Paris, le 8 mars 2018.
Quel avenir pour le Bitcoin[1]
.
I. Un
fait.
A une époque où le
Bitcoi connaît une évolution qui semble retenir l’attention de l’opinion
publique, on peut se demander ce qui va lui advenir.
En effet, à l'origine observée du prix du Bitcoin en dollar des U.S.A. fin
2010-11, celui-ci (cf. graphique 1) était inférieur à $1.
Graphique 1
Prix du « Bitcoin » en
dollar des Etats-Unis d’Amérique
fin
2010-11

Source :
https://medium.com/@mcasey0827/speculative-b...ry-2eed48ecf7da
puis
en 2010-16, il a évolué jusqu’à $1000 (cf. graphique 2):
Graphique 2
Prix du « Bitcoin » en dollar
fin
2010-2016

Source : ibid.
et en
2017, il est passé de $1 000 à plus de $10 000 (cf. graphique 3),
Graphique 3
Prix du « Bitcoin » en
dollar
2017

Source :
https://www.bloomberg.com/news/articles/2...rge-past-10-000
les
prix du Bitcoin en dollar allant de pair avec des quantités d’échanges de
marchandises, elles aussi en forte augmentation (cf. graphique 4) :
Graphique 4
Quantité de
« Bitcoin » échangée
2017.

Source:
Blockchain.info
https://www.bloomberg.com/gadfly/articles/2017-12-01/bitcoin-is-hot-until-you-actually-try-to-spend-some
Peut-on expliquer cette évolution extraordinaire du Bitcoin, inventé en 2008,
qui a fait que son prix est passé de beaucoup moins d’1 $ en 2010 à beaucoup
plus que 15 000 $ en 2017 et a permis autant d’échanges de quantités de
marchandises ? (cf. graphique 5 sur la fin de la période, à savoir
novembre 2017- février 2018) :
Graphique 5
Prix du
« Bitcoin » en dollar
novembre 2017-
février 2018.

Source&nbs target="_blank"p;:
https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-02-19/bitcoin-closes-in-on-11-000-threshold-in-fourth-day-of-gains
A cette question de l'évolution, ma réponse est : « oui ».
L’évolution observée du prix du Bitcoin en dollar est un phénomène explicable
par les économistes dits « autrichiens target="_blank"187;[2].
Pour la comprendre, il faut mettre en relation le « coût de la
situation » de chaque être humain, le « coût des actes d’échange »
qu’il choisit de mener et l’amoindrissement de ce coût qu’il vise, trois
notions théoriques à préciser.
Dans
une première section, le présent texte se propose de schématiser ces coûts en
harmonie avec la « loi de l’économie », le « principe de la
moindre action », point de départ oublié de l’économie
politique.
Il
fait valoir que l’être humain cherche à amoindrir en permanence le coût de sa
situation par l’acte d’échange qu’il choisit de mener, à savoir le « coût
de l’échange ».
Et il montre qu’y contribuent
-
tant l’intermédiaire des échanges qu’est l’invention qu’on a dénommée
« monnaie » dans le passé
- que
le coût d’existence de celle-ci et tout ce qui s’y ratt target="_blank"ache[3] et que supporte
l’être humain, bref un « coût résiduel » incluant le « coût de
la monnaie ».
Dans
une seconde, il schématise l’explication de la cybermonnaie Bitcoin qu’on a pu
observer ces dernières années à partir de ces notions.
II. Coûts,
coûts…
1. Le concept de « coût de la situation ».
De
tout temps, l’être humain a cherché à satisfaire en permanence sa situation
économique et à amoindrir en conséquence le coût qu’il donnait à la situation
qui ne le satisfaisait pas, à savoir le « coût de la
situation ». Insatisfait de
sa situation économique, il y voit en effet un coût étant entendu
que:
"Le coût ne peut pas être mesuré
par quelqu'un d'autre que le décideur car il n'y a aucun moyen
que l'expérience subjective puisse être directement
observée&q target="_blank"uot;[4] (Buchanan,
1969, p.42)[5].
Et il
y est parvenu en pa target="_blank"rtie[6] .
2. Le concept de « coût de l'échange ».
De
tout temps, l’être humain a aussi cherché en permanence à changer sa situation
insatisfaisante et le coût qu’il lui donnait, par le seul moyen à sa
disposition, à savoir les actions économiques à quoi il donnait également des
valeurs
« L'homme en action est désireux de substituer un état de choses plus
satisfaisant à un moins satisfaisant» (Mises, 1949/1966, I.2)
L’action
économique de l’être humain est l’axiome de la théorie de l’« économie
politique autrichienne »:
« L'action est une tentative de substituer un état de choses plus
satisfaisant à un autre état de choses» (ibid. IV.4)
« L'action est toujours essentiellement l'échange d'un état de choses
contre un autre état de choses » (ibid. X.1)
On ne
peut que déplorer qu’elle soit dénaturée par les économistes du
« mainstream » quand elle n’est pas purement et simplement ignorée
par leurs théories.
