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Cours Or & Argent en

L’argent public n’existe pas.

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Publié le 02 mai 2013
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Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 


La disparition récente de Margaret Thatcher a été l’occasion d’exhumer un certain nombre de textes et de discours, dans lesquels l’ancienne Prime minister défend une vision libérale solide, en multipliant les bonnes formules et les images marquantes.


L’une d’entre-elles mérite d’être inlassablement répétée : Il n’y a pas d’argent public, il n’y a que l’argent des contribuables (« There is no such thing as public money, there is only taxpayers money »). (


Ce rappel élémentaire est en réalité fondamental car c’est sur cette notion d’argent « public » que repose l’essentiel du mythe de la dépense « publique », et de la capacité de l’État à assurer la soi-disant gratuité de tel ou tel service.


Il n’y a d'ailleurs pas plus de gratuité qu’il n’y a d’argent public. Le coût du service « gratuit » a simplement été reporté sur la dépense de l’État, donc sur l’argent des contribuables. On devrait en réalité parler de dépense obligatoire, et non de service gratuit.


On entend par exemple régulièrement qu’en France, l’éducation est gratuite. Dans le même temps, on constate que l’éducation nationale est le premier budget de l’État.


C’est ici que le rappel de Margaret Thatcher prend tout son sens :


Le premier budget de l’État n’est pas payé par de l’argent abstrait, qui remplirait la bourse imaginaire de l’État Français, mais bien de l’argent pris aux contribuables. Dans cette perspective, en France, l’éducation est loin d’être gratuite. C’est même le premier poste de dépense fiscale des ménages. Premier poste qui tend d’ailleurs à être détrôné par le remboursement des intérêts de la dette.


Effectivement, à force de penser que l’argent est public et que la dépense est gratuite, le déficit se creuse, et la dette s’alourdit. Dette, qui dans la même logique, bien qu'appelée publique, repose en réalité sur les épaules de tous les contribuables, dans des proportions chaque jour plus alarmantes (aujourd’hui environ 54 000 euros par contribuable).


Cette situation aboutit à de grandes confusions. On finit par mélanger monnaie et richesse en pensant qu'en créant de la monnaie, l’État crée de la richesse. De même, on confond argent gagné et argent emprunté en pensant que l'emprunt contribue à l'enrichissement, alors que la charge des intérêts versés au titre de la dette publique constitue un appauvrissement pour les contribuables.  Là encore, Maggie avait une formule lapidaire : « on ne s'enrichit pas en commandant un nouveau chéquier » (« you don’t grow richer by ordering another check book from the bank »).


Ces confusions sont sans doute à l'origine de l'incapacité du personnel politique et d'un certain nombre d'économistes keynésiens ou monétaristes, à comprendre les crises en général, et la crise qui s'étend depuis plus de cinq ans en particulier.


Ainsi, devant l’échec de la dépense publique à susciter une croissance durable, les gouvernements qui se succèdent apportent indéfiniment la même mauvaise réponse : « il faut plus d’argent public. »


Sortir de ce mythe implique un retournement complet de perspective. Il n’y a pas de gros « trésor » public, dont nous serions tous plus ou moins bénéficiaires selon la prodigalité de l’État. Il y a les richesses créées par les hommes, et confisquées par l’impôt.

 

 

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Renaud DOZOUL est architecte de formation. Il crée une agence à Paris en 2004 après avoir exercé pendant deux ans à Mexico. Il se consacre désormais à la recherche et à l’écriture. Il publie notamment en 2011 « 10 bonnes raisons de restaurer la Monarchie » aux éditions Muller et travaille actuellement sur un ouvrage consacré aux fondements de la liberté en occident.
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Même pour la gauche ?
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@il est l'or, R Dozoul rapporte un fait : "On entend par exemple régulièrement qu’en France, l’éducation est gratuite." , ensuite il établi un constat : "Dans le même temps, on constate que l’éducation nationale est le premier budget de l’État". point.
où est-il écrit qu'il faille supprimer l'enseignement ? rien n'est gratuit, c'est une évidence.
...et s'il y a de moins en moins d'argent qui rentre dans les caisses, car de plus en plus de perte d'emploi, laissons de côté les causes, avec de plus en plus de 'sortie', on fait comment ensuite ? on va voir en chine pour trouver de l'argent ? ne devrait-on pas raisonnablement se poser la question d'une meilleure utilisation de l'argent que nous payons en impôts ? cela ne vous gêne pas que le travailleur salarié est containt de travailler jusqu'au 26 juillet en france, jusqu'au 4 août en belgique, pour payer des taxes ? je vous rassure : ceci ne résulte pas d'une fatalité, juste d'une mauvaise gestion...



