Une controverse fascinante se développe actuellement dans notre camp.
Lundi dernier, David Schectman, travaillant pour le revendeur de métal physique Miles Franklin, dans le Minnesota, discutait sur son blog du point de vue de son ami trader, David R, selon lequel les banques d’investissement ne s’exposeraient à aucun risque en intervenant sur le marché de l’or, puisqu’elles obtiennent de la monnaie gratuite de la part de la Réserve Fédérale. Elles achètent du métal réel, vendent des contrats à termes sur ce métal, et amassent le contango. Cela signifie que les plus gros intervenants du marché ne sont pas à découvert ou, du moins, pas autant que l’on ne pourrait le penser.
Comme Schectman n’a pas clairement identifié son ami, sa source a en quelque sorte été gardée anonyme et n’est donc pas entièrement digne de confiance. Il n’en est pas moins que ce qu’elle dit soit plausible et il est vrai qu’il n’existe pas sur le marché de l’or beaucoup de personnes aussi sérieuses que Schectman – notons que ce dernier n’a aucunement attesté de la véracité des propos du trader mais s’est contenté de les retranscrire. Son commentaire est intitulé ‘The Cartel and Hedgies Are Short Paper but Long Physical Gold’, et est disponible ici :
http://blog.milesfranklin.com/the-cartel-and-...rt-paper-but...
Toute personne suivant de près les publications du GATA devrait remettre en question le point de vue du trader et noter les positions à découvert disproportionnées de JP Morgan. Mais JP Morgan pourrait-elle être la porte d’entrée d’autres maisons d’investissements sur l’argent?
Bix Weir, dans l’une de ses lettres Road to Roota, a vigoureusementdémenti les propos de David R. Parmi ses arguments, nous pouvons citer les positions à découvert de JP Morgan. Le commentaire de Weir est intitulé ‘Are JPM’s Comex Silver Positions Only a Hedge Against Physical in the Warehouse ?’, et est disponible ici :
http://www.roadtoroota.com/public/1013.cfm
Cela fait beaucoup de choses desquelles se souvenir.
