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Rase campagne III

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Published : January 31st, 2012
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Category : Editorials

 

 

 

 

Dernière ligne droite avant l’élection présidentielle. Les candidats, déclarés ou non, rivalisent de propositions censées nous sortir de la crise. Mais aucun n’ose aller à l’encontre des idées étatistes. Petit décryptage hebdomadaire de la langue de bois et de la mauvaise foi habituelle de nos politiciens.


• Le suspens est fini. Nicolas Sarkozy sera bien le candidat de l’UMP à la prochaine élection présidentielle. L’acte de candidature n’a pas été formulé directement mais Nicolas Sarkozy a affirmé ne pas vouloir se dérober à son «rendez-vous avec les Français». Alors pourquoi ne pas lever officiellement le voile ? Question de stratégie. En restant le plus longtemps possible dans le rôle du président, il marque son territoire : celui de l’expérience de l’homme en place. Rien de bien nouveau. Mitterrand et Chirac avaient opté pour la même attitude, respectivement en 1988 et 2002. Mais les deux anciens présidents avaient bénéficié de la cohabitation pour user leur principal adversaire qui était également leur premier ministre. Sarkozy n’a pas ce luxe. Il devra défendre son bilan. Pas évident, même s’il n’hésitera pas à se cacher derrière la crise pour expliquer les déficits monumentaux du pays et la croissance anémique, celle-là même qu’il voulait, fraîchement élu, aller chercher avec les dents.


La rafale de réformettes annoncées dimanche a un but : crédibiliser l’image d’un président qui agit face aux incertitudes de l’époque. Certes. Mais comment expliquera-t-il que ces réformes, annoncées comme importantes, n’aient pas été engagées plus tôt dans le quinquennat ? Et comment expliquera-t-il qu’aucune de celles entreprises depuis 2007 n’ait réellement abouti ? Ce sera difficile. D’autant que Nicolas Sarkozy n’est pas apparu bon pédagogue et ses références incessantes à l’Allemagne ne plaisent pas forcément aux Français, qui se sentent culturellement bien loin des Germaniques.


Le président ne devrait pas l’oublier : les Français l’ont élu parce qu’ils souhaitaient une rupture profonde avec la France « rad-soc » immobile des années Chirac. Pas pour une série de réformettes uniquement destinées à occuper l’espace médiatique. Cinq ans plus tard, l’ogre étatique est toujours aussi gourmand. L’annonce, très prévisible de la hausse de la TVA, n’a pas été accompagnée d’une baisse drastique de l’État. On est loin de ce que doit être une vraie rigueur, où les efforts concernent toutes les couches de la Nation. Pour l’instant, le contribuable est bien seul...


En mars 2007, Nicolas Sarkozy avait osé se définir comme libéral. Dimanche, au moins, il a eu l’honnêteté d’affirmer, clairement et par deux fois, le contraire.


Ainsi va le politicien, au gré de ce qu’il pense être les courants porteurs de voix.


  Huit chaînes de télévision ont diffusé simultanément l’intervention de Nicolas Sarkozy. Le téléspectateur qui voulait y échapper avait droit sur la TNT au Grand Bazar et à C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule. Amusante coïncidence.


• L’intervention du président-candidat de dimanche avait la mission de clore la folle semaine hollandaise des médias français. François Hollande a bien su occuper un espace vide la semaine dernière. Mais ne nous leurrons pas : l’engouement qu’il a suscité relevait davantage d’un soulagement que d’un réel engouement, celui de constater qu’il n’était peut être pas aussi mauvais qu’on aurait pu le penser. Et  probable qu’il ne s’agisse  que d’une simple tocade de janvier !


• François Hollande est un homme intelligent qui a bien préparé sa campagne. Mais son programme peinera à résister à la réalité. La crise de l’euro atteindra son point culminant à la fin du mois mars, quand la Grèce devra faire face à une nouvelle échéance. Alors que la crise risque de s’intensifier en Europe, suffira-t-il de continuer à promettre la création d’euros-bonds ? La vraie question de cette campagne est : la France est-elle structurellement prête à retrouver rapidement sa compétitivité économique dans une Europe qui sera profondément modifiée par la crise ? Le fait qu’aucun candidat ne l’évoque ne signifie pas forcément que la réponse est positive.