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comme tout article molinari, il est fortement biaisé. il ne mentionne qu'un seul coté de la médaille pour faire oublier l'autre coté, source d'enrichissement de ses commanditaires. Il vous parle du fait que leur banque centrale est privée (dans un régime républicain, donc obligatoirement générateur de déficit et donc obligatoirement dépendant de la presse à billets) et donc à ce titre peut acheter gratuitement (enfin plus exactement : ça leur coute l'électricité du calcul informatique suite au pressage du bouton) tout ce qu'elle veut, y compris les politiques, les juges etc ?
Thatcher a été l'un des plus féroce/extremiste des agents des puissants. Elle s'est même pas embarrassé à enrober la pillule comme le font les autres. Au point que des décennies plus tard une masse non négligeable des anglais fait la fête le premier samedi suivant sa mort et au point qu'elle a droit à des funérailles somptueuses réglées par l'état. Pas de hasard si un molinari essaie de la promouvoir.
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"je vous rassure : ceci ne résulte pas d'une fatalité"

Vous avez manqué des cours. Il a déjà été expliqué en long large et travers pourquoi tout système électif mène à un fonctionnement à crédit et à une gestion calamiteuse. Ce qui oblige au passage la légalisation de devise papier à la place d'une vraie monnaie et un fonctionnement de type pyramidal/ponzy/cavalerie. C'est reproductible 100% du temps dans tous les pays de la planète qui fonctionnent ainsi. Les grecs anciens l'avaient déjà constaté et expliqué. Donc oui, tant qu'il y aura des crétins pour élire des "représentants" politiques, ça sera une fatalité. Et le dernier test en chypre s'est révélé très probant pour les voleurs professionnels, ils ont encore de la marge de manœuvre.
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Renaud Dozoul nous indique la voie.
L'idée est simple : supprimer l'école
(puisque l'éducation nationale est le premier budget de l'état)



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ah bon zut. mais a-t-il au moins sorti sa calculette ? non parce que le budget de l'éducation nationnal à lui seul représente juste un trimestre de déficit actuellement creusé. Et pour l'Etat uniquement, on ne parle pas de l'accroissement de la dette de notre sécu, des régions, des départements, des communautés de communes, ...
si on se base sur le camembert qui suit, pour ne serait-ce qu'éviter l'accroissement de l'endettement de l'état il faut également faire fi des intérets de la dette, des pensions, de la défense et de la recherche-enseignement supérieur. ça commence à faire un peu désordre si on dit qu'on va devoir amputer directement et ad vitam aeternam tous ces postes, non ?
http://www.alternatives-economiques.fr/la-dette--premier-poste-des-depenses-de-l-etat_fr_art_965_51681.html

Ben oui, quand on regarde la réalité en face, cela fait bien longtemps qu'on a dépassé le point de non remboursabilité de la dette : Si on voulait juste éviter l'accroissement de l'endettement de l'état il faudrait ponctionner plus de 550€/mois à chaque personne active (qu'elle aie un emploi ou non). Enfin, au minimum vu que mon calcul a été fait en 2011 et qu'évidemment rien n'a pu être fait pour améliorer cette situation. La seule solution compatible avec un maintient du système électif consiste à une hyper inflation et que pour cacher cette évidence il n'y aura d'autre option de sortie qu'une guerre pour masquer le tout.
Ou alors il y a l'autre option : rendre impossible la reprise de ce système pyramidal/ponzy après la remise à zéro des compteurs : bloquer l'industrie en s'appuyant sur le défaut d'argent physique qui va se produire et qui va remettre les métaux au centre du jeu monétaire.

