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ph11
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>Le « chômeur volontaire » et ses ennemis, 2 : chômage et rationalité  - Nils Sinkiewicz - 
«Perplexe parce qu'en définitive, je constate que déréguler au maximum pour "s'émanciper de la tutelle de l'Etat" (tiens, encore une émancipation, décidément...)»

Non. Déréguler n'est pas simplement de l'émancipation, mais la libération. Cette tutelle de l'État se fait par la violation du droit fondamental des individus par coercition. Les réglementations ne s'appliquent pas toutes seules, il faut des personnes derrière et des sanction en cas d'infraction. De plus, c'est coûteux et pour un résultat théorique contesté, justifié idéologiquement et arbitrairement.
Les libéraux veulent moins de réglementations car il n'y a rien qui démontre leur utilité et rien ne justifie fondamentalement que l'État se mêle des choses sociales ou économiques. Est-ce seulement dans la nature de l'État de faire cela ? Qu'est-ce que l'État ? Est-ce une sorte de génie dont le but est de réaliser tous nos souhaits, d'assurer notre bonheur ou juste un groupe d'homme possédant une police pour imposer leurs vues, taxer les travailleurs à leur profit, ou encore une société de service de sûreté nationale ? Il serait bien de répondre à cette question, ce qu'est l'État plutôt que de se focaliser sur ce qu'on aimerait qu'il soit.

« ca mène assez souvent (très souvent ?) à l'apparition de monopoles de fait et de cartèles »

Ce qui est empiriquement faux. Les cartels, les monopoles sont le fait d'avantages légaux, de protectionnismes, de subventions, brevets… L'histoire économique démontre que c'est lorsque l'État intervient que les monopoles se créent.
Il y a aussi des monopoles dans les marchés libres, mais ceux-ci ne durent jamais.

Vous savez, ce n'est pas parce qu'il y a des problèmes qu'il y a forcément des solutions et que l'État est cette solution. La vie est faite principalement de problèmes, un licenciement, une bêtise, un crime, un vice, un voisin emmerdant, un mauvais conjoint, un tremblement de terre, une rupture amoureuse, la mort, la vieillesse… Ce ne sont que les aléas de la vie. Faut-il que l'État organise notre vie amoureuse parce que nous ne sommes pas capable de la gérer au mieux ?
L'État doit déjà gérer le crime. Le fait-il efficacement ? A-t-il seulement résolu la criminalité dans le pays ? Non. Il ne fait qu'apporter un appoint dans la vie et créer une force de dissuasion du crime. Rien que résoudre le crime complètement serait impossible, je parie même qu'on serait en faillite avant même d'atteindre le 0% de criminalité vu que la politique étant une action économie, elle est soumise aux rendements décroissants.

Est-ce que l'État doit aider ? Oui, il doit le faire, mais ce ne seront jamais que des aides de marge. Cependant, cela a un coût et en plus cet argent est mal acquis car imposé. De plus l'acquérir finit par créer d'autres problèmes utilitaires et moraux, car rien ne se crée, tout se transforme.
Et comme ces moyens sont limités, il faut faire un choix et prendre les mission les plus utiles et les gérer rigoureusement ; pas faire comme le fait actuellement l'État français, qui gère de façon dilettante et où l'inefficacité ainsi que le détournement du bien public semblent être les mots d'ordre…


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3963 days ago
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Beginning of the headline :Suite de l’article précédent L'expression « chômage volontaire » évoque inévitablement des gens paresseux, indifférents aux vertus du travail et passés maîtres dans l'art d'exploiter la générosité de l'État-providence. Le portrait paraît d'autant plus réaliste que les chômeurs volontaires sont perçus comme minoritaires... Read More
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