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Les emprunts russes en France

300 000 Français possédent des « emprunts russes » . Cet article est destiné à tous les autres, pour leur expliquer notre revendication d’une indemnisation décente depuis de longues années. Hier la Russie était pauvre. Aujourd’hui elle est riche par son pétrole et son gaz qui font rentrer par milliards les dollars dans les caisses de la Banque de Russie.

Prêter à la Russie, c’est prêter à la France... ou l’histoire des emprunts russes

Qui n’a pas eu un père, un grand-père, un arrière grand-père qui avait dans ses papiers des emprunts russes ? Qui n’a jamais entendu comment un membre de sa famille avait perdu toute sa fortune après la grande guerre ? Après une guerre de quatre ans, beaucoup de Français se sont retrouvés ruinés après avoir "un peu trop" écouté les propos angéliques de l’Etat, des banques et des médias financiers.
Nous essaierons dans cette fiche d’expliquer les raisons de cet engouement pour une épargne venue du froid, et comment cet épargne a disparu d’un trait de plume en 1918. Les étapes d’après spoliation seront également étudiées avec le "remboursement symbolique" ces dernières années de l’Etat russe aux porteurs d’emprunts.
De 1867 à 1917. Prêter à la Russie, c’est prêter à la France. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la France est isolée à tout point de vue en Europe. Les tensions avec son voisin allemand se font sentir davantage chaque jour. La France tout logiquement cherche donc à développer une alliance de poids sur le territoire européen. C’est la Russie de l’époque qui deviendra cette "bouée de sauvetage" diplomatique.
En 1867, les compagnies de chemins de fer russes lancent en France un emprunt nommé "Nicolas" pour la construction de nouvelles voies en Russie. Rappelons que la Russie de l’époque avait un besoin important de capitaux, lié à des investissements forts coûteux. Cet emprunt n’a pas été le premier. En 1822, l’Etat russe avait émis en son propre nom un emprunt en France.
1870. La France est en guerre contre l’Allemagne. Les tensions qui s’étaient accentuées entre les deux pays ont trouvé leur point de non-retour avec l’annexion de l’Alsace-Lorraine à l’Allemagne. Outre cette annexion militaire (Traité de Francfort - mai 1871), la France a été contrainte de verser à l’Allemagne, au titre des indemnités de guerre, cinq milliards de francs or. A l’époque, il était de coutume d’humilier le perdant. La France fera de même après la Première Guerre mondiale avec l’Allemagne. Cette défaite militaire et la volonté de reconquérir l’Alsace-Lorraine incitent les gouvernement français successifs à chercher les bonnes grâces de la Russie. Cette dernière est d’autant plus réceptive que leur source principale de capitaux, l’Allemagne, s’est tarie. Les Allemands investissent désormais sur leur territoire et les exportations de capitaux se font plus rares. A l’époque, la Russie était aussi considérée comme un pays très peu solvable par les autorités.
1882 : signature de l’alliance tripartique Allemagne - Autriche Hongrie - Italie. La France est définitivement isolée en Europe continentale. Elle doit à tout prix obtenir une alliance avec la Russie pour éviter tout conflit armé qui serait dévastateur pour son territoire. Ce rapprochement aboutira en 1892 à la signature d’une convention militaire entre la Russie et la France. En cas d’invasion de la France par l’Allemagne, la Russie devra ouvrir un front à l’Est.
Durant toute la fin du XIXe siècle, le gouvernement français mettra tout en œuvre pour nouer de bonnes relations avec l’Etat russe. Comment ? En prêtant d’importants capitaux à la Russie prélevée sur le budget de l’Etat français ? Non. L’Etat français qui, à l’époque, devait supporter son propre développement économique a choisi de consolider les relations avec la Russie avec l’argent des épargnants français.
La Russie va émettre sur le territoire français un nombre incalculable d’emprunts, soit des emprunts d’Etat, soit des emprunts de collectivités, soit des emprunts liés aux compagnies de chemins de fer. Ces emprunts permettront à la Russie de créer des dizaines de milliers de kilomètres de lignes de chemin de fer, d’ouvrir le Transsibérien, de développer de nouvelles industries (chimie) et de plus anciennes (mines). Des entreprises françaises renommées investissaient dans les états satellites de la Russie, marché d’avenir. L’argent français a permis à la Russie de se développer très fortement en quelques années. Sans cet argent, l’Etat russe n’aurait pu atteindre son niveau technologique.
Pendant trente ans, le gouvernement et les médias français vont encourager les épargnants français à investir un total de près d’un tiers de l’épargne française en Russie. Un tiers de l’épargne française était placé en Russie pour un montant d’environ 15 milliards de francs or. De 1887 à 1913, l’exportation nette de capitaux correspondait à 3,5% du PNB de la France. A l’époque, l’expression "ne pas mettre tous ces œufs dans le même panier" ne concernait pas les "emprunts russes".
"Prêter à la Russie, c’est prêter à la France !" Cette phrase est tirée d’affiches publicitaires incitant les épargnants à acheter des emprunts russes. Les risques de solvabilité de l’Etat russe qui avaient conduit l’Allemagne à arrêter tout prêt à la Russie ne semblaient pas entacher l’optimisme des gouvernements français. 1897 accentua même le phénomène. Le rouble se rattache à l’or et accroît ce caractère de sécurité.
Outre une campagne gouvernementale massive pour favoriser les emprunts russes, les médias français ont insisté lourdement sur l’intérêt d’aider la Russie. Plus tard, on apprendra que ces mêmes médias ont été grassement payés pendant plusieurs années par l’Etat russe qui leur versait de très agréables commissions. Les banques n’étaient pas en reste. Lors de toute émission d’emprunt, la banque est rémunérée via des frais qu’elle perçoit à chaque fois qu’un investisseur décide de participer à cet emprunt. Pour le seul Crédit Lyonnais, on estime que 30% des profits réalisés avant 1914 l’étaient grâce aux seuls emprunts russes. De telles sommes expliquent, en grande partie, la surdité des établissements bancaires et leur manque de communication et de transparence financières.
Les emprunts russes garantissaient à leur détenteur une "sécurité à 100%" (soutenus par l’Etat Français) et des performances intéressantes au regard du marché financier de l’époque. Les émissions des emprunts se sont accélérées pour ralentir au début du XXe siècle. A l’époque, l’épargne d’un Français était sa bouée de sauvetage pour ce que l’on n’appelait pas encore retraite. Il n’était ainsi pas rare de voir une famille placer toutes ses économies dans des emprunts russes, comme on les aurait placées dans des emprunts d’Etat français. En 1999 la Russie nous a octroyé une aumône de 280 francs pour chacun de nos titres.

