Dominic Frisby a
publié une série de podcasts suite à la conférence de Mines and Money à
Londres. Dominic est un grand intervieweur, et un ami
de l’or qui n’a pas peur de poser des questions pointues plutôt que de se
contenter des sujets ordinaires.
Son
interview de Ross
Norman, PDG de Sharps Pixley,
est excellente, mais j’ai trouvé celle de Ned
Naylor Leyland, de
chez Quilter Cheviot, encore plus intéressante.
Pour
vous donner un exemple des questions pointues posées par Dominic,
voici ce qu’il demande après cinq minutes
d’interview : « Vous serez
peut-être surpris d’entendre que les investisseurs sur l’or et l’argent ont
vu leur pire cauchemar devenir réalité dans le sens où leurs actions sur l’or
et l’argent, ou sur les juniors minières, les ont ruiné de la même manière
qu’une hyperinflation aurait pu le faire ».
Parmi
les autres passages intéressants se trouve le récit par Dominic
d’une conversation passée avec un Malais instruit et fortuné à bord d’un
avion, au sujet de la possibilité pour les nations asiatiques de suivre le
chemin des pays occidentaux, où l’investissement sur les métaux précieux et
leur usage s’est dissipé, et de la manière dont les gens pensent encore
aujourd’hui que la livre est échangeable contre de l’or.
Le
passage le plus éloquent se trouve à la fin, lorsque Ned dit avoir annoncé à
un riche investisseur, qui n’investit sur l’or et utilise ses propriétés
résidentielles pour se protéger de l’architecture financière actuelle, que
l’immobilier est une couverture peu liquide. « Il n’a pas apprécié, et il s’est contenté de me fixer du
regard l’air de dire ‘Ne me regardez pas avec ces airs de grand défenseur de
l’or’ ». Si vous voulez comprendre pourquoi les Occidentaux
n’achètent pas d’or, la dissonance cognitive de type « mais il n’a pas
apprécié » peut tout expliquer.