Au
nombre des valeurs données aux actions, il y a l’action d’échange et son
coût[7]
.
L’être
humain ne peut échanger que des marchandises étant entendu
que, comme l’a
souligné Boulding :
“Une […] difficulté est que seules les choses qui sont clairement susceptibles
d'être appropriées, sont sujettes à pouvoir être échangées et si une chose ne
peut pas être une propriété, elle ne peut évidemment pas être une
marchandise&q target="_blank"uot;[8]
(Boulding, 1966, p.23)
Que
« la marchandise soit une propriété » est en général oublié ou
méconnu par une majorité d’économistes « non autrichiens », du
« mainstream »…
L'action d'échange
de propriétés, de choses en propriété, a un coût qui n'est rien d'autre que la
valeur que lui donne l’être humain, à savoir le revenu d'un autre acte qu’il
abandonne et qu’il aurait pu mener à la place de l'acte d'échange en question,
avec les mêmes ressou target="_blank"rces[9].
Le coût
de l'action d’échange, dénommé ci-dessous « coût de l'échange »pour
simplifier l’expression
[10] est une notion qui a intéressé des économistes « non
autrichiens », fin 1960-début 1970 (Miller 1965, Brunner et Meltzer 1971,
Perlman 1971, Ulph et Ulph 1975), mais ils sont restés coincés dans leurs
travaux par la préférence qu’ils donnaient implicitement
- au
résultat de l’action d’échange sur l’action elle-même,
- à
l’équilibre économique qui en résultait sur les situations économiques
changea target="_blank"ntes[11].
3. Amoindrissement
du coût de l’échange.
Malgré
ce qui est cru, importent rétrospectivement aux économistes
« autrichiens » les valeurs que sont les coûts et les profits des
actes que l’être humain a choisi de mener et, en définitive, comment la
« loi de l'économie » ou le « principe de moindre action »
se réa target="_blank"lise[12].
Le coût
de l'échangeest ainsi évoqué par Mises dans L’action humaine (1949/1966) en ces
termes :
“Ce qui est abandonné est dénommé prix payé […]
la valeur du prix payé est dénommé coûts […]
les coûts sont égaux à la valeur attaché à la satisfaction”
Pour sa
part, Hayek (1939) considérait que :
« Le prix de revient, ici comme partout ailleurs, ne signifie rien d’autre
que les profits qui pourraient être tirés des ressources données si on
employait celles-ci ailleurs » (Hayek, 1939, p.16).
Du
concept de « coût de l’échange » de vous et moi, se déduit en effet
« naturellement »
- celui d’amoindrissement du coût
et
- celui de coût « résiduel ».
Ils se
déduisent logiquement au terme de la « loi de l’économie » ou du
« principe de moindre action » et surtout de leur point de départ, à
savoir les règles de droit naturel et l'acte d’échange des gens qui en
résulte.
a. Loi de
l’économie ou principe de moindre action.
De
tout temps, l’être humain a cherché à amoindrir le « coût de
l’échange » qu’il menait et y est parvenu en partie.
La « loi de l'économie » ou, autrement dit, le « principe de
moindre action », c'est
- « faire autant avec toujours moins target="_blank"187;[13] ,
- « des
dépenses en moins pour un même revenu attendu » ou
-
« pas trop de dépenses ». target="_blank"...
[14] ( target="_blank"cf.
http://blog.georgeslane.fr/category/Ig...t-duree/page/82).
Et,
en économie politique, cette loi de l'économie, ce principe de moindre action
sont totalement ignorés, au moins aujourd'hui, par un grand nombre de gens, à
commencer par les économistes qui semblent se réfugier derrière des théorèmes
mathématiques ou le scientisme comme si ceux-ci n’en étaient pas des
ré target="_blank"sultats[15].
Il faut
le regretter car l’un ou l’autre a été d'abord un principe philosophique
et non pas une considération de physicien ou de mathématicien
On sait les succès qu'ont
obtenus, en particulier, les physiciens en les appliquant à "la Nature" et leur
échec ... à tenter de l'expliquer.
En
effet, son application a permis
aux physiciens du XVIIIème siècle de découvrir ce qui allait devenir la
"mécanique classique".
