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Jean de Peyrelongue
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>Une monnaie saine est-elle une mauvaise idée ?  - George F. Smith. - Barbarous Relic

L'or et les billets


La vie implique un coût pour entretenir son corps, ses biens et son environnement, qui se détériorent avec le temps. On doit " gagner sa vie à la sueur de son front ". Tout ces travaux au cours de la vie ont un solde positif ou négatif. Si le solde est positif, la richesse est augmentée, si non il y a destruction de richesse. Ce solde est notre contribution aux générations futures.

Cette richesse, le capital que l'on a reçu, ce sont des maisons, des terres plus ou moins productives, des forêts plus ou moins bien entretenues, un environnement plus ou moins propre, des outils de production et de transport, des infrastructures, des maisons de commerce. (a) L'or intemporel devrait servir à mesurer la valeur de cette richesse et en faciliter les transferts.

Les échanges, qui servent à maintenir le corps et la valeur du capital, sont nombreux. Ce nombre est une mesure de la température de la vie, qui s'échauffe avec l'activité. Mais la résultante de ces échanges peut être nulle, positive ou négative. Ces échanges peuvent n'avoir rien créer, voire même détruit de la richesse. C'est pourquoi pour financer tous ces échanges, il faudrait un moyen de paiement éphémère, que j'ai appelé des " billets ". Éphémère car régulièrement, tous les trois mois par exemple, on apurerait les comptes de ces échanges. Les personnes ayant un solde positifs recevraient de l'or et les autres devraient en donner. Les papiers, les " billets " ayant servi à faciliter ces échanges seraient alors détruits. La conclusion de ces échanges ne devrait jamais être reportée indéfiniment et en aucun cas être transférée aux générations futures.

Si la température devient de la fièvre, cela traduit par boulimie, obésité et excès d'excrément, donc une pollution excessive. Apurer les comptes tous les trois mois, a l'effet d'une purge. Les éléments malades sont obligés de consommer leur capital pour payer leurs abus. Quand ils n'en ont plus, ils se trouvent exclus des échanges, leur température baisse et ils doivent à nouveau produire pour pouvoir consommer. La fréquence de ces purges évite en générale que la fièvre devienne chronique et la maladie, mortelle.

Pour que la population en moyenne ne s'appauvrisse pas, il faut que la richesse croisse au moins au rythme de la population et afin d'éviter l'inflation ou la déflation de la valorisation du capital, il faut que le stock d'or évolue aussi au rythme de la richesse. La paresse avec laquelle on laisse le capital se dégrader, les catastrophes naturelles et nos folies guerrières sont inflationnistes, car elles augmentent le ratio entre l'or disponible et le capital existant.

Quand on est vieux et que l'on a besoin des autres pour survivre, il faut payer avec son épargne les services demandés. On achète alors avec du capital, un service éphémère. Si cela permet de transférer son capital à ses enfants, cela me semble bien mais il ne faut pas devenir un trou noir, qui absorbe et détruit tout. Mobiliser trop de ressources dans un but non productif est destructeur de richesse.

(a) Le développement de certaines techniques, qui rendent la vie plus facile, celui des connaissances ou la création d'œuvres d'art, qui libèrent, ouvrent et épanouissent sont aussi des richesses transmises d'une génération à l'autre. Comme telles, elles devraient être valorisé par un retour envers leurs auteurs, ingénieurs, savants ou artistes. Il est vrai que la valorisation de ces éléments n'est pas chose facile. Une technique qui permet de tuer ses semblables plus rapidement, un savoir qui permet de les manipuler aisément, une œuvre d'art qui fait sortir tous les mauvais côtés de l'homme sont des coûts et non pas des valeurs ajoutées.

Mais richesse ou coût, c'est le marché, motivé par la mode, les intérêts et les passions, souvent peu avouables, qui va les valoriser.



Richesse et appropriation


La richesse est crée par le travail mais biens des travaux ne sont que des coûts et l'appropriation de la richesse est une fonction indépendante du travail.

La première façon de s'approprier les richesses a toujours été la violence et le pillage. Très proche de cette manière de faire, on trouve souvent le pouvoir, qui confisque les biens de ses sujets et l'église qui leur vend des indulgences pour leur ouvrir la porte du paradis. Puis vous avez des entrepreneurs, des hommes qui ont des idées, qui osent et savent utiliser le travail des autres pour avoir un effet de levier. Enfin vous trouvez les usuriers, qui viennent vous aider à mettre en place vos idées ou satisfaire vos envies et qui vous ruinent par leurs agios.

Une trop grande concentration de la richesse est un système aussi peu efficace pour en créer qu'un système où la richesse est répartie uniformément. Ce sont des systèmes peu motivants car dans le premier, le prince veut tout contrôler afin de ne pas voir quelqu'un venir ébranler son pouvoir et dans le second, l'état vient vous prendre le fruit de votre travail pour le redistribuer à la communauté. La création de richesses nécessite la liberté et la possibilité de bénéficier du fruit de son travail.



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3046 days ago
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Beginning of the headline :Les gouvernements ne supportent pas l’idée d’une monnaie saine. Pire encore, les gens en général ne la supportent pas non plus. Les gouvernements la détestent parce qu’elle limite leur champ d’action. Les gens la détestent parce qu’elle signifie être responsables de leur propre survie et se reposer sur leurs propres ressources plutôt que celles du gouvernement. Une monnaie saine ne peut être imprimée, et les gouvernements qui ne peuvent pas imprimer ne peuvent pas acheter beaucoup de voix. Ils ont tendance à laisser par terre ce qui y tombe... Read More
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