 

 

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Noël Labelle est journaliste professionnel depuis une dizaine d’années. Observateur attentif de la vie politique française, il a notamment couvert l’élection présidentielle de 2007 pour Le Quotidien Indépendant du Luxembourg. Il est aujourd’hui rédacteur en chef d’Agefi Magazine, en Suisse.
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Les politiciens et les couches-culottes ont ceci en commun qu'il faut en changer régulièrement.

Et pour les mêmes raisons.
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Merci à l'auteur pour cet article.
Le programme présidentiel de François Asselineau offre des "réelles" propositions.
A voir sur: http://www.u-p-r.fr
Rien à voir avec l'UMPSVertModem; c'est la première fois qu'une personalité politique ne me donne pas l'impression que l'on se moque de moi (pour rester poli).

JmA
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Allez, on voit souvent des commentaires de nouveaux qui nous expliquent les talents de Francois Asselineau, totalement inconnu au bataillon mais surreprésenté dans ces colonnes.

Je suis allé chercher son CV, que vous découvrirez ci dessous ou au lien suivant :

http://www.u-p-r.fr/francois-asselineau

Je lis : HEC, énarque, Bercy, Gerard Longuet, Balladur, Francoise de Panafieu, Hervé de Charette, Juppé, rencontre avec le Pape et l'empereur du Japon, Nelson Mandela, tout ca.

Inspection des finances, Charles Pasqua, conseil général des Hauts de Seine, mairie de Paris.

Bref, vous avez compris. Du pur sang bleu de la politique française à l'ancienne, pédigree impeccable des énarques, conseillers de celui ci, ayant rencontré celui là, mais n'ayant strictement rien d'autre à leur actif que la capacité à évoluer dans le système, à ronger le fromage.

Jamais vu une entreprise, ayant fricoté avec tous les voyoux des hauts de Seine sans meme avoir décroché un marocain.

Pas plus reluisant que les autres. Franchement, vous ne trouvez pas qu'il faudrait commencer à les mettre à la retraite anticipée, tous ces ringuards profiteurs du système ?

Et je ne parle pas de leur retraite de parlementaire ou de membre du conseil d'état, vous m'aurez compris.

Allez, c'était bien essayé, JMA mais franchement, on commencera à discuter ici de Francois Asselineau lorsqu'on connaitra sa position sur les relations entre la banque et la politique, et ce qu'il compte faire pour nous faire sortir de l'Europe et revenir à l'étalon or.


CV DUDIT ASSELINEAU


François ASSELINEAU est né le 14 septembre 1957 à Paris.

Bachelier scientifique mention Très Bien, Diplômé d’HEC Paris en 1980, il a été reçu au concours d’entrée à l’ENA à l’issue de son service national en 1982.

Sorti deuxième de la voie d’administration économique en 1985 (Promotion Léonard de Vinci), il a choisi le grand Corps de l’Inspection générale des finances.

Il a notamment été chargé de mission auprès du Président du Crédit National puis chef du bureau Asie-Océanie à Bercy avant d’être appelé, en 1993, comme conseiller pour les affaires internationales au cabinet de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur du gouvernement Balladur.

En juin 1995, il devient directeur du cabinet de Françoise de Panafieu, ministre du Tourisme, dans le gouvernement Juppé – I, puis en janvier 1996 chargé de mission au cabinet d’Hervé de Charette, ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Juppé – II, où il est en charge de l’Asie, de l’Océanie, de l’Amérique latine et des questions économiques. À ce titre, il prépare sur le fond les voyages du président de la République et du ministre des affaires étrangères, notamment en Chine, au Japon, en Asie du sud-est et en Amérique latine. Il rencontre et participe aux entretiens avec de nombreux dirigeants de la planète, depuis le Pape Jean-Paul II jusqu’à l’Empereur du Japon, et de Nelson Mandela aux chefs d’État brésilien, argentin, saoudien, chinois (Jiang Zemin, Li Peng), vietnamien, indonésien, etc.

