Une étude vient de se pencher sur le cas de nos seniors qui ne sont pas
encore à la retraite, mais qui n’ont plus de travail.
Notre maréchal mamamouchi aura beau nous expliquer qu’il y a plein de
postes pas pourvus et que « yaka » traverser la rue, ce qui peut
être partiellement vrai à 25 ans ne l’est plus du tout à 55 ans !
Personne ne veut de vous après 40 ans, et pour tout vous dire, la banque
que j’ai servie pendant quelques années avait décidé de virer tous ceux de la
classe d’âge des années 70, j’avais à l’époque 37 ans… et j’étais déjà trop
vieux. Obsolète.
Je vous laisse imaginer les capacités physiques pour être couvreur à 59
ans…
Du coup, pour nos « vieux » du marché du travail, c’est la
catastrophe, et cela se voit dans les statistiques quand on veut bien en
faire, et c’est tout le mérite de cette première étude sur le sujet. Un sujet
qui dure depuis 20 ans maintenant.
Le nombre impressionnant de seniors qui vivent quasiment sans
rien
« Une étude révèle que les personnes de plus de 50 ans vivent souvent
sans emploi ni retraite…
Un tiers des seniors sans emploi, ni retraite, vivent en dessous du seuil
de pauvreté. C’est le triste constat que tire ce mercredi une étude du
service statistique du ministère de la Santé (Drees), révélée par Le
Figaro. Selon le document, 1,4 million de Français, âgés de 53 à 69 ans,
ne perçoivent ni revenu d’activités ni pension de retraite. La pauvreté
touche donc 11 % des seniors. L’étude se penche sur les problématiques que
traverse cette catégorie de la population.
Ces seniors sont majoritairement des femmes (pour deux sur trois), relève
l’étude. Ils sont âgés en moyenne de 58 ans et sont en moins bonne santé que
les retraités : « 29 % se déclarent en mauvais ou très mauvais état de
santé et 30 % ont une reconnaissance administrative de handicap, contre, dans
les deux cas, 11 % de l’ensemble des seniors », précise le texte. »
Voilà les conséquences de l’absence de volonté politique.
Voilà la conséquence de l’absence de vision politique et de projet
collectif pour notre pays et pour nos concitoyens.
Notre système est à bout de souffle et cela craque de partout.
Source Capital.fr ici