Ils partaient du principe que "la Nature" menait toutes ses actions au
moindre temps, au moindre effort ou à la moindre action.
Et il faut s’interroger, aujourd’hui, sur les propos un peu rapides de
certains, économistes ou non,qui ne parlent plus d’"économie", mais de
"mécanique" et d'"équilibre" ou de l’« état » !
Quant aux physiciens de la "mécanique quantique" du XXème siècle, ils sont
intrigués par le fait qu’ils y redécouvre son existence ces dernières
décennies (cf.
Omnès, 1994).
b.
Remarque : un peu d’histoire.
La
notion d’amoindrissement
du coût a été discernée
tacitement par Frédéric Bastiat en 1850, dans son ouvrage intitulé Les harmonies économiques quand il
affirmait que :
"... c'est dans l'amoindrissement successif de
la valeur que le progrès de l'humanité consiste." (Bastiat, 1850  target="_blank";; cf.
http://blog.georgeslane.fr/category...t-duree/page/78
)
Mais
il ne s’y est pas appesanti.
La valeur à quoi Bastiat faisait allusion recouvrait autant le coût que l’être
humain donnait à sa situation que celui qu’il donnait à l’échange.
c.
L’intermédiaire des échanges.
Les
économistes autrichiens ont montré et insisté sur le fait que, dans le passé,
les gens ont inventé progressivement l'intermédiaire des échanges par
excellence qui a été dénommé « monnaie target="_blank"187; (cf. http://blog.georgeslane.fr/catego...Monnaie/page/82
).
Mais
J.B. Say avait déjà bien vu, antérieurement, entre autres dans le livre
intitulé< target="_blank"/span>
Catéchisme de l'économie politique(1815),
que:
"[...] La monnaie n’est pas le but,
mais seulement l’intermédiaire des échanges."(Say, 1815, p.49)
étant entendu que :
"[...] les ventes et les achats ne sont, dans
la réalité, que des échanges de produits.
On échange le produit que l’on vend et dont on n’a pas besoin, contre le
produit qu’on achète et dont on veut faire usage.[...] » (ibid.)[16]
Bref,
intermédiaire des échanges ou monnaie était le résultat d’un amoindrissement de
l’échange.
d. La
notion de « coût résiduel ».
On y
verra le « coût résiduel » à quoi a conduit l’amoindrissement du coût
de l’échange entre les gens.
Les
concepts de « coût de la situation », de « coût de l'échange »
et d’« amoindrissement du coût de l'échange » permettent de définir sans équivoque « ce qu’on
dénomme abusivement monnaie aujourd’hui « (sigle C.Q.D.A.M.A.)
ou, si on préfère, le « coût de la monnaie
analogique réglementé target="_blank"e »[17].
Bien
évidemment, et à l’opposé des économistes du « mainstream » pour
qui
-
soit " C.Q.D.A.M.A.
n’existe pas en théorie…,
-
soit il a un coût nul (les monétaristes par exemple),
les
économistes autrichiens ont conscience que C.Q.D.A.M.A. a un coût positif et inférieur au coût de
l’ target="_blank"échange [18] et qu’il est un
élément du coût résiduel.
III. L'invention en cours.
1.
"Cybermonnaie" ou "crypto monnaie".
Comme
l'indiquent les mots nouveaux « cybermonnaie » et "
crypto
monnaie », l’économie politique a changé tacitement
d'ère monétaire, en commençant à abandonner l'"ère analogique" pour s’embarquer
dans l'"ère numérique".
A ce
titre, il y a une invention en cours qui n’est que le
dernier stade du processus d’amoindrissement du coût de l’échange entre les
gens.
Après l’intermédiaire « analogique »
des échanges inventé dans le passé et
l’amoindrissement du coût de ceux-ci, l’être humain a fait émerger à la
fois
- un
type d’intermédiaire « numérique »
des échanges, dénommé
« bitcoin »,
- ses
éléments associés dénommés « blockchain » et
- les
coûts que leur ont donnés les gens.
2.
« Bitcoin » et « blockchain ».
Le
mot "crypto monnaie" semble être apparu pour caractériser la technique de la
"blockchain" alors que la cybermonnaie Bitcoin rassemble la "blockchain" et le
"bitcoin", son unité numérique.
Autant "bit" est
le mot d'une notion première de la théorie de l'information qui a vu le jour au
XXème siècle (cf. Lamberton, 1971) – à savoir l’unité d’information, unité
numérique -,
autant "bitcoin" et "blockchain" sont récents et certains savants ou
commentateurs les font émerger en 2009 avec la
cybermonnaie Bitcoin.