Après la dissolution de l’Assemblée Nationale en 1997, il rejoint l’Inspection des finances et se rapproche de Charles Pasqua lorsque celui-ci décide, en janvier 1999, de présenter une liste aux élections européennes de juin pour protester contre la ratification sans référendum du traité d’Amsterdam. Quelques mois plus tard, François Asselineau devient directeur chargé des affaires économiques et internationales au Conseil général des Hauts-de-Seine, présidé par Charles Pasqua, puis son directeur de cabinet de 2000 à 2004. Nicolas Sarkozy, qui devient Président du même Conseil général en avril 2004, l’écarte en le nommant Délégué général à l’intelligence économique à Bercy, poste qui sera vite supprimé parce que ses analyses, bien qu’irréfutables, ne sont pas les bienvenues.

François Asselineau, actuellement Inspecteur général des finances et professeur dans plusieurs écoles de commerce, s’est engagé en politique en 1999, en adhérant pour la première fois à un parti, le Rassemblement pour la France (RPF), dans lequel il espérait retrouver un renouveau du gaullisme. Membre du Bureau National, directeur des études et porte-parole de ce parti, François Asselineau est élu Conseiller de Paris en mars 2001 sur une liste qu’il conduisait dans le XIXe arrondissement (15,8% des voix au second tour, en triangulaire contre le candidat socialiste et contre le candidat RPR-UDF).
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Plus ringuard c'est difficile. Directeur de cabinet de Charles Pasqua, je n'oserais pas le mettre dans mon CV
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Pasqua c'est la ligne la plus franchouillarde du panel politique français ! Et gaulliste pour le reste !
Et escroc pour le solde.

Cynique avec cela. Rappelez vous sa formule célèbre : "mes promesses n'engagent que ceux qui y croient".

J'entends bien que l'homme politique est un charognard qui s'accomode fort bien d'un certain niveau de pourriture. Mais là, tout de même, c'est franchement noseabond.

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@Libertador

à vous lire:
"... lorsqu'on connaîtra sa position sur les relations entre la banque et la politique ..."

il apparaît clairement que vous ne vous êtes même pas donné la peine de visionner ses conférences ni d'écouter la présentation de son programme.

Il est vrai que j'ai du m'élever au dessus de mes nombreux a priori pour trouver la patience d'écouter son message, ce que je ne regrette pas du tout.

Cordialement,

JmA
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Cher Nebadon

Je vous remercie de votre réponse, j'avoue que je l'attendais pour confirmer ou infirmer ma ferme opinon.

J'ai fait des recherches sur votre candidat sur internet, mais n'ai rien trouvé d'intelligible ni de lisible, à part deux ou trois textes ennuyeux à mourir sur des sites alternatifs aux couleurs bariolées. J'ai cru y comprendre son opposition à l'Europe et sa volonté de sortir de l'OTAN, deux (très bons) points.

Je regrette que son discours soit essentiellement oral et visuel, et qu'il exprime par la video, je n'ai aucun gout pour ce media dont la vitesse de transmission de l'information est trop lente pour moi.

Si vous avez un texte interessant à me fournir, je serai ravi de le lire.
Pour le reste je maintiens : son CV n'inspire aucune sympathie ni crédibilité.

Cordialement.
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Très cher Liberator,

Il est vrai qu'à lire le CV d 'Asselineau, je n'aurais qu'une réaction: "au secours!!!".

Pourtant il y a dans son approche beaucoup d'éléments qui me semblent être valides, importants et urgents. Pour en citer quelques uns (de mémoire):
sortie de l'UE (entre autre pour une reprise de la maîtrise de la création monétaire)
sortie de l'OTAN (bras armée de l'oligarchie financière), le recours au référendum d'initiatives populaires, la prise en compte des votes blancs, la limitation des mandats électifs, la fin de cette loi martiale qu'est le plan vigie-pirate,....

Voyez aussi ce qu'il dit de la télé-surveillance, ou de cette mascarade de "lutte anti-terroriste".

Il y a sur le site de son parti des articles de fonds et d'actualité ainsi un lien vers la version PDF de son programme (mais il semble ne pas fonctionner, du moins depuis mon ordi).

Franchement ça m'a vraiment surpris que quelqu'un avec un tel parcours propose un tel programme; ça vaut le détour.

