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Airbus A380, les raisons d’un échec

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Publié le 18 janvier 2018
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24hGold - Airbus A380, les rai...

A380… On en avait sacrément entendu parler à l’époque ! L’A380 c’était le symbole de l’Europe qui gagne…

Elle gagne quoi ? L’arrêt du programme qui se profile dangereusement.

L’A380 restera, comme le Concorde, un échec commercial.

C’est un appareil splendide mais trop gros, trop coûteux en exploitation quotidienne, et ce sera certainement un retentissant échec commercial.

Boeing pousse très fort et la diplomatie américaine aussi pour supplanter Airbus.

Le salut proviendra peut-être de la Chine, mais ce sera au prix de transferts technologiques qui condamnent Airbus à moyen terme alors que la Chine valide actuellement son premier moyen-courrier 100 % made in China.

La Chine n’a pas vocation à se fournir chez Airbus ou Boeing parce que la Chine, en tout, poursuit une stratégie d’indépendance nationale.

Une idée que nous avons totalement abdiqué avec cette histoire d’Europe qui ne rime plus à grand-chose.

Cela montre aussi ce que peut valoir les “études” prospectives. Je me souviens de débats où je disais que la croissance infinie du secteur aérien n’était sans doute pas si évidente que cela… On me riait au nez, en me disant que j’étais un “décliniste” (à l’époque on était des déclinistes) et que A380 c’était merveilleux. Techniquement, c’est le cas.

Dans les faits ? C’est un bide.

Les faits sont têtus !

Lire à ce sujet un article très fouillé de La Tribune ici

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Si effectivement, au delà de tout calcul économique, on se positionne sur le sens des symboles avec un avion européen qui risque bien d'être un fiasco, alors là....tous les discours sur l'UE sont permis!
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J'ai peine à croire qu'il s'agisse d'un bide. L'avenir est à la massification, à la réduction des coûts par le nombre. L'erreur est peut-être d'avoir fait de l'Airbus A 380 un avion de luxe plutôt qu'un engin à bas cout où l'on entasse les gens comme des sardines. Les Antilles à 60 euros, c'est tentant pour une foule de touristes en puissance. A la limite, un engin pour résoudre l'immigration en rapatriant d'office les "contrevenants" dans une noria d'Airbus A 380, vers des aéroports africains ou asiatiques d'où partiraient des colonnes de rapatriés d'office.
Le problème est l'accueil: aéroports adéquats, géants, plateformes adaptées. Le rejet de Notre dame des landes est inquiétant à ce sujet, car il privilégie une fréquentation moyenne et condamne la région ouest. il faut repenser les aéroports et leurs accès.
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C'st justement la raison de ce bide : Boeing a privilégié le coût au siège et la place pour le fret.
"A l'heure où le prix du kérosène commençait à augmenter, ce bimoteur de grande capacité allait devenir le cauchemar de l'A380. Avec une configuration de base de 365 sièges, le B777-300 ER a privé l'A380 de la quasi-totalité du marché du renouvellement du B747 que convoitait Airbus. Les compagnies ont en effet préféré sacrifier un peu de capacité pour une meilleure performance économique en termes de coût au siège et de coût à l'étape."
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Si vous parlez du COMAC C919, il n'est pas 100% chinois. Ses moteurs sont franco-américain. Idem pour leurs derniers modèles de chasseurs, les chinois sont obligé d'acheter du matériel russe. Tout du moins pour le moment.

Concernant l'A380, 353 commandes (en comptabilisant les 36 d'aujourd'hui), ce n'est pas si mal que cela. On doit probablement se rapprocher du point de rentabilité... et puis, les avancées technologiques du très gros porteur ont servi aux nouvelles productions suivantes.

Edit : Le programme ambitieux semble même avoir atteint la rentabilité, mais cela ne doit probablement pas faire consensus et les calculs doivent être complexes et changeant en fonction de nombreux paramètres. Ci-dessous un article très intéressant (y compris les commentaires) :

https://www.aerobuzz.fr/industrie/l-a380-un-geant-sur-un-marche-de/

A mon sens, on peut effectivement parler de semi-échec, étant donné que les commandes sont bien inférieures aux 1200 ventes espérées initialement, mais en aucun d'échec total.
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Dernier commentaire publié pour cet article
Si effectivement, au delà de tout calcul économique, on se positionne sur le sens des symboles avec un avion européen qui risque bien d'être un fiasco, alors là....tous les discours sur l'UE sont permis! Lire la suite
merisier - 19/01/2018 à 13:40 GMT
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