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Cours Or & Argent
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Le gouvernement n’est PAS une entreprise

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Publié le 30 novembre 2011
565 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
( 19 votes, 4,4/5 ) , 13 commentaires
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SUIVRE : Etats-unis Ron Paul
Rubrique : Or et Argent

 

 

 

 

Dans le brouhaha des absurdités économiques ayant fait surface depuis l’éclatement de la bulle sur l’immobilier et l’augmentation de notre dette nationale, on a pu entendre certains conseiller Washington d’agir plus comme une ‘entreprise’. Si des hommes d’affaires prenaient notre situation en main, alors les Etats-Unis seraient remis d’aplomb aussi vite que l’éclair. Est-ce là la solution à adopter ? Ce que font les entreprises est par nature de chercher à augmenter leur chiffre d’affaire. Or, les revenus d’un gouvernement dépendent de ses taxes. Les gouvernements accumulent des revenus en taxant leurs citoyens sous la menace d’audits, de pénalités fiscales et d’emprisonnements. Notre gouvernement collecte approximativement 2,1 trillions de dollars chaque année grâce aux impôts. Nous n’avons pas besoin que notre gouvernement cherche encore à augmenter ces revenus en devenant une ‘entreprise’.

Les entreprises vendent des biens ou des services à des acheteurs volontaires. Quel pourrait donc bien être le bien ou service fourni par le gouvernement fédéral ? Les régulations, la bureaucratie, la paperasse, des protections inégales et une sécurité fournie par des individus armés, la confiscation par a force, la militarisation, la sécurité sociale… Avons-nous réellement besoin de plus de services de la part de notre gouvernement ? De mon humble avis, nous avons déjà bien assez de ces choses destructrices.

Ce dont nous avons besoin est de plus de liberté. La liberté est la capacité pour tout un chacun de vivre sa vie comme il l’entend, sans risquer quoi que ce soit de la part de son gouvernement si bien sûr il n’engage pas d’acte de violence ou de fraude envers les autres. Nous avons besoin d’un gouvernement moins coercitif, et non pas de plus de revenus. Washington aurait besoin de réaliser qu’elle n’est pas une industrie de la croissance mais plutôt un outil de défense de la liberté. Washington a pour sûr accumulé une bonne part des revenus issus de l’imposition pour elle-même, aux dépens de la prospérité de notre nation. Cette tendance se doit d’être inversée. Nous n’avons pas encore besoin d’une nouvelle loi visant à remettre plus d’Américains au travail.

Les hommes politiques ont besoin de réaliser qu’en plus d’employer 14 millions de personnes, le gouvernement ne crée pas d’emplois. La seule chose que fait le gouvernement en ce sens est de se placer en travers du chemin et consommer les ressources privées. La chose la plus utile qu’un gouvernement pourrait donc faire serait de cesser une importante partie de ses activités.

L’un des exemples que je donnerai à cela est la politique de taxation qui encourage les corporations Américaines à accumuler leurs profits en devises étrangères hors du pays plutôt que de les rapatrier aux Etats-Unis. Il existe actuellement un capital de plus d’un trillion de dollar qui soit actuellement conservé à l’étranger par des compagnies qui ne désirent pas payer 35% de taxes pour rapatrier ce capital. Notre gouvernement pousse littéralement le capital et l’emploi vers l’étranger, alors que ce capital pourrait permettre d’employer 2,5 millions de personnes au sein de notre propre pays.

Les entreprises créent des emplois. Le gouvernement n’est pas une entreprise. Nous n’avons aucunement de plus de stimulus ou de politiques pour l’emploi. Nous n’avons pas besoin de plus de revenus – 2 trillions de dollars est déjà bien assez pour financer chaque année le gouvernement fédéral. Ce dont nous avons besoin est du rejet du gouvernement dans son rôle de centralisation économique.


 

 

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Ron Paul est membre du Congrès Américain, où il représente le 14° District du Texas, et a la réputation d’être un des principaux défenseur des libertés. Il est l’avocat à Washington d’un gouvernent limité, d’une fiscalité très faible, de marchés libres, et d’un retour à des pratiques monétaires saines fondées sur une monnaie gagée sur un actif réel. Il fut candidat à l’élection présidentielle américaine de 2008 (http://www.ronpaul.org/)
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le but d'une entreprise est de gagner de l'argent pour elle et ses investisseurs!
le but d'un gouvernement est de garantir le cadre dans lequel ses entreprises se développent !
une bonne entente , honnête, soucieuse d’équilibre , réaliste est la seul chose POSSIBLE ENTRE UN GOUVERNEMENT ET les ENTREPRISES !!! NE MÉLANGEONS PAS LES RÔLES !!!!!!!!!!!
Ce binôme ne fonctionne pas avec nos contemporains alors qu'isl périssent ; c' est ce qui ce passe d'ailleurs !
des hommes plus intelligent et droit attendent la fin du bal des cons ! ET pour l'instant c'est toujours les mêmes qui dansent !

