Niant un récent appel à la liberté d’information de la part d’un citoyen du Royaume-Uni, la banque d’Angleterre continue d’insister sur le caractère secret de ses swaps d’or.
Ayant répondu le 24 octobre dernier à James Bern, partisan du GATA qui avait fait la requête d’une comptabilité plus précise des réserves d’or du pays, le porte-parole de la banque d’Angleterre Jackie Keating écrivait que les informations quant aux swaps opérés par la banque étaient ‘sensibles’ et ‘permettraient à de nombreux journalistes de voir rendues légitimes leurs accusations quant à des transactions d’or’. Selon le porte-parole, cela nuirait aux intérêts des clients ‘privés’ de la banque d’Angleterre ainsi qu’au gouvernement britannique.
Cette lettre implique que la banque d’Angleterre est active sur le marché de l’or, pour le compte de ses clients comme du gouvernement, et que l’intérêt des citoyens britanniques à avoir accès aux informations quant aux faits et gestes de leur gouvernement n’est que secondaire.
Grâce à notre ami Bern, il a encore une fois été prouvé qu’il est nécessaire d’investiguer en ce domaine et de forcer la banque centrale à répondre de ses actes quant à son intervention sur le marché de l’or. Qui sera le premier journaliste à avoir le courage de publier de nouvelles recherches à ce sujet ? Existe-t-il un journaliste qui soit en mesure de risquer son invitation annuelle aux repas de Noël huppés et sa relation avec ses contacts haut-placés ?
La réponse de la banque d’Angleterre à Bern est disponible ici :
http://www.gata.org/files/BankOfEngland-GoldS...-10-24-2011.pdf