J’ai reçu un email très intéressant à propos de comment il convenait de débattre avec Paul Krugman. J’ai fait quelques recherches sur le sujet et suis tombé sur cet article : How to debate Paul Krugman
‘Paul Krugman est un grand nom du Keynésianisme et un prêcheur de l’interventionnisme moderne et du développement économique par l’inflation et le déficit budgétaire. Il est la bête noire des libertaires et des économistes Autrichiens que nous sommes. Ce qui le rend particulièrement ennuyeux est son enthousiasme inconditionnel et quasi-enfantin pour l’intervention étatique malgré les preuves de son non-fonctionnement et son refus apparent d’aller fouiller un peu plus profondément dans le marasme de nos problèmes économiques et de prouver l’efficacité de la médecine qu’il préconise. Ses convictions Keynésiennes sont présentées telles des articles de foi que toute personne sensée ne pourrait prendre sérieusement en considération. L’argument Krugmanesque est bâti sur des suppositions qui sont toujours…’
Et ainsi de suite
L’article ci-dessus continue ainsi des paragraphes durant. Et il semblerait qu’il soit sans faute. Malheureusement, il ne représente en rien la manière de débattre avec Paul Krugman.
L’économiste Hans-Hermann Hoppe explique la manière dont débattre avec Paul Krugman dans la vidéo suivante :
Cette vidéo ne dure que 63 secondes, et en voilà l’argument clé :
‘Il est très important, lorsque l’on répond à des gens comme Paul Krugman, de ne pas entrer dans les détails techniques. Posez-lui des questions comme à un enfant. Expliquez-moi comment une augmentation du nombre de billets verts pourra rendre notre société plus riche. Et si c’est le cas, alors expliquez-moi pourquoi il existe encore de la pauvreté dans le monde. Toutes les banques centrales du monde ne sont-elles pas capables d’imprimer autant de monnaie qu’elles le désirent ? Je suis certain qu’il serait incapable de répondre à de telles questions. Notre problème est de toujours vouloir aborder les détails techniques alors qu’il n’y a rien de plus simple que de lui demander comment un morceau de papier peut enrichir une société’.
Cela fonctionnerait-il ?
Krugman répondrait certainement par son charabia habituel et des idioties Keynésiennes qui expliqueraient comment payer des gens pour creuser des trous et d’autres pour les reboucher pourrait relancer la croissance.
Un enfant pourrait constater la stupidité de sa réponse, mais pas un économiste de métier, un politicien, ou un académicien ayant subi un lavage de cerveau. Paul Krugman, comme les économistes Keynésiens en général, ainsi que les hommes politiques et les académiciens sont incurables.
Il n’en est pas moins que l’idée de Hans Hermann-Hoppe est correcte. En posant à Krugman des questions qu’un enfant serait en mesure de comprendre, certaines personnes au cerveau pas si lavé que ça pourraient finalement voir le Keynésianisme et les politiques de stimulus monétaire pour ce qu’ils sont vraiment : une absurdité économique.