Toujours aussi cordialement,

JmA
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Merci

Et allez donc. La reprise en main de la planche à billets.

Vous avez regardé un peu les articles et les commentaires sur ce site ? La planche à billets aux mains des politiciens est LA CAUSE majeure des crises à répétition dont nous sommes las.

Votre candidat est un énarque pur sang ayant raté sa carrière politique et tentant de se faire une niche sur des thèmes mineurs qu'il croit porteurs. Zéro chance

Salutations

Ps : par ailleurs, je maintiens que vous êtes un faux nez payé pour faire sa promotion. Vos remarques racoleuses à la fin de chaque remarque "Franchement ça m'a vraiment surpris que quelqu'un avec un tel parcours propose un tel programme; ça vaut le détour." sont des copier/coller des posts mis par les larbins payés par les sociétés de produits de beauté pour animer les forums des sites de gonzesses.

Viva la Revolucion !
Et sans votre Assoupline.



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D'un autre coté avoir été dans le sérail permet d'en avoir une vision juste et en connaître tous les mécanismes. J'ai eu la patience d'écouter son programme; il est précis et tout-à-fait justifié; il donne des solutions exactes entre sur la manière de sortir légalement et juridiquement solidement de ces traquenards. Ce peut être un faux nez mais dans tous les sens; il peut avoir été déçu puis écoeuré de ce qu'il a constaté. Son vrai problème est dans son niveau de sondage qui le rend peu crédible.
Pour une fois, nous voilà d'accord !
Et sur plusieurs points en plus :
- Apprendre à connaître Monsieur Asselineau réclame de la patience, vous l'avez dit. Il faut en effet prendre le temps de lire son long programme et de visionner ses passionnantes conférences.
- Qu'il soit issu du sérail le rend à mon sens plutôt crédible.
- Les solutions qu'il propose sont excellentes et juridiquement justes.
- Je pense comme vous que c'est un authentique patriote qui a été déçu, puis écoeuré, de ce qu'il a vu en travaillant dans les cabinets ministériels.
Alors certes, Monsieur Asselineau ne fait pas de bons scores dans les sondages, mais comment le pourrait-il ? Il n'est invité sur aucun média d'importance, il se fait une petite réputation, progressivement, par le net et le bouche-à-oreille ; mais il trace sa route avec constance et détermination.
Avant d'être grand, ne faut-il pas être petit ?
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Voici la version pdf du programme de Monsieur Asselineau :
http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/01/Programme-presidentiel-Francois-Asselineau.pdf
Prenez le temps de le lire, vous verrez que les solutions proposées sont uniques, originales et dignes d'intérêt.
Cordialement.
P.S : Je ne suis pas payé pour faire sa promo. J'ai découvert Monsieur Asselineau tout seul et c'est le seul homme politique qui m'ait redonné envie de voter.
P.P.S : Qu'il n'ait aucune chance, je m'en tape. On ne vote pas pour quelqu'un parce qu'il a une chance de gagner. Les élections ne sont pas le tiercé.
P.P.P.S : En effet, son C.V n'inspire pas vraiment sympathie ; par contre, il le rend crédible.
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En effet. J'ai eu une impression semblable. Celle qu'enfin on me parlait, en tant qu'électeur, comme à un adulte.
Evidemment, cela a sa contrepartie : il faut passer des heures à visionner ses conférences et à écouter ses patientes explications.
Sinon, il reste l'UMPS-Vert-Modem-FN-FDG : des paquets de lessive, qui se vendent à coup de slogans, le temps d'une coupure de pub.
Asselineau est un peu à la politique ce qu'Arte est à la télé...
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Attention danger immédiat sur la capitulation en rase campagne et la future vassalité des pays européens
...Le MES confie le pouvoir exécutif européen au FMI

Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), qui doit être ratifié tout prochainement, garantit par traité les nouvelles prérogatives exorbitantes reconnues au FMI, et donc à Washington, le plus gros détenteur de droits de vote au sein de l’institution financière (Voir notre précédent article).

