Les obligations ne se transformeront pas en déluge d’espèces

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Published : April 06th, 2017
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Category : Crisis Watch

J’ai beaucoup apprécié mon entretien Skype – l’une des merveilles de notre temps, qui nous permet de communiquer avec des amis à des milliers de kilomètres de chez nous - avec Greg Hunter, de chez www.usawatchdog.com.

Malheureusement, Greg m’a déstabilisé dès le début de notre entretien, avec une question à laquelle je n’étais pas préparé – je m’attendais à discuter de l’argent et de sa possible monétisation au Mexique.

La question qui m’a momentanément dérouté a été, sans vouloir la transposer mot à mot, quelque chose comme « Qu’en est-il de ce nuage noir de dette que vous percevez comme suspendu au-dessus du monde ? Que se passera-t-il quand il commencera à pleuvoir sur nos têtes ? »  

Quand les nuages se libèrent de leur humidité, il pleut. Mais lorsqu’un nuage de la dette est « saturé », pour ainsi dire, il ne pleut pas des espèces, contrairement à ce que j’ai spontanément répondu : « Nous subirons un véritable déluge de Noé d’espèces ». Pardonnez-moi mon erreur !

Quand le nuage de la dette suspendu au-dessus de l’humanité verra une majorité des propriétaires de cette dette – qui consiste principalement en des obligations – chercher à vendre leurs obligations, il y aura plus de vendeurs d’obligations que d’acheteurs, et les prix commenceront à chuter.

Le déclin initial de la valeur des obligations en poussera beaucoup à craindre une chute de prix de long terme, et de plus en plus de vendeurs apparaîtront.

En très peu de temps – la peur est très contagieuse – les vendeurs excèderont de loin les acheteurs d’obligations, et leurs prix s’effondreront – de nombreuses obligations n’auront plus aucune valeur, et d’autres en perdront une grande partie.

La débâcle des obligations détruira des trillions de dollars de ce que les propriétaires d’obligations pensaient être du capital.

C’est là ce que je pense éventuellement voir arriver. Les obligations ne se transformeront pas en espèces. Elles deviendront poussière.

Nous n’aurons pas de déluge de Noé d’espèces. Nous nous retrouverons perdus dans un Sahara d’obligations sans valeur.

 

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