« … 95% de la monnaie envoyée en Grèce est en fait passée brièvement par la Grèce pour s’en retourner dans les poches de ses créditeurs, ou pour être plus clair, des banques. L’argent des contribuables est passé par la Grèce, pour refinancer des banques… L’austérité est devenue un effet secondaire des politiques générales de refinancements bancaires dont personne ne veut être responsable. C’est là ce qui se passe réellement. Pourquoi continuons-nous de nous bercer d’absurdités ? Personne ne veut porter le fardeau du plan de sauvetage gigantesque du système bancaire européen qui a duré six ans. L’austérité n’était qu’une couverture. Si l’Union européenne et l’euro ne font rien pour améliorer la qualité de vie d’une majorité des citoyens, alors à quoi servent-ils ? C’est la question à laquelle personne n’a jamais répondu. … les Hampton ne sont pas défendables. Ils sont une région très riche de Long Island, proche de la mer, et de très basse altitude. Un jour viendra, les gens prendront les armes. Ce qui est évident, c’est que chaque parti social-démocrate d’Europe ait besoin de trouver une nouvelle raison d’exister. Parce que, comme je l’ai dit au cours de ces vingt dernières années, ils ont vendu leur électorat de base contre quelques flotteurs centraux qui ne les protègent pas et se moquent de ce qu’ils deviennent. Parce que les seules offres sur leurs agendas sont une réduction de taxes et du niveau d’austérité pour ceux qui en profitent déjà, et une austérité et une série d’excuses pour les autres. » Mark Blyth
« … 95% de la monnaie envoyée en Grèce est en fait passée brièvement par la Grèce pour s’en retourner dans les poches de ses créditeurs, ou pour être plus clair, des banques. L’argent des contribuables est passé par la Grèce, pour refinancer des banques… L’austérité est devenue un effet secondaire des politiques générales de refinancements bancaires dont personne ne veut être responsable. C’est là ce qui se passe réellement.
Pourquoi continuons-nous de nous bercer d’absurdités ? Personne ne veut porter le fardeau du plan de sauvetage gigantesque du système bancaire européen qui a duré six ans. L’austérité n’était qu’une couverture.
Si l’Union européenne et l’euro ne font rien pour améliorer la qualité de vie d’une majorité des citoyens, alors à quoi servent-ils ? C’est la question à laquelle personne n’a jamais répondu.
… les Hampton ne sont pas défendables. Ils sont une région très riche de Long Island, proche de la mer, et de très basse altitude. Un jour viendra, les gens prendront les armes.
Ce qui est évident, c’est que chaque parti social-démocrate d’Europe ait besoin de trouver une nouvelle raison d’exister. Parce que, comme je l’ai dit au cours de ces vingt dernières années, ils ont vendu leur électorat de base contre quelques flotteurs centraux qui ne les protègent pas et se moquent de ce qu’ils deviennent. Parce que les seules offres sur leurs agendas sont une réduction de taxes et du niveau d’austérité pour ceux qui en profitent déjà, et une austérité et une série d’excuses pour les autres. » Mark Blyth
Bien que je ne sois pas d’accord avec chaque point soulevé par Mark Blyth, son diagnostic des problèmes de l’Europe tombe dans le mille.
Je suis tout à fait conscient que les sous-titres puissent parfois être erronés, parfois outrageusement. Mais bon nombre des erreurs ont été corrigées.
Pas de stimulus, pas de projet particulier, pas d’action officielle, pas de théorie monétaire suffisamment efficace pour revitaliser l’économie.
C’est là la leçon que nous avons pu tirer du New Deal de Roosevelt. Sans tout cela, il n’y aura pas de reprise possible : c’est un sine qua non. Il est impossible de relancer une économie lorsque les structures politiques et financières sont systématiquement corrompues, et que les élites sont occupées à les piller et à dissimuler leur butin à l’étranger.