Depuis cette date,
"bitcoin" et "blockchain" ont permis d'approfondir ce qu'on dénommait
auparavant la "monnaie électr target="_blank"onique"
[19] (cf. http://blog.georgeslane.fr/cat...Monnaie/page/88
).
a. Bitcoin et
Bitcoin.
Le "bitcoin" est un mot anglais
qu’on peut traduire en français,
"pièce numérique", sous-entendu d’une cybermonnaie ou d’une crypto
monnaie.
Il
est une pièce de cybermonnaie d'une unité comparable à une pièce de monnaie
analogique d'une unité, fût-elle dénommée argent, or, napoléon, franc, dollar,
livre, etc.; euro... voire
« valeur intrinsèque »…
Il s'échange sur des « plateformes en ligne » d’ordinateurs, d’être
humain à être humain, de « pair à pair », contre des marchandises,
voire d'autr target="_blank"es «
devises monétaires
(euro, dollar, yen...) ».
Il s’échange, en
principe, en-dehors des réseaux bancaires traditionnels, et donc de façon
totalement « décentralisée ».
A sa façon, son
centre est partout et sa circonfé target="_blank"rence nulle part[20] …
Le bitcoin est à
distinguer du Bitcoin, marque juridique de l’unité de la première cybermonnaie
qui a vu le jour.
A la différence du
Bitcoin, le bitcoin est totalement dépourvu de cadre juridique, il n'a pas en
particulier de « cours légal », sa « valeur » n'est régulée
par aucune banque centrale.
Le
Bitcoin permet de résoudre, en
particulier, la question de la contrefaçon de la monnaie contre quoi les hommes
de l'état ont toujours prétendu protéger dans le passé par le privilège de
monopole de production qu’ils se donnaient.
b.
"Blockchain"
Comme
toute unité de cybermonnaie, le Bitcoin a été créé à partir de la
"blockchain".
La
"blockchain" est un mot anglais qu'on peut traduire en français par
"chaîne des marchés conclus
passés" (initiales : C.M.C.P.)
ou
« historique des blocs de données d’échanges » ou encore, tout
simplement, « registre » ou « grand livre » complet ou
encore … « chaine de valeur&nb target="_blank"sp;»…[21]
Le mot désigne, en fait, une technique de production spécifique des êtres
humains qui "enregistre" tous les échanges de marchandises passés et convenus
entre les gens en bitcoin, en "pièces numériques"; depuis qu’existe
l’unité.
C’est
une technique informatique de stockage et de transmission de données ou
d'informations sécurisée et fonctionnant sans organe central de
contrôle.
Une
autre particularité de la C.M.C.P. est
d’être découpée en une suite de
« blocs » , où la dernière partie de chacun, le
« bloc marginal » (à savoir la signature cryptographique, appelée en
anglais « hash ») permet de constituer le bloc suivant, et donc de
rendre la C.M.C.P.
sécurisée et non-modifiable.
3.
Technique du registre.
La
C.M.C.P. est ainsi un registre de marchandises que tout un chacun peut
connaître, mais
-
qui préserve l’anonymat des opérateurs de bitcoin et
-
qui « s'auto-protège » contre les attaques (dont la contrefaçon… d’où
qu’elle puisse venir) par des caractéristiques.
Elle
s’apparente à un immense registre public et anonyme qui regroupe tous les échanges convenus
effectués par des utilisateurs et qui grandit avec le temps …
Sa
spécificité est d’être un regi target="_blank"stre crypté[22]
qui
nécessite d’utiliser une certaine quantité de puissance informatique –
…d’énergie - pour permettre aux
gens d’y inscrire et de valider les échanges entre opérateurs dans quoi ils
sont impliqués (voir ci-après, « minage de Bitcoin »).
Il peut sembler
étrange qu'un registre qui n’est jamais qu’un document sans relief et pratique,
associé à des règles de la
comptabilité générale, soit décrit comme une technique, que dis-je, comme une
technologie révolutionnaire.
Un registre se
compose simplement de données structurées par des règles.
Chaque fois que
nous avons besoin d'un consensus sur des faits ou des phénomènes, nous
utilisons un registre…
Les registres
« enregistrent » les faits qui sous-tendent, par exemple, l'économie
moderne.
Force est de
reconnaître qu’en pratique, les registres sont partout aujourd'hui.
Ils font plus que
simplement enregistrer les échanges comptables de marchandises convenues, ils
sont des confirmations.
a. La
confirmation.
En particulier,
ils confirment la propriété.
Les registres des
titres de propriété indiquent à « qui » appartient « quoi »
et si les propriétés sont sujettes à des restrictions ou à des
charges.
