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Cours Or & Argent

Le Portuguese

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Extrait des Archives : publié le 05 novembre 2013
731 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Photo: Chip Clark

 

Peu d’informations circulent sur cette pierre, qui n’a eu que deux propriétaires majeurs. Le diamant est aujourd’hui en exposition permanente au Smithsonian Institute, à Washington DC.


Le Portuguese, avec ses 127,01 carats, est le plus gros diamant à facettes de la collection Nation Gem. Sa clarté est quasiment sans aucun défaut, et sa taille octogonale originale en fait l’un des plus somptueux diamants au monde. Il est plus que surprenant qu’il n’existe quasiment aucune information relative à son origine et son histoire. Ce manque a cependant été comblé par un certain nombre de conjectures et de légendes. Le diamant doit son nom actuel à l’une de ces légendes, selon laquelle il aurait été découvert au Brésil au XVIIIe siècle et aurait intégré les joyaux de la couronne Portugaise. Il n’existe cependant aucune documentation quant à sa relation avec la royauté Portugaise. Comme vous le verrez ci-dessous, la version la plus plausible est que le Portuguese aurait été découvert dans la mine Kimberley, en Afrique du Sud, au début du XXe siècle.

 


Le Portuguese, parmi d’autres diamants célèbres du Smithsonian Institute :

Le Victoria-Transvaal, le Pearson de 16 carats (diamant rond blanc), De Young Pink, Blue Heart,

un diamant ovale sans nom, et l’Oppenheimer à l’arrière-plan.

 

Il est assez intéressant de noter que la couverture médiatique dont a profité le Portuguese lors d’expositions en 1946-47 n’y fait pas référence sous son nom actuel, ni ne mentionne son passé Portugais ou Brésilien, mais plutôt d’autres histoires bien souvent conflictuelles. De nombreux articles indiquent que le diamant, qui appartenait à l’époque à un syndicat de revendeurs de diamants Américains, est mystérieusement apparu à Amsterdam quelques années auparavant sous forme de pierre brute en forme de coussin d’un poids de 187 carats.


(D’autres articles indiquent que ce diamant en coussin pesait 150 carats, et non 187. Je ferai cependant confiance au Smithsonian institute. Si quelqu’un est capable de rechercher ce genre d’information, c’est bien lui). J’ai pu lire que les revendeurs de diamants se sont tous montrés surpris de son absence d’histoire, et auraient sans succès tenté de retracer son origine. Un article mentionne que le Portuguese aurait appartenu à un potentat Indien qui l’aurait donné en gage à Londres. A l’époque, le diamant était monté sur un pendentif en platine serti de 380 petits diamants.


En février 1928, ce diamant a été acheté par Peggy Hopkins Joyce à Black, Starr & Frost. Pour l’obtenir, elle a échangé un diamant de perles d’une valeur de 350.000 dollars et y a ajouté 23.000 dollars en liquide. Selon les journaux New-Yorkais, le diamant était alors monté sur un tour-de-cou en platine (certainement celui décrit plus haut). Le porte-parole de la société a alors indiqué que le diamant avait été découvert à Kimberly, en Afrique du Sud, en 1910, et que sa firme l’avait obtenu peu de temps après. Madame Joyce est la blonde qui a joué dans Ziegfeld Follies, l’incarnation de la femme glamour des années 1920. Elle a eu six maris, dont cinq étaient fortunés, et aurait été fiancée 50 fois. Il est dit qu’elle aurait été tout aussi amoureuse des hommes qu’elle l’était des bijoux. Peu de temps avant 1946, madame Joyce plaça son diamant en consigne auprès du groupe de bijoutiers mentionné ci-dessus dans l’espoir de le vendre.


Harry Winston acheta le Portuguese à madame Joyce en 1951. Au cours des années qui suivirent, le diamant le suivit dans tout le pays à l’occasion de son exposition ‘Court of Jewels’. En 1957, il le vendit à un industrialiste international, qui le lui revendit en 1962. Le Smithsonian Institute obtint le Portuguese de Mr. Winston en échange de 2400 carats de petits diamants.


Sous la lumière ultraviolet, le Portuguese est légèrement bleu fluorescent. Une légère fluorescence est également visible à la lumière naturelle ou artificielle, et donne à la pierre un reflet suffisamment bleuté pour qu’elle se soit vue appeler ‘le plus gros diamant bleu du monde’. En l’absence de cette fluorescence, le Portuguese serait de couleur jaunâtre.


SOURCE: The National Gem Collection par Jeffrey E. Post.


Il me semble que certains livres citent le Queen of Holland comme étant le plus gros diamant bleu du monde, alors qu’il est en réalité un diamant de couleur D. Il a peut-être des tons bleus comme l’Idol's

 Eye, qui a été décrit comme étant très légèrement bleuté.

 

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