfèrerons au PIB, à l’IPC et autres, nous ne pourrons cesser de mal gérer nos affaires. Toute croissance du PIB qui est reportée est statistique, à défaut d’être réelle. Souvenez-vous de cela à chaque fois que vous entendrez que le PIB a augmenté.


L’établissement néo-classique s’est bercé d’illusions depuis la seconde guerre mondiale, alors que les indices de prix et le PIB commençaient à être largement utilisés. La réponse à la question que j’ai posée plus haut est que la croissance du PIB ne peut pas être utilisée pour mesurer l’activité économique, en raison du paradoxe que pose le choix. Une économie progresse à mesure que les entrepreneurs produisent ce que les consommateurs voudront demain. Même si nous mentionnons l’importance de leur rôle dans la société, aucune de leurs productions futures n’est reflétée par les statistiques néo-classiques. C’est la raison pour laquelle ils ont recours à des subterfuges.


Article originellement publié ici : http://www.goldmoney.com/gold-research/alasda...-of-choice.html

 

 

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Ça soulage le coeur de couler tous ensemble.
Publius Syrus

Chouette de pas plonger .
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Une économie ne peut effectivement progresser que si les entreprises produisent et qu'en face il y a des consommateurs potentiellement en état de consommer.
Si une partie des entreprises délocalise, si ceux qui restent font le dos rond car aucune lisibilité de leur avenir, si le consommateur voit son pouvoir d'achat baisser, et je ne parle pas de l'entrave des syndicats et des législations de tout poil, idem des taxes, etc........eh ben ya comme un défaut !
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C'est pourquoi l'austérité n'est pas la solution .
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merisier - 6/13/2013 at 9:13 AM GMT
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