En effet, un article du traité[2] impose un recours systématique au FMI pour toute aide allouée également par le futur MES. Si cette disposition n’a pas, stricto sensu, force de droit positif pour le moment, elle pourrait devenir opposable aux Etats membres par la force du droit international coutumier, et ce faisant, d’une éventuelle décision en ce sens de la Cour de justice de l’Union européenne. Une règle est qualifiée de « coutumière » si elle reflète une pratique étatique étendue, représentative et pratiquement uniforme et acceptée comme étant le droit. Rappelons que la Common law et le droit coutumier sont particulièrement prépondérants dans le monde anglo-saxon et en particulier dans la sphère financière...

http://c1point2vues.blogspot.com/2012/01/fmi-le-nouveau-gouvernement-europeen-la.html

Il s'agit bien pour les prostitués politiques aux affaires de gager l'or de la France , de brader les actifs nationaux au profit de la ploutocratie bancaire.

Les bourgeois aveugles comme les prolétaires zombis seront largement cocufiés par l'amalgame UMPSVertModem.
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@ D.
Intéressant.
Préconiseriez-vous un engagement massif dans la Marine ?
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Et vous ?
A la lecture du MES , Vous devez avoir votre idée , non ?
Si la Marine est notre seul espoir en face de ces crapules traitres à la nation.
Face à ces politiciens de tout bord aux affaires ,traitres depuis la création de l'argent dette le 3 janvier 1973 , son extension à toute l'Europe par l'article 123 du traité de Lisbonne et jamais dénoncé comme disposition anticonstitutionnelle par le parlement ou le sénat.
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Je n'ai jamais considéré qu'un politicien puisse incarner un espoir.
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Alors , que reste-t-il ?
Bon , je sais bien qu'en tant que journaliste vous êtes payés pour propager la doxa des actionnaires du canard.
Votre crédibilité est celle d'un employé du système.
C'est peu...
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Marrant ça.

Et vous, cher D. vous êtes le faux nez de qui ? Votre coté systèmatiquement négatif laisse souvant à penser qu'il y a un objectif caché derrière vos remarques...
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Cher Hansel ,pour lutter contre ce système de voleurs/criminels organisés , il n'est pas nécessaire d'être un faux nez.
Contrairement à tous les larbins payés pour le faire.
Au fait , vous avez lu :

http://www.24hgold.com/francais/actualite-or-argent-les-failles-du-systeme-bancaire-a-reserves-fractionnaires.aspx?article=3273317642G10020&redirect=false&contributor=Thorsten+Polleit.

Vous voyez , que des crapules en col blanc.
Non ?
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Ah mais je partage, et à 1000% !

La différence est que je considère ces crapules de "banquiers à reserve fractionnaire" comme des parasites qui n'ont rien à voir ni à faire avec un système libéral ou capitaliste, et que leur alliance (mainmise ?) sur l'appareil d'Etat est une des choses les plus dangereuses qui soit.


"Le socialisme n'est rien d'autre que le capitalisme dégénéré de capitalistes en faillite"

HL Mencken

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Alors , nous sommes du même avis , si ce n'est l'indispensable et fondamentale suppression des parenthèses qui encadrent "mainmise".
Le système bancaire à la haute main et ne conclue pas d'alliance avec les politiciens aux affaires dont les clivages ne sont que de façade pour faire croire à un multipartisme.

La preuve sur les fondamentaux du système :

- L'arnaque de la dette publique
- L'escroquerie des réserves fractionnaires (qui permettent de réaliser l'arnaque de la dette)

Tout le monde glauque des crapules politiques est bien d'accord sur la technique du vol organisé et fait la sourde oreille quand un manant en parle.
Ce serait gênant pour eux d'avoir à s'expliquer là dessus , alors on peut les traiter de crapules sans problèmes.
Ils n'entendent rien.
Le problème est que dorénavant leur cupidité sans limite fait exploser la société.
C'est normal que sur le pont des premières on ignore que l'eau à envahi les cales , Les autistes continuent à y faire des ronds de jambe .Mais le bateau coule.
La société est en voie de décomposition rapide.
Il y aura certainement uns guerre civile.
On va bien rigoler quand les gueux importés massivement par le patronat comme "chance pour la France " vont razzier les beaux quartiers.


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D'accord sur tout, y compris sur les risques de guerre civile, sauf une chose.