Evaluer :   4  0Note :   4
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Le gouvernement n'est pas une entreprise mais il doit être géré comme une entreprise. C'est à dire avec toutes les qualités qu'utilise un bon chef d'entreprise pour gérer son entreprise.
Evaluer :   3  2Note :   1
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Un gouvernement ne peut pas être dirigé comme une entreprise, parce que les objectifs ne sont pas les mêmes. Un chef d'entreprise doit optimiser la consommation de ses resources et prendre des décisions logiques, sauf à être éliminé par la concurrence et le marché.

Un homme politique ne gère que des rapports de force, et le talent qui est important pour lui (c'est à dire qui conditionne sa survie dans le milieu) n'est que celui là en matière de prise de décision. La logique, l'optimisation et la bonne gestion des resources n'ont aucun role dans ce domaine, sauf exception due au hasard, un peu comme une montre en panne donne l'heure exacte deux fois par jour.

La conséquence est également qu'un chef d'entreprise ne fera jamais un bon politicien, et n'aura jamais la moindre chance dans l'arene politique. Sauf ceux qui font des affaires comme on fait de la politique, Bernard Tapie ou Berlusconi pourraient venir à l'esprit.

Comme le disait Napoléon, en politique une absurdité n'est jamais un empêchement.

Ceci explique cela.
Evaluer :   3  0Note :   3
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L'application de ces recommandations à la France pourraient nous faire passer du communisme au capitalisme.
Evaluer :   5  8Note :   -3
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C'est de l'humour ou de l'intégrisme ?
Evaluer :   15  7Note :   8
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ni l' un, ni l' autre : c' est de la LUCIDITE !
Evaluer :   5  10Note :   -5
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Le communisme, c'est la propriété collective des moyens de production. On en est loin en France. Si vous viviez vraiment en régime communiste, vous sentiriez la différence. Vous pouvez toujours allez faire un tour en Corée du Nord (seul régime encore communiste de la planète) pour vous en assurer.
Le fait que le régime politique en France comporte encore un zeste de socialisme au milieu d'un océan de libéralisme n'en fait pas un pays communiste.
Il faudrait autant que possible éviter d'avoir une vision manichéiste des choses selon laquelle tout ce qui n'est pas du libéralisme le plus extrême est forcément du communisme.
La vérité, c'est que l'on vit en régime libéral. Mais comme à l'évidence, ça ne marche pas, vous rejetez la faute sur les quelques mécanismes correctifs qui sont encore en place. Si le libéralisme échoue, c'est parce qu'il n'est pas assez pur. Dérèglementons encore plus, et tout s'arrangera de soi-même.
Après tout, les communistes n'ont pas fait autrement. Devant la faillite de leur système, les Pol Pot et cie ont toujours rejeté la faute sur les éléments bourgeois que l'on n'avait pas encore extirpés de la société. Il fallait un communisme toujours plus pur.
J'appelle une telle vision de l'intégrisme, dans un cas comme dans l'autre.
Il faut arrêter de voir la politique comme l'économie en noir et blanc, en termes de libéralisme contre communisme.
L'élite qui détient le pouvoir ne peut que se délecter de ces affrontements stériles qui passent à côté des vrais combats.
Après tout, nous partageons l'essentiel. Si nous sommes sur 24hgold, c'est parce que nous avons tous un peu d'or et/ou d'argent (physique j'espère), pour essayer de ne pas se faire totalement avoir à l'issue de la crise en cours.
Crise dont la cause n'est pas à chercher dans un excès ou un manque de libéralisme, mais dans les relations incestueuses entre le monde de la haute finance et celui des politiques, qui ont mené à la prise de décisions comme la loi Pompidou-Rotschild de 1973 en France, ou l'abrogation du Glass-Steagall act aux Etats-Unis.
Regardons la situation avec les yeux d'un citoyen du XXIème siècle, non avec les oeillères d'un Don Quichotte du XXème qui n'a pas encore enregistré la chute du Mur de Berlin.
Evaluer :   14  2Note :   12
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ah ah ah !... bravo, vous m' avez convaincu ( c' est vrai qu' à maints égards l' essentiel de la population française n' est pas soumise au collectivisme et à l' aparatchekisation : liberté d' entreprendre, d' épargner, de penser, prélèvements obligatoires réduits, peu de fiscalisme, de réglementations, de bureaucraties, interventionisme d' Etat réduit, pas soumise à des organismes sociaux monoplistiques ruineux et à l' assistanat, etc, etc... );
vous avez bien raison et je vais de ce pas, m' acheter un Tee-shirt de Che Guevarra et je vais aller écouter gaiement, la bonne parole de la radio d' Etat ( l' ultra-gauchiste FRANCE INFO )
Evaluer :   2  10Note :   -8
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C'est ça. Et ramenez-moi des tickets d'alimentation, et la Pravda (pardon, je voulais dire le Figaro).