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23 réactions à cet article    


  • LE CHAT LE CHAT 20 février 2007 11:37

    les billets de banque du temps de Nicolas II ne valent plus grand chose non plus ! j’en ai quelques uns , il fallait avoir de sacrés portefeuilles à l’époque ! smiley envirom 25cm X 15cm pour un 500 roubles ........


    • Jean (---.---.29.228) 11 avril 2007 00:22

      Sauf qu’un emprunt d’Etat ça garde sa valeur ad-eternam. En fait le problème est différent. L’Etat Français (Chirac, cet adorateur de l’URSSS) a tiré un trait au nom de tous les Français sur cet emprunt moyenant 2 millards de francs en tout me semble-t-il a se partager entre les possesseurs de ces coupons. Le problème de ces coupons, c’est qu’ils sont garantis par l’Etat français. Donc il faudrait ne pas avoir accepté le dédommagement de Chirac, et de plus porter plainte contre l’Etat Français pour spoliation. Le Royaume-Uni n’a jamais accepté ce règlement, et pour eux qui ont accepté, je crois qu’ils ont reçu dix fois plus que les Français, pour moins de valeurs d’emprunts. les autres continuent à réclamer leur dû devant la justice internationale. Il est fort possible qu’ils obtiennent ce qu’ils demandent maintenant que les Russes ont de quoi payer.