Je ne pense pas un instant que les gueux iront "razzier les beaux quartiers". En pratique ils ont tendance à se massacrer entre eux et éventuellement à toucher les banlieues juste à coté, rien de plus, regardez par exemple aux Etats Unis.

Ils sont allés jusqu'à Versailles en 1789 par exeption, et pour ramener le roi à Paris.

A moins que cela ne dégénère en révolution et en terreur, mais j'en doute.
Je crois que c'est l'appareil d'état qui fait mainmise sur le système bancaire : voir qui dirige les banques y compris les BC ; et puis, en ayant fait partie (il y a longtemps) je le sais.
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C'est un peu l'histoire de la poule et de l'oeuf (d'or).

L'histoire a commencé avec la création de la banque centrale d'Angleterre en 1694, lorsque des banquiers ont proposé au roi de financer toutes ses guerres en échange du monopole de l'émission de monnaie.

C'est à cette date que la monnaie est devenue dette, et que la relation incestueuse a commencé.

Les banquiers y ont vu leur intéret, au propre et au figuré, et les politiciens un moyen de financement illimité.

Le XX° siècle et le début du 21° ci ont véritablement été le siècle des banques centrales, qui ont intégré l'intégralité des banques dans leur cartel (il n'y a plus de banques aujourd'hui n'ayant pas adhéré aux cartel des banques centrales).

A partir de 1971 le système s'est emballé, n'ayant plus la contrainte de l'or, pour arriver à la croissance exponentielle des produits dérivés et des bilans des banques centrales que l'on voit aujourd'hui, et qui court chaque jour un peu plus rapidement à sa ruine, et à la notre.

Cela dit, la durée moyenne d'une monnaie papier depuis l'aube des temps est de 18 ans, nous en sommes à 41 depuis 1970. C'est un résultat exceptionnel, mais il a fallu intégrer toute la planète dans le système pour le faire.

Avec les conséquences à venir dont nous sommes tous conscients.
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Mais aujourd'hui, du moins en France, ce sont bien seulement des ex-hauts fonctionnaires qui dirigent les banques ! Alors la poule a gobé l'oeuf.
Le résultat dramatique de maintenant peut être expliqué historiquement (même si le papier lui-même ne remonte pas à l'aube des temps)
mais ce qui nous intéresse aujourd'hui ce n'est pas le/les responsables mais bien la solution pour en sortir !
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La solution est simple, vous le savez comme moi, et implique le retour à une monnaie ayant une valeur intrinsèque, une "hard money" comme disent les anglo saxons.

La solution est également inéluctable.

La seule variable est le temps, et la souffrance, qu'il faudra attendre et endurer avant que l'orgueil et la cupidité n'aient brulé toutes leurs cartouches (et toutes nos ressources) et cèdent le pas à la loi du marché.
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Et pour cause.

La politique est l'ensemble des procédés par lesquels des hommes sans prévoyance mènent des hommes sans mémoire

Jean Mistler
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Celle dont l'anagramme du nom est "amène le pire"?
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La Marine ne propose pas de sortir de l'Union Européenne. Elle propose de sortir de l'euro sans sortir de l'U.E, ce qui est impossible, sauf à violer les traités signés et ratifiés. Le seul a avoir une position cohérente et juridiquement sereine sur ce point est Monsieur Asselineau.
Donc : si vous ne voulez pas du M.E.S, qui en effet revient à brader l'or de la France (car si rien n'est gagé, quel est l'intérêt de se prêter à soi-même ? voir par exemple ceci :
http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/12/scandale-la-france-gage-lor-de-la.html), si vous ne voulez pas du M.E.S disais-je, votez Asselineau. Et aidez-le à obtenir ses 500 signatures (quel scandale, ces signatures !!!).
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Hier, sur la 5 la discussion a pris un tour intéressant : s'opposent deux candidats aux "solutions" différentes à partir d'un constat unique.
La Gauche prône la relance par la consommation
La Droite par l'investissement
Donc rien de nouveau sous le soleil français. Dans les deux cas l'état et ses profiteurs restant les grands gagnants jusqu'à la chute finale qui ne saura tarder.
C'est la chute finale..... devrait être leur hymne commun.
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Sarkozy n'a jamais été un libéral, ni quoi que ce soit d'ailleurs. Il se définit comme un pragmatiste, c'est à dire un homme sans idées ni autre conviction que son talent et sa Chutzpah lui permettront de trouver une solution au coup par coup et de se tirer d'affaire à chaque fois.

