Kennedy rencontre le premier ministre Israélien David Ben Gurion
(4) Kennedy était opposé aux projets d’Israël de développer l’arme nucléaire. Sa position intransigeante a mis en colère le premier ministre Israélien David Ben Gurion, et lui a attiré les foudres du Mossad. Un Israël armé de la bombe atomique était l’objectif ultime de ceux qui contrôlaient les réserves de pétrole et de gaz au Proche-Orient. Kennedy était conscient des intentions d’Israël de terroriser le Proche-Orient d’un Armageddon nucléaire.
‘Le premier ministre Israélien David Ben Gurion, qui a régné sur le pays depuis sa formation en 1948 jusqu’à sa démission le 16 juin 1963, en voulait tant à Kennedy de refuser à Israël de devenir une puissance nucléaire qu’à la fin de sa carrière, il a demandé au Mossad de comploter l’assassinat du président Américain. Ben Gurion était convaincu que la survie d’Israël était en grand danger. Dans l'une de ses dernières lettres à Kennedy, il a écrit ceci : ‘Cher Président, mon peuple a le droit d’exister, et son existence est en danger’.
Au cours des jours qui ont précédé la démission de Ben Gurion, lui et Kennedy ont été impliqués dans un débat secret litigieux sur la capacité nucléaire d’Israël. Leur désaccord a finalement escaladé pour se transformer en une guerre de mots qui a été virtuellement ignorée par la presse. Ethan Bronner a écrit au sujet de cette bataille secrète entre Kennedy et Ben Gurion des années plus tard, dans un article publié par le New York Times le 31 octobre 1998. A l’époque, ces conversations étaient toujours classées confidentielles par les Etats-Unis. La raison en est peut-être que la frustration et la rage de Ben Gurion étaient si intenses – et son pouvoir si grand en Israël – qu’elles aient pu être au cœur de la conspiration d’assassinat’. [4]
[4] http://www.john-f-kennedy.net/mossadandtheassassination.htm