    • troll (---.---.82.132) 20 février 2007 13:48

      ahahah mort de rire ! smiley

      ben les bolchos alors on est plus prets a etre communistes et partager son argent avec les russes !... si on regarde le niveau de vie moyen en Russie, ils peuvent encore en faire des bons de souscription pour les communistes francais !...

      bref quand on croit a des conneries, il faut assumer !... smiley


      • faxtronic (---.---.127.45) 20 février 2007 14:00

        tu porte bien ton nom, les emprunts russes furent avant la revolution bolchevique, sale rat de merde.


      • vermondois (---.---.27.160) 20 février 2007 14:23

        Monsieur Troll : je crois que vous ne comprenez rien à rien. Comme le dit Faxtronic aprés vous , les emprunts russes c’était avant la révolution bolchevique, avant 1917. Pas aprés smiley Les porteurs d’emprunts russes qui ont donnés leurs économies à l’époque N’AVAIENT JAMAIS ENTENDUS PARLER DE COMMUNISME smiley Vous aviez de bonnes notes en histoire-géo Mr Troll ??


        • Romain Baudry 20 février 2007 14:51

          Le sujet est intéressant, mais il pose surtout la question de savoir jusqu’à quel point on peut demander réparation pour des dommages subis par des antécédents et liés à des évènements historiques. L’Histoire est pleine de pillages, d’expropriations et de ruptures de contrats. Si les descendants de ceux qui en ont souffert ont tous droit à réparation, la communauté internationale devrait d’urgence créer des milliers de tribunaux, former juges et avocats à la pelle et se préparer à des débats animés qui occuperont certainement le restant de ce siècle. Les Indiens d’Amérique ont été privés de leurs terres, les Juifs européens du Moyen-Age ont été frappés par des impôts injustes, les victimes de l’esclavage ont travaillé sans rémunération...

          Les emprunts russes ne remonte pas si loin que cela, mais la décision du gouvernement bolchévique d’interrompre leur remboursement a déjà 90 ans. Je ne pense pas qu’aucune personne ayant souscrit à un emprunt russe soit actuellement encore en vie.

          Bien entendu, les conséquences financières se sont répercutées sur leurs descendants, mais qui pourrait chiffrer le préjudice d’un individu vivant aujourd’hui, dont l’arrière-grand-père aurait été ainsi spolié près d’un siècle plus tôt ?

          Il ne faut pas non plus oublier que les évènements du XXème siècle ont fait énormément de victimes. On pense bien sûr avant tout aux morts et aux blessés, mais il y a aussi beaucoup de gens qui ont vu leur propriété être détruite ou volée et n’ont pas pu obtenir réparation.

          Donc, même si je comprends très bien que les personnes qui ont hérité d’un emprunt russe cherche à faire valoir les droits de leurs arrière-grands-parents, il me semble qu’il est temps de ranger cette injustice parmi les nombreuses autres que compte l’Histoire. Pour ceux qui, à l’époque, ont cru aux promesse de la Russie et de la France, il est de toute façon trop tard.


          • (---.---.192.30) 20 février 2007 16:38

            Mille fois d’accord avec vous, ma grand-mère (paix à son âme) ayant vendu sa ferme pour des emprunts Russe, il y a de cela bien des années. Son fils, mon père étant décédé ses petits enfants en ont hérités.

            Je ne me suis jamais sentis en possession d’un pactole et n’est même jamais ressenti le sentiment d’être dépossédé. Je trouve ses revendication (celle-ci et d’autre) dépassé. Que les personnes ayant subit un préjudice réelle demande dédommagement est légitime, que leurs descendances le réclame n’est pour moi vraiment pas justifier.