Mauvais profil pour un chef d'Etat.
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Il nous faut nous trouver un "Churchill" ; et, dans ce pays délétère ça ne va pas être facile. Alors allons toucher le fond de la décadence avant le coup de pied de la remontée.
Pour le coup je ne vous comprends pas. Pourquoi avoir ce vieux réflexe français de la recherche de l'homme providentiel ?

Les hommes providentiels n'existent pas. Il n'y en a pas, il n'y en aura jamais, il n'y en a jamais eu. La France et les français ont juste besoin d'être moins administrés. "Laissez nous faire, laissez nous passer", comme l'ont répondu les industriels à qui Colbert demandait comment relever l'économie du pays.

Par ailleurs, votre choix de Churchill ne me semble pas particulièrement opportun. Churchill a semé les graines de l'effondrement socialiste de la Grande Bretagne après guerre en passant un accord en 1940 avec la gauche, dans lequel il lui abandonnait l'économie en échange d'avoir son soutien pour la conduite de la guerre.

Il a fallu attendre Margaret Thatcher pour arrêtre le déclin. J'espère que nous trouverons mieux que Churchill pour la France, s'il faut trouver quelqu'un.
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Justement un "Churchill" accélérera la décadence et donc le temps pour la remontée. Une Thatcher dans l'état actuel de la France provoquerait une révolution CGT/gauchiste.
Mon pessimisme actuel sur ce sujet m'a peut-être empêché de voir en Mitterrand II le Petit cet agent accélérateur.
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La problématique provient à mon sens du système de désignation des élites, qui n'a rien à voir avec le mérite et tout à voir avec l'escroquerie, au sens de l'article 313-1 du code pénal.

Nous nommons donc pour nous gouverner les plus aptes à mentir et à voler.

Et donc de mon point de vue la participation à une élection en tant que votant relève du recel.

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@Josey Wales
Entièrement d'accord avec vous sur Sarkozy. Il n'a jamais été libéral. D'ailleurs, la droite française a toujours été très méfiante à l'égard du libéralisme.
Entièrement d'accord également à propos de l'homme providentiel. Les Français doivent cesser de tout attendre d'un individu. Je vous signale d'ailleurs la publication, le 2 février, de «L'Homme providentiel» (Seuil), de Jean Garrigues. L'historien y retrace cette obsession française pour le sauveur. Très intéressant, surtout en cette période électorale.
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Et pourquoi un homme providentiel ? De mémoire c'est une femme qui a sauvé la France <(:-)))> Jehanne
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@Philvar
L'histoire se répète rarement.
Je doute que la candidate la mieux placée dans les sondages puissent être considérée comme «providentielle».
Et petite confidence : contrairement à la bergère que vous évoquez, elle n'est ni mystique, ni pucelle...
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Et l'humour alors ? j'ai pourtant fait : <(:-)))>
Et puis y'a pas plus truqué que l'histoire !
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Le libéralisme est impossible en France, parce qu'il butte sur le caractère national.

Le français est affecté d'un des 7 péchés capitaux, et l'un des pires, l'envie. C'est ce trait de caractère qui lui rend insupportable tout ce qui s'élève au dessus de son niveau, d'où sa tendance naturelle à couper des têtes.

Le libéralisme implique l'acceptation de la compétition et de ses résultats, ce qui est incompatible avec le trait décrit plus haut.

Comme le disait Audiard dans ce qui reflète parfaitement cet esprit : "La chance existe, sinon comment expliquerait on la réussite des autres ? "

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Et il n'y a pas grand chose non plus pour tirer la moyenne vers le haut.

Comme le disent les Belges, le terme "français moyen" est un pléonasme.
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En effet. J'ai eu une impression semblable. Celle qu'enfin on me parlait, en tant qu'électeur, comme à un adulte. Evidemment, cela a sa contrepartie : il faut passer des heures à visionner ses conférences et à écouter ses patientes explications. Sinon, i  Read more
boutros - 2/1/2012 at 3:28 AM GMT
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