Concentration des processus globaux de production
+
Planification et orientation des investissements
=
Ultralibéralisme du 21ème
siècle
Economie planifiée et dirigée
Voici un visuel qui représente la répartition des 500 entreprises globales
à plus fort chiffre d’affaires.
Vous remarquerez la concentration de la production de revenus dans le
monde autour de la triade économique: Amérique du Nord, l’Europe et le Sud,
l’Asie (centrée sur la Chine-Japon, avec l’Asie du Sud-Est en périphérie).
Cela signifie qu’au-delà des revenus annuels, les emplois que génèrent
l’outil de production global éparpillé autour de la planète est
principalement en mains de ces 3 pôles économiques.
Nous pouvons constater que, malgré ses richesses immenses, l’Afrique ne
réussit toujours pas à se donner d’entreprises globales qui rivaliseraient
avec cette triade. Elle n’a donc aucune influence significative sur les emplois
sur son sol, et leur mobilité.
 
Et devinez où se trouvent les entreprises les plus profitables.
Côté européen, seule British Tobacco se trouve dans les 10 premières
entreprises les plus profitables. Et encore. Regardez:
Les profits sont deux fois plus importants que le chiffre d’affaire!
Etonnant non? Une erreur de l’éditeur de l’étude? Des revenus financiers qui
viennent s’ajouter miraculeusement au chiffre d’affaires? Les questions
restent ouvertes.
Quoiqu’il en soit les européens semblent savoir faire grossir leurs entreprises,
mais bien moins, leur faire gagner de l’argent.
Et voici l’axe des entreprises européennes génératrices de chiffres
d’affaires. L’axe germanique est vraiment concentrateur de l’outil de
production.
Il faut donc attendre des décisions politiques pour générer des emplois
sur sol africain! Ainsi les plans et promesses de Jean-Claude Juncker par
exemple peuvent être considérés comme une espèce d’aumône que l’on veut bien
faire à ce continent ou…pas.
A relever que le groupe COOP de Bâle se trouve étonnamment 412 ème sur les
500 plus grands groupes de la planète…?
Au vu de ce qui précède, à savoir:
- Une hyperconcentration de la gestion des processus
globaux de production,
- des décisions politiques sont à la base de l’orientation
des investissements et une création d’emplois (IDE)
la question qui s’impose serait de savoir si nous sommes encore dans un
marché libéral ou une économie dirigée et planifiée qui ne dit pas son nom?
LHK
|