Evaluer :   11  2Note :   9
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ne vous inquiétez pas, en plus de tous les divers "tarifs sociaux", subventions en tous genres, bons d' aides sociales, allocations et autres "primes de rentrée scolaire ou de Noël", les généreuses zautorités de la France communiste ne vont effectivement, plus trop tarder à distribuer des "tickets d' alimentation"...
La proportion toujours croissante de la population désormais soumise dans ce pays, à la mendicité d' Etat et à la rastacouérisation est devenue absolument effarante... j' avoue qu' à vous lire, j' ai vraiment l' impression qu' on ne vit pas dans la même contrée !
Evaluer :   2  8Note :   -6
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On ne vit en effet certainement pas dans la même contrée (imaginaire). Vous vivez assiégé dans une France que vous imaginez communiste, envahie de "rastacouères" le couteau entre les dents.
Un petit tour au Goulag ne vous ferait pas de mal. Vous en sortiriez tout tremblant, implorant pardon ("ok, je me suis trompé, maintenant j'ai compris ce qu'est le vrai communisme !") et gémissant pour retrouver votre confortable "France communiste".
Précisez-nous votre pensée sur la "rastacouérisation", s'il vous plaît, ça m'intéresse. Attention, terrain glissant !
Evaluer :   7  2Note :   5
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en fait, il semblerait même qu' on ne vit pas dans le même espace-temps !
certes, le communisme dont je parle n' est pas le communisme archaïque dont vous énumérez les oripeaux ( tickets d' alimentation, Pravda, couteau entre les dents, goulag,... )
il est bien plus subtil et sophistiqué que cela !
je serais curieux de savoir de quelle catégorie socio-professionnelle vous faîtes partie pour manifester un tel aveuglément ou une telle mauvaise foi ? ( rentier de la fonction publique ?, politicien ?, enseignant ? membre du C.N.R.S., ponctionnaire, employé d' EDF, de la S.N.C.F., du Trésor Public, des douanes ou des impôts... ?? )
pour reprendre vos références simplistes : moi je suis un "koulak" ( = travailleur "indépendant" ) ; à la différence de l' U.R.S.S. qui les avait exterminés par centaines de milliers, les sociales-démocraties occidentales ont toutes conservé leurs koulaks dont le labeur, la résignation et l' asservissement croissants ont seuls permis au système de perdurer jusqu' ici
je réside aussi dans une municipalité communiste pure et dure ( municipalité en faillite et endettée pour plus de 50 ans )
j' exerce un métier publique et ce que je vois à longueur de journée ne cesse de me stupéfier ; quel kaléïdoscope sociologique de la société ! des tas de boulets et de parasites sociaux !! quel délabrement moral aussi...
Je pourrais m' étendre pendant des heures de tout ce que je constate à longueur de temps : toute l' horreur politique française, toute la déchéance de notre "magnifique système de protection sociale" QUE-LE-MONDE-ENTIER-NOUS-ENVIE"
a quoi bon...
de toutes façons, après des décennies de surenchère politicienne socialiste démagogique et électoraliste démentielle, on est économiquement déjà tous morts ; la Dette Souveraine ( = sommes des dettes et d' engagement sociaux ) arrive à un point de rupture
le chaos arrive et cela me réjouis !
une dernière précision, en réponse à votre fantasme de petit procureur stalinien : si un jour vous venez au Goulag, vous constaterez que ce sont des hommes de ma trempe qui les dirigent ( ... et ce jour là, je vous plains ).
Evaluer :   2  6Note :   -4
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Rapidement, parce que j'ai autre chose à faire que de débattre avec (à moi de m'exercer au petit jeu des devinettes quant à votre profession) un petit médecin quelque peu aigri dans sa détestation de "l'étranger", sorte de Céline (le talent littéraire en moins) qui se rêverait en Mengele à la vue des "rastaquouères" proliférant dans sa salle d'attente.
Au risque de vous décevoir, je suis moi aussi un travailleur indépendant... Pour autant, je n'oserais me vanter d'être "de la trempe" des gardes-chiourmes, kapos et autres directeurs de goulags !
J'attends le chaos tout comme vous, et essaye de m'y préparer. Ledit chaos viendra -vous avez raison sur ce point- par la dette, et l'on ne pourrait sortir de ce piège qu'en la répudiant, car elle est illégitime. Peut-être nous accorderons-nous au moins là-dessus ?
D'ici là, accumulons de l'or et de l'argent physiques. Cela permettra à tous ceux qui le font, "koulaks" libéraux comme "fonctionnaires" communistes, ainsi que la multitude constituée de ceux qui ne rentrent pas dans vos cases, de sauver leur peau.
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Rapidement, parce que j'ai autre chose à faire que de débattre avec (à moi de m'exercer au petit jeu des devinettes quant à votre profession) un petit médecin quelque peu aigri dans sa détestation de "l'étranger", sorte de Céline (le talent littéraire en  Lire la suite
boutros - 08/12/2011 à 00:05 GMT
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