Comment ça, monsieur molinari ne nous explique pas tout cela ? quel hasard, vraiment ...
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Nécessaire mise au point du vocabulaire. Merci.
"Il y a les richesses créées par les hommes et confisquées par l'état." Chez nous actuellement la situation est très simple : l'état confisque de plus en plus de richesses et les hommes en créent de moins en moins. Chacuns avec leurs raisons. Mais il faut bien avoir présent à l'esprit que les hommes seront toujours à des degrés divers capables de produire, d'échanger, bref de survivre. Mais si l'état est trop stupidement confiscatoire, il ne survivra pas...
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"Dette, qui dans la même logique, bien qu'appelée publique, repose en réalité sur les épaules de tous les contribuables, dans des proportions chaque jour plus alarmantes (aujourd’hui environ 54 000 euros par contribuable)". pas d'accord avec cette affirmation : la dette repose sur les épaules de ceux qui RAPPORTENT l'argent dans les caisses, ensuite, c'est une simple redistribution qui n'enrichi personne sauf ceux qui reçoivent mais appauvri sans cesse ceux à qui on 'prend', le montant est donc bien plus élevé... et lorsque l'état en dernier ressort donne sa garantie, l'état compte aussi sur les mêmes... ne pas oublier de décompter aussi les gens qui prêtent l'argent à l'état...
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Certes. Mais de toute façon il suffit d'arriver sur la page d'acceuil de 24hgold pour avoir le compteur de la dette :

Part d'une personne payant l'impot sur le revenu : 116 738 €

On est loin des "54 000 € par contribuable". Une preuve de plus du fait que le molinari est une espèce qui se sait pas compter et ensuite veut donner des leçons d'économie.
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bonjour Atlantis, plus on inclus de gens dans le calcul, plus le chiffre est petit, "Part d'une personne payant l'impot sur le revenu", mais tous ne paient pas l'impôt... en Belgique on arrive à la situation absurde où chaque personne du royaume a une dette de +-30k€... nouveaux nés compris...en réalité,ce chiffre est beaucoup plus élevé. mais il est clair, et peu importe la manière de calculer, que nos enfants paierons nos errances de gestion... nous empruntons et ils paient. c'est commode : ils n'ont pas encore voix au chapitre ou ne sont pas encore nés... ils devront payer, simplement. mais nous n'échapperons pas à leur blâme. que pourrons-nous leur répondre : que nous ne savions pas ? la "politique de confort" qui est menée actuellement va, en plus de flanquer le système par terre, mettre les générations futures devant des défis auxquels nous n'osons penser (en terme environnemental,financier,emploi) et ne savons que faire pour les y préparer...et que nous proposent nos politiques ? du vent. Quant aux 'Molinari' je les remercie : qui nous dira jamais que nous travaillons plus de la moitié du temps pour payer des taxes ? et quand on sait le coût de l'état dans la richesse produite... est-ce que l'état fonctionne mieux pour autant ?... mais ça n'a l'air d'émouvoir personne...
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"qui nous dira jamais que nous travaillons plus de la moitié du temps pour payer des taxes ?"
Comme si ils l'avaient inventé ...
Et le calcul que j'ai effectué bien avant eux et que je récapitule plus haut dans les commentaires pour me prendre une flèche rouge de la part du molinari, ils l'ont fait p-e ? Non, ils ne vous parlent que des intérêts de la dette ou du montant total, pas de la vitesse d'augmentation du capital emprunté, qui est seule à même de faire comprendre à quel point notre système est à l'état de mort vivant.

Et j'ai volontairement réduit à la population payant l’impôt sur le revenu parce qu'en France quand vous n'y êtes pas soumis vous échappez à la plus grande partie des autres impôts, sauf p-e la tva et ceux déguisés au travers de la sécurité sociale. Faire un calcul "par têtes" ne correspond à rien, ils ont volontairement conçu le système pour ne pas à avoir en souffrir donc il faudrait au minimum commencer les soustractions en tenant compte de tous les élus locaux/nationaux/européens. contribuable = solvable. Un nouveau né ne rentre pas dans la catégorie.

Les molinari je les côtoie depuis qu'ils ont débarqué en masse sur le site et à force de pointer les absurdités de leurs "raisonnements" on avait réussi à les chasser (remplacés par d'autres qui n'étaient pas mieux et qui prennent des vacances actuellement semblerait-il), mais ça n'a duré qu'un temps. Perso je n'y mettrais plus autant d'énergie car les admins leur laissent la porte de derrière grande ouverte, ce contre quoi se battre est vain (et finalement il vaudra mieux laisser pourrir le site sous leur influence, ça ne sera qu'un juste retour). Cherchez la piste du pognon ...
Voici une nécessaire mise au point !
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Cette évidence est malheureusement ignorée par nos fonctionnaires (surtout par ceux qui éduquent nos enfants), la plupart de nos responsables politiques et bien sur par l'extrême gauche qui pense pouvoir résoudre tous les problèmes en faisant payer l' Etat. Le jour ou une majorité de Français comprendra cette évidence, ce sera la révolution.
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révolution = faire une boucle pour revenir au point de départ.
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Atlantis - 13/05/2013 à 06:29 GMT
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