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Que réserve l’avenir aux gens ordinaires ? Le féodalisme

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ShtfPlan
From the Archives : Originally published January 11th, 2017
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Category : Editorials

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Commentaire de l’éditeur : Il est difficile d’expliquer quand, ou comment, le prochain effondrement sera déclenché, mais toutes les conditions sont désormais optimales pour son arrivée.

Ce qui est certain, c’est que les technocrates qui cherchent à contrôler l’avenir façonnent déjà la société post-effondrement. L’élite de Davos compte parmi ses rangs beaucoup d’individus qui souhaiteraient établir un « revenu de base universel » dans tous les pays du monde, et forcent les populations vers un réseau digital au sein duquel les espèces deviennent peu à peu obsolètes, mais aussi vers une société où la propriété privée est illégale. 

Ils imaginent pour nous un avenir dans lequel il nous faudra emprunter ou louer tous les biens dont nous aurons besoin auprès de corporations ou du gouvernement, si tant est que nous soyons autorisés à les obtenir.

Rendez-vous à l’évidence, le revenu de base universel est une forme de féodalisme

par Daisy Luther

Que réserve l’avenir aux gens ordinaires ?

Le féodalisme.

Et ils l’accueilleront à bras ouverts, convaincus d’avoir embrassé un système intelligent et juste capable d’éliminer la pauvreté. La cupidité, l’habilitation et le manque d’ambition qui semblent aujourd’hui inhérents à tant d’individus les pousseront à se laisser entraîner volontairement vers un monde de servitude.

Voici où je veux en venir.

Avez-vous déjà côtoyé des gens qui tiennent des propos tels que,

« Je ne peux pas me le permettre, mais je le mérite… »

« Posséder [insérer objet matériel ici] est un droit fondamental… »

« Être privé de ce droit ne me dérange pas si je le perd pour le bien commun… »

Le problème, c’est que ce que nous méritons vraiment, c’est de vivre librement nos rêves.

  • Nous méritons ce que nous gagnons.
  • Nous méritons de voir nos vies, notre liberté et notre propriété protégées.
  • Nous méritons la liberté de vivre nos vies comme bon nous semble et de prendre les décisions que nous souhaitons tant que nous n’entravons la vie, la liberté et la propriété de quiconque.

Personne ne nous doit quoi que ce soit de plus.

Un certain nombre de personnes sont prêtes à abandonner leur liberté pour que quelqu’un d’autre s’occupe d’elles.

Beaucoup de gens ne sont pas d’accord avec cette liste de droits.

Ils pensent mériter une subsistance simplement parce qu’ils respirent. Comme le stipule un gros titre de Gawker, Un revenu de base universel est l'utopie que nous méritons.

L’idée d’un revenu de base universel pour tous les citoyens gagne du terrain de par le monde. Est-elle trop belle pour être vraie ? Je me suis entretenu avec l’auteur d’un nouveau livre sur les tenants et aboutissants du rêve utopique qu’est le revenu de base universel. Ce mouvement a gagné du terrain cette semaine après que l’association GiveDirectly a annoncé publiquement l’établissement d’un projet pilote de dix ans et de 30 millions de dollars qui vise à offrir un revenu minimum à un village kenyan et à en étudier les effets. En tant que solution anti-pauvreté, le revenu universel attire aussi bien les gens les plus démunis d’Afrique que les Scandinaves relativement aisés et les Américains qui perdent leurs emplois face aux robots.

Il est vrai qu’en surface, obtenir de l’argent contre rien du tout puisse sembler intéressant.

Mais quels seraient les véritables résultats d’un revenu de base universel ?

Le féodalisme, la servitude et l’esclavage.

Nous en reviendrions au féodalisme du Moyen-Âge. Il est vrai que nous continuerions de vivre dans des bulles de micro-efficacité moderne plutôt que dans des cabanes. Nous continuerions aussi d’avoir des emplois relativement modernes plutôt que de nous remettre à élever des moutons pour le maître du domaine.

Mais finalement, nous ne serions propriétaires de rien, parce que la propriété privée serait abolie pour tous sauf pour la classe dirigeante. Nous n’aurions plus la capacité d’avancer en termes de vie personnelle. Nos chemins seraient tracés, et toute déviation serait lourdement découragée.

Les gens deviendraient complètement dépendants des gouvernements et de la classe dirigeante pour toutes leurs nécessités : nourriture, logement, eau, vêtements. Quel meilleur moyen de contrôler le peuple que de rendre l’acquiescement nécessaire à la survie ?

(Si vous êtes comme moi et qu’un avenir de servitude n’est pas ce que vous souhaitez, il vous faut prendre votre indépendance entre vos propres mains. Suivez ce lien pour accéder à des guides gratuits.)

Par simple souci de comparaison, voyons cet exemple de vie paysanne au Moyen-Âge.

La période historique qui s’étend du Ve au XVe siècle est connue sous le nom de Moyen-Âge. A cette époque, l’Europe était dominée par le système féodal. Ce système était la manière dont les 10% les plus riches (les nobles) contrôlaient les 90% les plus pauvres (les serfs ou paysans).