L'entreprise est
un registre en tant que réseau de relations de propriété, d'emploi et de
production visant un but.
Un
« club » est un registre qui structure "qui" en profite et "qui" n'en
profite pas
Les registres
confirment l'identité.
Les entreprises
ont des identités enregistrées sur des registres du gouvernement pour suivre
leur existence et leur statut en vertu des lois fiscales.
Le registre des
naissances, des décès et des mariages enregistre l'existence des êtres humains
à des moments clés et utilise cette information pour confirmer les identités
lorsque les êtres humains interagissent avec le monde, la nature, la réalité
...
Les registres
confirment le statut.
La citoyenneté est
un registre, enregistrant qui a les droits et est soumis à des obligations en
raison de l'adhésion nationale.
La liste
électorale est un registre, permettant, voire obligeant ceux qui sont sur le
registre à voter.
L'emploi n'est jamais qu'un registre donnant à ceux qui sont employés une
demande contractuelle de paiement en échange d'un travail.
Les
registres confirment l'autorité.
Les registres
identifient "qui" peut valablement siéger au parlement, "qui" peut accéder à
tel compte bancaire, "qui" peut travailler avec les enfants, "qui" peut entrer
dans des zones réglementées.
À leur niveau le
plus fondamental, les registres dressent la carte des relations économiques et
sociales, des harmonies économiques…
b. Base
de données.
L'une des bases
fondamentales de l'économie politique actuelle, de l’harmonie économique, est
l'accord sur les faits.
Quand les faits
changent, l’important est
- le consensus sur
ce qui est dans le registre, et
- la confiance que
le registre est exact.
La technique du
registre ne doit pas cacher cette base de données qui permet la distribution,
le calcul, l’analyse et des suivis plus compliqués.
La base est calculable et consultable par qui le désire.
Une base de
données repose toujours sur la confiance; un registre numérisé est seulement
aussi fiable que l'organisation qui le « fait vivre » (et les
individus qu'elle emploie).
C'est ce problème que la C.M.C.P. résout.
La C.M.C.P. est un
registre qui cache des échanges de marchandises "pair à pair" qui ne sont pas sans rappeler
les échanges de type "synallagmatique" entre gens ...
Le registre est
distribué sans dépendre d'une "autorité centrale humaine de confiance" pour le
maintenir et le valider, peu importent les « commissaires-priseurs »
et tout ce qui tourne autour ...
c. Remarque : la
« monnaie analogique réglementée ».
L’intermédiaire
numérique des échanges qu’est toute cybermonnaie a pour principe la C.M.C.P.
qui cache un registre, un « grand livre » complet.
Cela ne doit pas
faire oublier que la « monnaie
analogique réglementée » repose aussi sur un registre mais cela est ignoré
…
Et sa
réglementation par les hommes de l’état a contribué à l’ignorance…
Par exemple, hier,
au XIXe siècle, la possession d'une coupure de billet de banque, forme de
monnaie analogique réglementée, indiquait un droit de propriété.
Le possesseur -
«porteur» - d'un billet de banque avait le droit de tirer sur la banque
émettrice la valeur du billet, à savoir de l’or ou de l’argent.
Les coupures de billets étaient des engagements directs de la banque émettrice
et enregistrés dans le "grand livre" des banques.
A notre époque des fausses "monnaies fiduciaires", une coupure
de billet de cinq euro ne peut pas être retournée à la banque centrale
pour de l'or.
Mais la relation
d’engagement précédente persiste écornée.
La valeur d'un
billet dépend tacitement d'un « consensus social » sur la «
monnaie analogique réglementée » et sur qui l'a émis.
Une coupure de
billet n’est qu’une inscription sur une ligne du registre et si cette relation
s'effondre, la valeur du billet s'effondr target="_blank"e également[23].
4.
Création ou « minage » des Bitcoin.
Les
utilisateurs de Bitcoin qui mettent à disposition leur ordinateur pour créer
une signature cryptée, infalsifiable, « sécurisée », sur un
« bloc d’échanges», bref les « créateurs », sont appelés
des « mineurs »
de bitcoin.
Pour
créer ou « miner » des Bitcoin régulièrement, et donc valider les
échanges de cyber monnaie Bitcoin convenus entre utilisateurs, il est impératif
qu’un grand nombre de mineurs calculent la signature
cryptographique de la C.M.C.P. à
tout moment.
En
échange de ce service qu’ils rendent, qui est fondé sur la technique de
la C.M.C.P. de
la cybermonnaie et qui n’est jamais qu’un service passé à crypter les échanges
de marchandises entre des gens, ils reçoivent en récompense un certain nombre
ou, si on préfère, une certaine quantité de Bitcoin.
