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Lolo27
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>Démocratie et séparation des pouvoirs !…  - Charles Sannat - Au Coffre
"lorsque partout nous abdiquons l’ensemble de nos pouvoirs et de nos libertés, lorsque nous laissons les lobbies et les groupes d’intérêts privés diriger nos vie, alors nous pouvons affirmer sans le moindre doute que nous avons quitté le champs de la démocratie pour rentrer dans celui de la dictature..."

Des textes comme ceux de Machiavel; de la charte des Illuminatis (dont j'ai retranscris ici sous un autre article des extraits issus du "Secret de la réserve fédérale); de Mandell House avec son "Moi Philip Dru, administrator"; du "Meilleur des Mondes"; ou de "1984"; tous basés sur l'observation du fonctionnement humain, il faut bien le dire, me dégoûtent ! Quand Machiavel écrit "Le Prince" et l'offre à Laurent le Magnifique, il lui offre sur un plateau d'argent, grâce à ses observations du genre humain, les armes de la manipulation.

A vrai dire, ce ne sont pas tant les textes en eux-mêmes qui me dégoûtent car je trouve enrichissant d'apprendre le mode de fonctionnement humain. En principe, ces textes devraient même servir aux gens de mise en garde : "Soyez attentifs car l'esprit humain fonctionne comme ceci ou comme cela donc soyez vigilants pour ne pas tomber dans le piège". Et d'ailleurs, des institutions (écoles primaires, secondaires et unifs) dignes de ce nom devraient précisément attirer l'attention sur ce fait pour développer l'esprit critique des jeunes et/ou futurs citoyens. Cela devrait commencer dès l'école primaire, ne fut-ce que par le jeu !!! Les enfants sont, par nature, d'esprit ouvert. Ils adorent apprendre et jouer et sont encore très curieux de la vie. A quelques exceptions près, à l'école primaire, ils aiment encore la vie et n'ont pas encore été démolis.

Actuellement, l'élitisme est essentiellement basé sur la QUANTITE d'infos qu'un esprit peut emmagasiner sans véritable remise en question du dogme (sinon, pas de diplôme ! En Belgique, pas mal de profs à l'unif sont aussi des politiciens voire des ministres !); pourtant, il me semble que ce qui compte vraiment, c'est la QUALITE de la curiosité; le degré d'avoir envie d'apprendre et de s'y intéresser donc aussi le questionnement et l'éventuelle remise en question lorsqu'elle s'impose.

Ce qui me dégoûte, c'est que, bien au contraire, le contenu de ces textes aient été mis en application par des ESPRITS CYNIQUES et que ceux-ci ont réussi à gangrener le monde entier ! Et à l'analyse, on remarque aussi que leurs cibles préférées pour instiller leurs idées cyniques de dépravation sont les adolescents car, à cet âge-là, ils on un grand besoin de s'identifier à un groupe et de faire "comme tout le monde".

"Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste"

Sauf que de nos jours, le plus inculte des incultes a tout à sa disposition pour s'informer (bibliothèques, Internet, etc.), se cultiver, tenter de comprendre et ne plus être une victime du système. Seulement, ce n'est pas à l'école qu'on va le pousser à réfléchir et à avoir envie de faire un effort dans ce sens. Et ce n'est pas non plus un hasard que les fonds pour la culture et l'enseignement soient les premières choses qui passent à la trappe quand des dictatures s'installent. Quand ce ne sont pas carrément les livres que l'on brûle (cf. Hitler et Mao Tse Tung).

Le pire ennemi des dictatures est celui qui pense par lui-même !

C'est pourquoi, aujourd'hui plus encore, tout citoyen éveillé se doit d'ouvrir les yeux des endormis (même les endormis de 50, 60, 70 ou 80 ans, il n'est jamais trop tard); de trouver un moyen de les pousser à aller voir d'autres infos que celles qui passent à la télé et de les pousser à lire des ouvrages intéressants contenant des références bibliographiques et/ou faisant référence à des documents historiques ! C'est parfois fastidieux mais "mille fois sur le métier remets ton travail !".

Il y en aura toujours qui auront du mal à se réveiller (ceux chez qui les matins sont si pénibles), mais au final, ils finiront par ouvrir les yeux quand même. A moins d'être déjà morts, c'est forcé !

Pour ma part, je suis heureuse d'avoir réussi à faire en sorte que mon fils de 16 ans lise "Le meilleur des mondes" et "1984". Bien que très Iphone (c'est de son âge), il a au moins un minimum de lucidité. Et ces lectures l'ont tellement interpellé qu'il en a publié des extraits sur... "Facebook". Mais au moins, il en parle avec ses "potes", nous en parlons à la maison. Et même si, parfois, je le "saoûle", au moins il est au courant. Et dans le rap, c'est lui qui m'a fait découvrir des jeunes qui pensent, qui voient et qui se rebellent intelligemment (le rap "réfléchi" qu'il appelle cela).

Je vois dans l'existence même de ce "rap réfléchi" plutôt comme un signe optimiste car il existe dans les plus jeunes générations des jeunes qui ne se laisseront pas faire.

La loi de la dynamique s'appliquera aussi tôt ou tard à ces esprits cyniques qui gagnent... pour l'instant. Mais plus ils oppresseront les peuples, plus ceux-ci se réveilleront et résisteront. Et puisque la dictature économique est désormais mondiale, le réveil sera aussi mondial et donc grandiose !

"Surtout pas de philosophie."

Si déjà on arrive à inoculer aux jeunes (et même aux plus âgés) le virus de la lecture, ils arriveront d'office, tôt ou tard, à la philosophie. Un ouvrage qui pourrait d'ailleurs les intéresser pour commencer c'est "Philosophie en série" de Thibault de Saint-Maurice qui prend la série télé comme prétexte pour en faire le point de départ d'une réflexion philosophique. C'était intelligent d'écrire un tel ouvrage. ^^

;-)


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3749 days ago
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Beginning of the headline :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Lorsqu’une autorité politique se confère le droit quelles qu’en soient les raisons de juger de l’humour (fut-il pas drôle ou déplacé) ou d’autres choses, sous prétexte d’ailleurs qu’un individu sort de l’humour pur pour rentrer dans le champs politique, et de censurer, c’est évidemment une dérive autoritaire et dictatoriale. Parler de politique est un droit aussi sacré d’ailleurs que celui de faire de l’humour. Opposer la parole de l’humoristique... Read More
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