L’Amérique latine nous fait une
fois de plus la démonstration du poison social qu’est le socialisme
démocratique, l’idéologie qui a permis à Bernie Sanders d’accumuler plus de
13 millions de voix aux élections primaires. Le socialisme – qu’il soit ou
non démocratique – n’est pas seulement destructeur pour l’économie d’une
nation, comme l’Histoire a pu nous le prouver à maintes reprises au cours du
vingtième siècle, il est aussi un poison écologique. Après l’effondrement
global du socialisme à la fin des années 1980, nous avons pu apercevoir ce
qui arrive à l’environnement d’un pays sous un système socialiste qui
interdit les profits privés des décennies durant. En un mot, les conséquences
en sont catastrophiques, comme nous avons pu le lire dans Ecocide in the
USSR.
Le monde a pu apprendre que les
pays socialistes ont laissé s’écouler leurs eaux usées non traitées dans
leurs rivières, leurs fleuves et leurs lacs des décennies durant. La Volga a
en effet été si polluée que les bateaux étaient équipés de signes interdisant
de jeter des mégots de cigarette dans l’eau de peur qu’en raison de son
contenu chimique, elle ne prenne feu. La pollution générée par les usines n’était
jamais contrôlée, les poissons mourraient en masse, et l’Académie polonaise
des sciences a rapporté qu’au début des années 1990, la moitié des Polonais
vivaient dans une zone de désastre écologique.
L’ancienne théorie selon
laquelle la poursuite de profit au sein d’une économie non-régulée est la
cause principale de pollution a été réfutée. Contrairement aux nations
capitalistes qui tiennent les pollueurs légalement responsables pour les
dommages causés, dans les nations socialistes, les politiciens qui sont responsables
de la pollution générée par les entreprises nationalisées ne sont absolument
pas tenus responsables. La propriété des ressources nationales au
gouvernement signifie que personne ne les possède, et lorsque les ressources
sont mises en commun, elles finissent par être surutilisées, abusées et
exploitées. L’absence de droits de propriété et d’un système de
responsabilité légale est la recette parfaite d’un désastre écologique, chose
qu’ont prouvé et que continuent de prouver les pays socialistes.
Lorsqu’un terrible accident a
causé l’explosion mortelle d’une plateforme pétrolière dans le Golfe du Mexique,
la société privée British Petroleum a immédiatement établi un fonds de 20
milliards de dollars qui a été utilisé pour le versement de dommages et
intérêts. Mais quand le gouvernement du Mexique génère des désastres
environnementaux et humains dans le Golfe du Mexique, il se contente de ne
rien faire et de mettre en avant son immunité souveraine. Au cours des cinq
premiers mois de 2015, Pemex, le complexe pétrolier nationalisé du Mexique, a
causé trois explosions catastrophiques qui ont fait de nombreux morts et
blessé, et pollué air et eau. Le gouvernement mexicain s’est empressé de dire
qu’il n’y avait pas eu de fuite de pétrole, une déclaration que des images
satellites fournies par Greenpeace Mexico ont suffi à qualifier de mensonge en
montrant clairement une marée noire de 5 kilomètres de long.
La couverture télévisée des Jeux
olympiques de Rio est sur le point de nous faire preuve des terribles
problèmes de pollution auxquels fait face le Brésil, géré depuis de nombreuses
années par le parti travailliste social-démocrate, qui proclame fièrement le
socialisme révolutionnaire comme étant son idéologie première. En plus d’avoir
généré la pire pauvreté au monde, le gouvernement brésilien a transformé ses
plages autrefois très belles en véritables fosses septiques.
Le 2 août, un article écrit par
Gareth Davies pour le Daily Mail a mentionné les résultats d’une étude de
pollution menée à Rio la veille des Jeux Olympiques :
- Il a été recommandé
aux athlètes de ne pas mettre la tête sous l’eau.
- La
concentration de virus dans la baie de Guanabara, où aura lieu l’épreuve
du triathlon, est 1,7 million de fois plus élevée que dans les eaux les
plus polluées des Etats-Unis et d’Europe.
- Dans certaines
baies, il y a tellement de déchets qu’il est impossible de voir l’eau,
et des rats se sont installés sur les piles de déchets flottantes.
- Un corps ainsi
qu’un bras humain ont récemment été vus flotter dans la baie de
Guanabara.
- Les sables des
plages ont aussi une concentration de virus très élevée.
- A Gloria
Marina, où auront lieu les épreuves de voile, la concentration de virus
est plusieurs milliers de fois plus élevée que dans les eaux les plus
polluées des Etats-Unis.
- Les marées d’eaux
fétides et usées sont assez communes sur la plage d’Ipanema.
- De vastes îles
de déchets en décomposition peuvent être aperçues à marée basse. Ce sont
les immeubles résidentiels des bords de plages qui en sont responsables.
- De nombreuses
rivières sont noires de pollution.
Ce genre de cauchemar est devenu
assez commun dans les autres nations d’Amérique latine adeptes d’un
socialisme démocratique. Le Venezuela souffre d’une déforestation massive et
son lac Maracaibo est pollué par plus de 40.000 litres d’eaux usées par
seconde provenant des deux millions de résidences qui bordent le lac. Plus de
800 sociétés, dont beaucoup sont liées à l’industrie pétrolière nationalisée
du pays, sont autorisées à rejeter des déchets industriels dans le lac. Le
lac Valencia est aussi très pollué, et la société pétrolière du gouvernement,
PDVSA, aurait rempli plus de 15.000 fosses pétrolières de déchets contaminés,
des déchets qui suinteront inévitablement dans les nappes phréatiques.
L’une des leçons que les
partisans de Bernie Sanders devraient apprendre est que le socialisme
démocratique ne détruira pas seulement leur avenir économique, mais aussi
leur environnement naturel. Le socialisme est, partout, un désastre
économique et environnemental.