5.
Trois questions à distinguer.
Reste que l'émission ou la création des
Bitcoin est issue des valeurs
que les utilisateurs donnent aux échanges qu’ils
mènent. C’est une réponse à une
question économique.
A la
différence de cette réponse, pour valider un échange en
Bitcoin entre
utilisateurs et l’inscrire définitivement dans la C.M.C.P., un
algorithme
cryptographique a été programmé. Il cache un certain niveau de difficulté et
une certaine quantité de puissance informatique – d’énergie -. C’est une réponse à une question de sciences
physiques qui tient dans le « minage » des bitcoin.
Le Bitcoin a, pour
sa part, une limitation prévue par son algorithme et fixée à un volume maximal
de vingt et un millions d’unités.
Il est une réponse à une question mathématique…
Les trois questions
et leur réponse doivent être distinguées les unes des autres, mais il faut
regretter que ce soit rarement le cas et que la question économique soit
oubliée au profit des questions physiques et mathématiques.
6. Le coût de la
cybermonnaie Bitcoin.
"Cybermonnaies"
ou "crypto monnaies" se déduisent, sans détours, de l'amoindrissement effectif
des coûts évoqué ci-dessus et réalisé par des gens.
Reste
que, de par la difficulté croissante de
l’algorithme cryptographique de la C.M.C.P.
de la cybermonnaie Bitcoin et de
sa taille, les Bitcoin se voient créés à un rythme décroissant…
En
relation avec cette difficulté, il est à signaler que le Bitcoin a eu un coût
de production en forte augmentation de 2016 à 2017 où il est passé, en moyenne, de moins de 20 cents de dollar
à plus de 2,60 dollar (cf. Blockchain.info
https://www.bloomberg.com/gadfly/articles/2017-12-01/bitcoin-is-hot-until-you-actually-try-to-spend-some).
Et d’autres
cybermonnaies ont été inventées (ethereum, etc. cf. Herlin 2018)
IV. Quel
avenir pour le Bitcoin.
Le Bitcoin
a ouvert la voie au passage de
l’ère analogique à l’ère numérique en matière d’intermédiaire des
échanges.
Les
notions de ce qui a été
longtemps dénommé « monnaie électronique » et est devenu ce qui est
dénommé aujourd’hui « cybermonnaie » qu’il cache, mérite une analyse économique digne de ce nom et
non pas de rapiécer ou rafistoler un processus économique dépassé comme c’est
le cas target="_blank" le plus souvent[24].
L’évolution de
la cybermonnaie Bitcoin ou d’autres cybermonnaies,
s’explique par les coûts évoqués.
Son économie doit s'articuler sur le coût des situations économiques des gens,
le coût de l'échange et l’amoindrissement de ce coût par l’intermédiaire des
échanges qui leur sied, cybermonnaie Bitcoin ou autre.
La révolution de la cybermonnaie,
Bitcoin
ou autre, tient, en particulier, dans une
économie harmonisée par une plus grande autonomie individuelle et une
disparition de son centralisme.
Au
point où elle se trouve aujourd’hui, la cybermonnaie n'est jamais en définitive
que la dernière tentative faite par des gens pour mettre en
concurrence
- les systèmes
monétaires centrés sur la
technique analogique, dénommée « monnaie réglementée » (cachant comme
formes, chose animée ou inanimée, pièce de métal, coupure de
billet et compte bancaire, gérée par les hommes de l'état), par
- des systèmes
centrés une technique nouvelle,
numérique, - dénommée « cybermonnaie » (cachant comme formes,
"bitcoin" et "blockchain » excluant les hommes de l’état), des formes
a priori plus
performantes, plus efficaces ou moins co& target="_blank"#251;teuse (cf. http://blog.georgeslane.fr/...Monnaie/page/90
) -.
Jusqu'à
présent et depuis longtemps, les hommes de l'état se sont approprié la
technique analogique en faisant valoir
- de
faux inconvénients de l'intermédiaire des échanges inventé (contrefaçon
possible...)
- de
faux remèdes (monopole de production ou d’émission donné à un privilégié et
interdiction à chacun de ne pas accepter les
pr target="_blank"oduits) (cf. http://blog.georgeslane....Monnaie/page/83
) et
- de
prétendus avantages de l’augmentation de la quantité de monnaie monopolistique
(augmentation de l’activité économique et de l’emploi).
Les inventeurs de la cybermonnaie
(dont les concepteurs de la technique numérique) doivent
-
admettre ses véritables inconvénients (par exemple, du type
« cyberattaque&nbs target="_blank"p;»
http://www.bilan.ch/...s-de-type-petya
)
et
-
faire valoir des remèdes.