On estime que plus de 90% de la population européenne était paysanne. Une majorité des paysans étaient essentiellement des esclaves. On leur fournissait un petit logement sur une terre de qualité inférieure, et leur offrait la protection des nobles propriétaires du terrain. En retour, ils travaillaient pour le domaine, cultivaient la terre sans récompense, payaient des taxes et n’avaient aucun contrôle sur leurs vies. Certains paysans étaient « libres » et possédaient de petites entreprises : forgerons, charpentiers, boulangers, etc. Ils obtenaient la protection de leur seigneur grâce à des versements en argent, en biens et en services.

Les paysans n’avaient que peu de droits. Ils pouvaient faire l’objet de taxes à tout moment, étaient obligés d’utiliser (et de payer pour) les services offerts par le seigneur tels que les moulins et les fours, et avaient à demander la permission de se marier, de déménager ou d’éduquer leurs enfants.

Chaque année, les paysans se voyaient demander de livrer le plus gros de leur production à leur seigneur. Les paysans n’étaient pas autorisés à posséder quoi que ce soit qui était susceptible de rendre leur vie moins pénible, comme des bœufs ou des chevaux, par exemple. Un paysan n’était pas propriétaire de la terre sur laquelle il vivait, et était obligé de vivre là où on lui disait de vivre, et de cultiver comme on lui demandait de le faire. Il n’était pas autorisé à chasser sur le domaine de son seigneur, et le braconnage était un crime passible de peine de mort. Il n’était pas autorisé à couper du bois pour faire du feu, ou à ramasser des branches pour se réchauffer. Un paysan ne pouvait pas posséder d’armes – qui étaient réservées à l’armée de la noblesse, destinée à contrôler les paysans et à faire taire la moindre demande de dignité et d’indépendance.

Une majorité des paysans semblaient satisfaits de cet arrangement, parce qu’ils recevaient en échange la protection de leur seigneur. Ce dernier était dans l’obligation de les protéger des maraudeurs et des barbares, et de leur fournir suffisamment de terres pour leur permettre de survivre (lisez-en plus ici.)

Les gens seront pris au piège par la servitude parce qu’ils croient mériter un certain mode de vie.

Ces quelques dernières années, le système éducatif a inculqué un certain sens d’habilitation aux étudiants. Et voilà qu’aujourd’hui, les chefs d’Etats comptent sur ce sentiment pour forcer la société vers une petite cage dorée.

Le Forum mondial pour l'économie a lieu tous les ans à Davos, en Suisse. C’est lors de ce forum que quelques milliers de dirigeants politiques et économiques se réunissent pour discuter de notre avenir.

Si vous me pensez folle de comparer le revenu de base universel à un état de servitude, attendez de voir ce qui est ressorti du forum de cette année.

Ida Auken, une politicienne danoise qui contribue au Forum économique mondial, ne pense pas que nous devrions être propriétaires de quoi que ce soit. Elle est d’avis que nous devrions renoncer à notre intimité au sein même de nos foyers, que les espèces ne sont pas nécessaires, et que même nos pensées et nos rêves ne nous appartiennent pas vraiment. Vous pourrez en apprendre plus sur ses idées d’un avenir parfait dans un article qu’elle a elle-même rédigé pour la réunion annuelle du Global Futures Council, intitulé Welcome to 2030. I own nothing, have no privacy, and life has never been better.

Dans son article, Auken idéalise le féodalisme et les individus qui pensent « mériter » certaines prestations telles que le revenu de base universel et qui, pour elle, accueilleront à bras ouvert cette perte d’individualité et de liberté.

Je vous conseille de visionner la vidéo ci-dessous. Il y a des choses qui ne s’inventent pas.

Pour plus d’informations concernant l’idée de société futuriste féodale, regardez le documentaire Obsolete, disponible gratuitement avec un abonnement à Amazon Premium.

 

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A l'époque les 90% de paysans n'avaient pas notre niveau d'instruction (même s'il y aurait à redire!), ils n'avaient pas Internet pour échanger et des tas d'autres possibilités ou technologies à leur disposition. Si le fond de la nature humaine n'a peu ou pas changé, la forme oui. Maintenant nous élisons nos seigneurs (!) et contrairement à ce que d'aucuns pensent, notre ennemi n'est pas la haute finance mais les médias. Difficile de comparer les deux époques mais pour la populace, le piège est identique. Il y aura toujours des hurluberlus comme Ida Auken, le tout est d'arriver à la canaliser, c'est ça le vrai combat. Cependant des gens comme elle doivent bien savoir que les Jacqueries ont existé de tous temps.
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Grave et effrayant, mais diablement dans l'air du temps de l'idéologie qui se répand ! Il est encore temps de se préparer, profitons-en !
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C'est très grave , mais les gens sont des moutons dociles et demandeurs!
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A l'époque les 90% de paysans n'avaient pas notre niveau d'instruction (même s'il y aurait à redire!), ils n'avaient pas Internet pour échanger et des tas d'autres possibilités ou technologies à leur disposition. Si le fond de la nature humaine n'a peu o  Read more
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