Il y a un an, je publiais une tribune dans “le monde” intitulée “Libérons le foncier”. Le format demandé par le quotidien supposant compacité et brièveté, j’ai évidemment dû aller à l’essentiel. Aussi un lecteur, heurté par ce discours qui va totalement à l’encontre de la doxa officielle sur l’aménagement, l’urbanisme et le logement, a demandé des précisions et a manifesté un certain scepticisme sur le point de vue que j’y exprime. Une synthèse de ses objections peut être lue ici. Pour résumer, “Peut être que l’auteur a raison sur la relation prix/réglementation, mais il oublie tous les autres terribles inconvénients de l’absence de planification, et notamment le terrifiant étalement urbain”. Ces interrogations sont parfaitement compréhensibles. Elles sont largement partagées, puisque 80% de ce que l’on peut lire sur le sujet en langue française affirme exactement l’inverse et vante les mérites de la planification. Il est donc nécessaire d’y répondre. Il va de soi que j’ai déjà traité en long, en large et en travers, les questions soulevées ici, dans mes nombreux articles sur la question, mais par souci de synthèse, en voici un résumé, sous forme de questions réponses, avec, à chaque fois, des liens d’approfondissement.