Ils résoudront seuls l’ignorance ou
l'incertitude que la cybermonnaie ne doit pas cacher, et ils le feront, comme
toujours, à travers des processus d'essais et d'erreurs.
Cela
leur permettra de s'opposer ainsi, par avance,
- aux
faux inconvénients qui ne manqueront pas de survenir ou que les opposants
feront valoir sans raison,
- aux faux remèdes que ne manqueront pas de développer les hommes du monopole
de production obligatoire de la « monnaie analogique réglementée »
actuelle et
- aux
faux avantages que ceux-ci imagineront.
Références bibliographiques.
Bastiat, F. (1850),
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Notes.
[1] Texte présenté sous un autre nom, et modifié depuis lors, à
la réunion du
séminaire de théorie économique Jean Baptiste Say, Paris; 30 janvier
2018. Que tous les membres en
soient remerciés. target="_blank"
[2] Essentiellement par les historiens de la pensée économique,
principalement marxistes… target="_blank"
[3]à
savoir les réglementations instituées par les hommes de l’état et les
innovations.< target="_blank"/p>
[4] En
anglais :
"Cost cannot be measured by someone other than the decision-maker
because there is no way that subjective experience can be d target="_blank"irectly observed"
(Buchanan,
1969, p.42).< target="_blank"/p>
[5] Soit
dit en passant, par la valeur qu’il donnait au coût, Buchanan rejoignait ainsi
le propos de Menger (1871) sur la valeur donnée aux choses, à
savoir :
« La
valeur n'est rien d'inhérent aux biens […] [n'est] pas une propriété de
ceux-ci, ni une chose indépendante existant en elle-même.
C'est
un jugement que les individus économiques font de l'importance des biens […] la
valeur n'existe pas en dehors de la conscience des individus ». »
(Menger, 1871, pp.120-1).< target="_blank"/p>
[6] Encore
faut-il, pour le comprendre, partir
- des
choix de l’être humain et
- non
pas de ceux de telle ou telle hypothèse (… ciel, nature, univers, société,
marché, état, gouvernement, etc.) inventée par le savant économiste.< target="_blank"/p>
[7] J'ai déjà évoqué le
concept dans un texte de janvier 2005 intitulé « La
notion de coût de transaction dans la perspective de l'école de pensée
économique autrichienne », que j'ai
présenté au séminaire J.B. Say (université Paris Dauphine).< target="_blank"/p>
[8] En
anglais:
« Another difficulty is that only things which are
clearly capable of being appropriated are subject to being exchanged and if a
thing cannot be property, it
obviously cannot be a commodity"y
(Boulding, 1966, p.23)< target="_blank"/p>
[9]
Mené,
l'acte d'échange synallagmatique a un revenu attendu avec
incertitude.
Et dans
le cas où il aboutit, où il y a accord, il y a :
- taux d'échange convenus,
- prix d'échange en monnaie (quantité de monnaie unitaire),
- gain à l’échange (dont spécialisation),
- calcul économique, comptabilité possible des résultats en droits
constatés.< target="_blank"/p>
[10]Soit
dit en passant, le « coût de l'échange » n'est pas à confondre avec
la notion de "coût de transaction" (Ulph et Ulph,
1975, Allen 1998/2000, Cheung,
1998).
Il est dénommé faussement, en français, par certains économistes "coût de
transaction", anglicisme notoire, comme si la transaction n'était pas un moment
de tout échange, celui du débat par les parties, celui où les participants
cherchent à s'entendre, target="_blank"224; convenir d'un accord (cf. Bastiat, 1850,
l'échange),
sauf bien sûr quand les prix sont supposés imposés par les hommes de l'état ou
ce qui est dénommé "concurrence", en vigueur
Le coût
d'opportunité de l'action d'échange est à distinguer du coût de l'échange que
des économistes plus ou moins néoclassiques ou institutionnalistes dénomment en
français « coût de transaction » (Ménard, 2003)et qui font intervenir
des imperfections de ceci ou cela, des frictions, des obstacles... .A la notion de « friction »
employée par Lange plutôt que « coût d’échange », Friedman au
d’ailleurs eu l’occasion de s’opposer.
