Au vu des estimations de leurs besoins d’apport en capital publiées par S&P, il sera intéressant de voir comment les banques italiennes gèreront le niveau de stress cette année.
Les tests de niveau de stress ont déjà été dilués à deux reprises, et je suis certain que Mario Draghi n’hésiterait pas une seconde à les diluer une nouvelle fois.
Mais que ces pertes soient cachées ou non, elles sont bel et bien réelles. Voici un extrait de l’article Full recovery a long way off for Italian banks
L’agence de notation de crédit Standard & Poor a annoncé mardi que les banques italiennes auront besoin de mettre de côté près de 42 milliards d’euros avant la fin de l’année 2014 pour couvrir leurs pertes, et certaines d’entre elles pourraient avoir à lever du capital supplémentaire. Elle a ajouté que la reprise du secteur, qui a été très touché par la crise de la zone euro et qui éprouve de plus en plus de difficultés liées aux mauvaises créances, prendra beaucoup de temps, en raison des mauvaises perspectives économiques de l’Italie et de la détérioration continuelle de la qualité des actifs. S&P s’attend à ce que les mauvaises créances des banques italiennes atteignent 310 à 320 milliards d’euros avant la fin de l’année, soit 18% des prêts accordés à leurs clients. Les prêteurs seront donc forcés de mettre de côté 32 à 42 milliards d’euros supplémentaires pour couvrir leurs pertes enregistrées entre décembre 2013 et juin 2014. Les pertes combinées sur prêts s’élevaient à 111 milliards d’euros à la fin du mois de juin 2013. « Les réserves d’actifs non-productifs devraient continuer de représenter un fardeau pour les banques italiennes, et la hausse du chômage pourrait entraîner une détérioration accrue de la qualité des actifs », a expliqué S&P.
L’agence de notation de crédit Standard & Poor a annoncé mardi que les banques italiennes auront besoin de mettre de côté près de 42 milliards d’euros avant la fin de l’année 2014 pour couvrir leurs pertes, et certaines d’entre elles pourraient avoir à lever du capital supplémentaire.
Elle a ajouté que la reprise du secteur, qui a été très touché par la crise de la zone euro et qui éprouve de plus en plus de difficultés liées aux mauvaises créances, prendra beaucoup de temps, en raison des mauvaises perspectives économiques de l’Italie et de la détérioration continuelle de la qualité des actifs.
S&P s’attend à ce que les mauvaises créances des banques italiennes atteignent 310 à 320 milliards d’euros avant la fin de l’année, soit 18% des prêts accordés à leurs clients.
Les prêteurs seront donc forcés de mettre de côté 32 à 42 milliards d’euros supplémentaires pour couvrir leurs pertes enregistrées entre décembre 2013 et juin 2014. Les pertes combinées sur prêts s’élevaient à 111 milliards d’euros à la fin du mois de juin 2013.
« Les réserves d’actifs non-productifs devraient continuer de représenter un fardeau pour les banques italiennes, et la hausse du chômage pourrait entraîner une détérioration accrue de la qualité des actifs », a expliqué S&P.
L’Histoire suggère que les agences de notation de crédit soient assez conservatrices quand il en vient à estimer ce genre de pertes. Je m’attends donc à ce qu’elles soient bien plus importantes que les estimations, compte tenu notamment des attentes d’une croissance en Europe qui pour l’instant ne s’est pas manifestée.