 "Je reste dans la recherche de bonnes terres agricoles mais quel parcours du combattant pour trouver de la bonne terre. Incroyable !!! par contre si je veux de la terre de merde qui il y a 50 ans servait de décharge celle-ci est à vendre et pour une bouchée de pain."
Oui, il est difficile de trouver de bonnes terres agricoles. Sur ce sujet, je suis désormais plus au fait, et je vais vous partager ma récente expérience, expérience qui se déroule en Centre-Bretagne, et qui donc peut être bien différente selon l'endroit où se localisent ces terres.
Premièrement :
il faut savoir qu'ici, la terre lorsqu'elle est à vendre (rare) est presque aussitôt déjà vendue.
En effet, les porchers se jettent dessus pour augmenter leur plan d'épandage (lisier) et leur permet donc d'augmenter leur production, et d'avoir de la nourriture (maïs et céréales) en plus et qui coûte moins cher que l'aliment vendu par les coopératives. Les prix flambent donc rapidement, et autant dire qu' elle s'arrache!
La S.B.A.F.E.R commence à mettre le Hola, car si ça continue, on se dirige droit vers des fermes monstrueuses.
Chez les producteurs de lait, c'est la même chose, car avant 2014 certaines parcelles permettaient d'augmenter les quotas (quantité de production) de lait. Désormais les quotas étant illimités, il faut bien des terres pour nourrir toujours plus de bétail, pour produire toujours plus de lait. Mes parents sont bien contents de quitter ce systeme devenu fou (retraites dans 7 ans). Ma tante (qui travaille avec eux) a 42 ans et arrêtera son activité en même temps qu'ils partiront à la retraite. Quant à mon frère et moi, mes parents nous en ont bien dissuadés de reprendre l'affaire, et je les comprend !
Deuxièmement:
- Il faut savoir qu'il y a des gens qui sont prioritaires pour l'achat de ces terres.
Pour les terres, appartenant à un particulier et exploitées par un agriculteur. Le particulier vendeur devra donner priorité à l'agriculteur. Le notaire lui envoyant une lettre le prévenant de cette vente avant tout le monde.
Troisièmement :
- L'agriculteur ( si la terre ne lui appartient pas) aura le droit de continuer a exploiter la terre, quand bien même cette terre change de propriétaire. Les actions en justice pour faire exécuter une fin de bail sont très longues (cour d'appel, cassation, ect...)
A titre d'exemple, mon oncle qui n'est pas agriculteur mais propriétaire de 10 hectares, n'a pas pu obtenir l'exploitation de sa propre terre bien qu'étant marié à ma tante agricultrice. Après plus de 10 ans de "justice" l'autre agriculteur conserve le droit d'exploiter jusqu'à sa retraite.
Quatrièmement :
Bien des terres sont des propriétés foncières en indivision (plusieurs personnes propriétaires), lorsqu'une personne souhaite se séparer de sa part. Les autres propriétaires sont privilégiés pour l'acquisition de cette parcelle. Viennent ensuite les héritiers de ces proprios.
Pour l'agriculteur exploitant, rien ne change quant à l'exploitation de cette terre, changement de propriétaire ou pas, qu'il soit lui même proprio de cette terre, en partie, ou pas du tout.
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| Beginning of the headline :Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !
Le 17 septembre 2013, Willem-Alexander, roi des Pays-Bas, lors d’une allocution devant le Parlement néerlandais, déclarait le plus sérieusement du monde que « l’État-providence classique se transforme lentement mais sûrement en une société de participation. À tous ceux qui le peuvent, il est demandé de prendre ses responsabilités pour sa propre vie et pour son entourage ». Évidemment, sous nos latitudes où tout va bien et où nous sommes au pays d... Read More |
