Mes lecteurs sauront certainement que je suis plutôt sceptique quant aux rapports qui stipulent que l’Espagne serait entrée en phase de reprise économique.
J’ai par exemple écrit cet article le 18 septembre dernier : Spain on Track to Meet Budget Targets Says Economy Minister; Data Strongly Suggests Otherwise
Le mythe de la reprise
De récentes informations nous prouvent que ce ne sont que des absurdités. Voici une traduction d’un article publié par El Economista au sujet des questions autour de l'amélioration des services bancaires.
Les idées largement répandues selon lesquelles la Banque d’Espagne aurait entamé son projet de redressement ont été sérieusement remises en question mercredi, après la publication des chiffres du mois de juillet. Le taux de délinquance globale a atteint un nouveau record avec 12% (et a nettement dépassé 14% si on inclut le crédit transféré à la structure de défaisance), avec un taux atteignant jusqu’à 31% pour les promoteurs. Mais le plus inquiétant, c’est l'escalade des défauts de paiement de prêts hypothécaires, qui ont pour la première fois atteint 5%. Il s'agit d'une très forte accélération sur un an. Ce taux était de 3,23% en 2012. Que ‘les Espagnols cessent de manger avant de cesser de payer leur hypothèque’ est un sujet redondant. Mais voilà que cet argument bat de l’aile face aux chiffres. Le taux de défaut des constructeurs a atteint 18,624 milliards d’euros, et a joué un rôle important dans la reclassification des restrictions imposées par la Banque d’Espagne. Ce phénomène se poursuivra au cours des mois à venir, puisque les banques ne se verront forcées d’adopter officiellement les mesures de reclassification qu’après le 30 septembre.
Les idées largement répandues selon lesquelles la Banque d’Espagne aurait entamé son projet de redressement ont été sérieusement remises en question mercredi, après la publication des chiffres du mois de juillet. Le taux de délinquance globale a atteint un nouveau record avec 12% (et a nettement dépassé 14% si on inclut le crédit transféré à la structure de défaisance), avec un taux atteignant jusqu’à 31% pour les promoteurs.
Mais le plus inquiétant, c’est l'escalade des défauts de paiement de prêts hypothécaires, qui ont pour la première fois atteint 5%. Il s'agit d'une très forte accélération sur un an. Ce taux était de 3,23% en 2012.
Que ‘les Espagnols cessent de manger avant de cesser de payer leur hypothèque’ est un sujet redondant. Mais voilà que cet argument bat de l’aile face aux chiffres.
Le taux de défaut des constructeurs a atteint 18,624 milliards d’euros, et a joué un rôle important dans la reclassification des restrictions imposées par la Banque d’Espagne. Ce phénomène se poursuivra au cours des mois à venir, puisque les banques ne se verront forcées d’adopter officiellement les mesures de reclassification qu’après le 30 septembre.
Les actes de délinquance ont été sous-estimés, et les mensonges ne viennent que d’être admis.
C’est bien entendu un gros progrès. Mais si je peux me permettre, a quels autres ‘progrès’ devons-nous encore nous attendre ?