            Juste une pointe d’humour : le descendant de la couronne de France devrait t-il demander réparation pour la dépossession de sa terre, c’est aussi une révolution pas si vieille que ça, seulement 200 ans, finalement le grand père de son grand père. smiley


          • Tapioca Polvadot 11 mai 2007 11:45

            François de Closets a trés bien résumé la situation des emprunts d’Etat et plus précisément des Emprunts Russes, dans son livre : PLUS ENCORE . Je cite ces quelques lignes page 30 : «  »"Les Nations, au contraire, ont vocation à l’immortalité. Leur disparition n’est jamais prévue par les textes constitutionnels. Cette pérennité rassure les créanciers. De tels débiteurs ne risquent pas de disparaitre dans la nature sans laisser d’adresse ! Les gouvernements changent, les régimes passent, le pays reste avec son territoire, ses villes, ses villages, ses habitants et ses dettes. C’est pourquoi les bolcheviks ont davantage stupéfié le monde en refusant de rembourser les emprunts tsaristes qu’en massacrant la famille impériale. Ce scandale n’a jamais servi de précédents. Au XXI° siécle, les peuples doivent toujours répondre des dettes qui furent contractées en leur nom.


          • peace06 3 septembre 2013 13:34

            On aurait pu l’oblier, mais les Russes, eux, sont venus reclamer la propriété de l’eglise Russe de Nice, et on a été obligés de la leur rendre !!
            pourquoi eux ont il le droit de recuperer leurs biens et pas nous ??


          • vermondois (---.---.27.160) 20 février 2007 15:10

            Monsieur Baudry le nombre d’années passées n’est pas un critére de non-responsabilité. L’Allemagne vient de dédommager 80.000 personnes qui avaient été soumises au travail obligatoire sous le régime nazi. En cas de décés se sont les héritiers qui ont reçu ce dédommagement. Et pourtant cela se passait IL Y A 60 ANS .... smiley N’oubliez pas qu’il s’agit D’EMPRUNTS D’ETAT non répudiables, et qui pour certains avaient un tableau d’amortissement étalé jusqu’en .... 1980 : hier


            • Romain Baudry 20 février 2007 16:35

              Raisonnons par l’absurde : à l’époque de la monarchie française, la plupart des rois de France ont contracté des emprunts et certains les ont incomplètement (ou pas du tout) remboursé. Il s’agissait d’emprunts d’Etat. Il paraîtrait néanmoins absurde que le descendant d’un marchand lombard lésé par Philippe le Bel vienne aujourd’hui devant la justice et demande réparation. Le temps écoulé depuis le dommage joue donc évidemment un rôle.

              Il me paraît normal qu’un droit à réparation soit transmis à la génération suivante. A la rigueur à celle d’après. Mais qu’il se transmette jusqu’à la troisième génération (comme c’est le cas pour beaucoup des héritiers d’emprunts russes vivant aujourd’hui) me semble nettement excessif.


            • Job (---.---.48.4) 21 février 2007 20:36

              Completement faux, ils ont tous ete rembourses pas la France qui y a mis un point d’honneur.

              Une dette est une dette les voies ferrees ont ete construite, les russes en ont profite.


            • Romain Baudry 22 février 2007 01:22

              La manière donc Philippe le Bel a remboursé les emprunts qu’il avait contractés auprès des Templiers est d’ailleurs bien connue...


            • Bougrouzou (---.---.43.252) 20 février 2007 20:01

              Il me semble que ce « cocufiage de »petits épargnants" aurait du rappeler à chacun la réalité. Las ! Eurotunnel et quelques autres nous rappellent que les « petits porteurs » d’actions se font toujours avoir. TOUJOURS ! Quand on est pauvre (ou à peine à son aise), il est stupide de prétendre s’enrichir en dormant. Et immoral aussi, ce qui me mène à dire à tous ces « spoliés » que c’est bien fait pour eux : d’où seraient sortis les intérêts gagnés, sinon de ceux qui faisaient réellement tourner la boutique ? Tout comme aujourd’hui des actionnaires se contentent de palper les dividendes des richesses produites par ceux qui les créent, ces richesses.