< target="_blank"/p>
[11]Il ne
faut pas oublier que ce développement de la prééminence donnée à l’équilibre
économique que, par
exemple
J.M. Keynes (1936) disait reprendre de David Hume (1711-76), était à l’opposé
de ce qu'ont pu écrire d’autres philosophes, comme Emile Boutroux
(1845-1921) :
- « contre » la notion d'immobilité, de permanence, d’équilibre
et
- « pour » celle des
« situations économiques changeantes ».< target="_blank"/p>
[12] et non pas les valeurs que sont, d’une part,
les quantités de choses, leur rareté (notion subjective, en général, non
définie ) et, d’autre part, ce qu'on peut faire avec les techniques, juridiques
ou autres, des quantités qui s’y articulent, comme le veulent la plupart des
économistes « non autrichiens »,.< target="_blank"/p>
[13] A ne pas confondre avec l’hypothèse de rationalité (cf.
Mundell, 1998).< target="_blank"/p>
[15] De
ces démarches, on ne peut que :
-
d’une part, ne pas faire référence aux « marchés » des économistes du
« mainstream » qui, par construction, et sauf exception
extraordinaire, ne peuvent qu’exclure de leurs théories l’invention ou les
innovations conséquences des actions des gens, et par conséquent l’invention du
Bitcoin, pour préférer sacraliser l’ « équilibre économique général »
ou l’ « équilibre macroéconomique » et ce qu’on peut en déduire par
le raisonnement et,
-
d’autre part, ne pas se protéger par la pensée de ce qu’on peut tirer
tacitement de l’hypostase des « marchés ».
< target="_blank"/p>
[16]De
façon très judicieuse, Say a expliqué ainsi que les gens offraient des
marchandises contre monnaie pour pouvoir, ensuite, en demander d'autres avec la
monnaie obtenue.
Peu importait la "monnaie-or" ou "-argent" d'hier à quoi certains économistes
font référence aujourd’hui dans le meilleur des cas... en parlant de
« valeur intrinsèque ».
Surtout, il n'inversait pas la causalité contrairement à ce qu’ont fait les
"marxistes" qui voulaient qu'on demandât pour pouvoir offrir !< target="_blank"/p>
;'> [17]
… qu’est par exemple le dollar des U.S.A ,
l’euro, la livre anglaise, etc..,< target="_blank"/p>
[18] Sinon il n’aurait pas vu le jour. target="_blank"p>
[19]Soit
dit en passant, il y a près de vingt ans, j’ai écrit un texte intitulé « La
monnaie électronique » pour le Séminaire de théorie target="_blank"3;conomique J.B.
Say (cf. http://blog....e-civile/page/5
)
Près de dix ans après ce texte, Satoshi Nakamoto
(cf. https://b...atoshi+Nakamoto)
a expliqué des éléments de la première
cybermonnaie qui
allait voir le jour, à savoir le Bitcoin, target="_blank" dans plusieurs textes
(http:/...org/literature/
) et, target="_blank" en particulier, celui-ci (https://bitcoin.org/bitcoin.pdf
)..
Aujourd’hui, selon la Commission d'enrichissement de la langue
française (J.O.R.F. du 23 mai 2017), la
monnaie électronique est une
«
[m]onnaie dont des unités de compte sont stockées sur un support électronique
».
tandis
que la cybermonnaie
est une
«
[m]onnaie dont la création et la gestion reposent sur l'utilisation des
techniques de l'informatique et des télécommunications ».
Bref,
« [l]a cybermonnaie ne doit pas être confondue avec la monnaie électronique
».
Reste que « monnaie électronique » et « cybermonnaie » sont
des inventions, puis des innovations, techniques des gens qui, en tant que
telles, ne sont pas des étapes ultimes d’un processus technique ancien, fût-il
dénommé « monnaie  target="_blank";».
[21]Soit
dit en passant, à sa façon, ce qu’on dénomme « science » est
une C.M.C.P. résultant des
échanges de connaissances entre les savants et la « nature » ou la
« réalité »&nb target="_blank"sp;!
[22] D’où le mot de « crypto monnaie » qui lui est
donné en parallèle au mot « cybermonnaie target="_blank"87;.
[23] Les billets de banque ne sont plus des richesses, comme l'ont appris dans le passé
beaucoup de ge target="_blank"ns.
[24] Soit
dit en passant, il n'est pas étonnant que des économistes du
« mainstream » ne puissent pas se préoccuper de l'apparition et de
l’existence du « Bitcoin » dans la réalité, ni de son évolution
passée fulgurante, ni de son avenir.
Pour s'en préoccuper, il faudrait qu'ils oublient les notions trop
approximatives
- de
« valeur d’usage » ou de « valeur d’échange », de
« valeur subjective », de « valeur objective », de "valeur
intrinsèque", etc. … ou
- de
"vendabilité" (Menger 1892), de "pouvoir d'achat" (Fisher target="_blank", 1911) ou
d'échangeabilité (cf. ...Monnaie/page/59
).
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