              Il se sont fait couillonner, se font encore couillonner et faudrait les dédommager ? C’est une blague, oui ? Auraient-ils dédommagé les ouvriers construisant le trans-sibérien, s’ils avaient touché leurs dividendes ? Peu probable.

              Mais là, l’époque est à la victime et à l’association de victime. Biens contents d’avoir reçu trois thunes... Moi, vos avares à la petite semaine, je leur aurais rien filé du tout...


              • Rivoli (---.---.161.48) 21 février 2007 09:23

                Vous êtes un ancien coco, nostalgique de l’URSS ? Ou pire, un anarchiste hostile au droit de propriété et favorable aux oligarques de la « nouvelle Russie » ?


              • Navré (---.---.57.125) 21 février 2007 13:57

                L’argent a été inventé pour représenter des choses réelles, pour rendre le troc plus facile. On aurait moins de problème si on en était resté à cette idée de l’argent « indexée sur le réel » ou encore mieux, si on inventait de l’argent « qui rouille » :

                http://fr.ekopedia.org/Monnaie_fondante


              • Rivoli (---.---.46.129) 21 février 2007 01:50

                C’est étrange, cette faculté de certains Français à dénigrer leurs compatriotes au profit d’un état étranger bien connu pour son non-respect des Droits de l’Homme... Faut-il donc l’encourager à persévérer dans ses escroqueries ?

                Le droit de propriété est reconnu par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, mais ceci semble échapper à certains, à moins qu’ils soient stipendiés par la Russie ? S’ils ne l’étaient pas, ce serait encore plus invraisemblable ! Ou alors, d’anciens cocos, nostalgiques de l’URSS ?


                • Rivoli (---.---.161.48) 21 février 2007 09:21

                  Vous êtes un ancien coco, nostalgique de l’URSS ? Ou pire, un anarchiste hostile au droit de propriété et favorable aux oligarques de la « nouvelle Russie » ?


                  • Job (---.---.48.4) 21 février 2007 20:34

                    Completement faux, ils ont tous ete rembourses pas la France qui y a mis un point d’honneur.


                    • Job (---.---.48.4) 21 février 2007 20:35

                      Dsl c’est pour celui qui disait que les rois de France n’avaient pas rembourse...


                    • Coconut (---.---.173.76) 22 février 2007 06:54

                      La Russie héritière de l’empire des Tsars s’honorerait en apurant les dettes de Nicolas II. Elle traine avec cette affaire une casserole dont elle aurait intérêt à se délivrer. Elle pourrait ainsi redevenir une nation fréquentable, ayant une signature fiable. Cela favoriserait sa rentrée dans le concert des nations démocratiques et à l’OMC. Et c’est ce qu’elle cherche...


                      • reflex (---.---.139.96) 4 avril 2007 18:58

                        Bonjour à tous .Bizarre ce pays, il y faut se laisser marcher dessus ,se laisser pillier, volés et rester pauvres pour paraitre et se donner image de bonne conscience. Drole d’excuse, A croire certains démago, ce sont les français les voleurs et mauvais gétionnaires et les Russes les honnettes victimes. Ainsi sur terre, ils ne sont pas assez nombreux à mourrir de faim et d’autres fléaux de misères. Mème si le frics n’est pas tout,çà aide bien , sans lui ajouter qu’avec justice d’un droits rendu (remboursement))l’honneur du créancier et du débiteur sont rétabli.


                        • Tapioca Tapioca 2 juin 2013 10:13

                          Une association représente les détenteurs d’emprunts russes depuis 2006 afin de réclamer une indemnisation décente des obligations russes.
                          Il s’agit de La Voix des Emprunts Russes - B.P 222 - 85302 CHALLANS CEDEX -
                          Elle a un site sur Internet : http://empruntsrusses.winnerbb.com

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