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Les Etats doivent pouvoir faire faillite !

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Publié le 10 juillet 2013
1721 mots - Temps de lecture : 4 - 6 minutes
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Rubrique : Billets d'Humeur

 

 

 

 





Mes chères contrariées, mes chers contrariens !

Aix-en-Provence est une très jolie ville du sud de la France (je sais, vous savez), et il s’y est passé des choses remarquables ces derniers jours.

Vous savez que je ne suis qu’un économiste de la France d’en bas qui a simplement voulu et souhaité rendre intelligible au plus grand nombre ce que certains esprits très sérieux voudraient appeler une science…

Justement, à Aix-en-Provence se réunit tous les ans un tas d’économistes très sérieux qui font partie des grands médias, des grandes banques, des grandes universités et tout le tintouin. Des vrais sérieux. Bref, je ne sais pas si vous avez remarqué mais en général sérieux, langue de bois et politiquement correct sont des notions qui marchent ensemble, surtout si vous souhaitez garder votre place et votre fiche de paie bien grasse de la fin du mois. Mieux vaut savoir se taire et brosser dans le sens du poil nos zélites.

Moscovici hué par les zéconomistes !

C’est la première fois de ma vie que je vois et j’entends le sinistre de l’Économie se faire huer de la sorte par l’élite économique de notre pays.

C’est évidemment une très bonne chose mais cela révèle surtout le fossé immense, béant qui existe désormais entre un gouvernement d’une incompétence crasse et fondamentalement idéologue, subissant la situation sans aucune politique et les corps intermédiaires qui font tourner notre pays et les classes moyennes qui s’effondrent sous la double pression du chômage et des augmentations d’impôts.

Alors nous avons eu droit à un Moscovici pathétique expliquant sans convaincre que les zhommes politiques et les zéconomistes ne font pas le même métier…

Cette phrase, qui a provoqué également un petit moment d’hilarité dans la salle, prouve s’il en était encore besoin la bêtise de nos ministres qui décidément n’ont strictement rien compris au film qui se déroule sous leurs yeux.

Car Monsieur Moscovici, sachez que désormais, et depuis maintenant quelques années, c’est bien le poids d’une économie hypertrophiée et dans tous ses domaines qui conditionne fondamentalement tout acte politique.

Sachez Monsieur le « ministre » avec un tout petit « m » que toute politique ne peut plus se définir par essence même que par rapport à l’économie. Nous pouvons mener une politique avec, une politique contre, une politique pour des systèmes économiques.

Depuis plus de 10 ans, ce gouvernement, comme ceux qui l’ont précédé, accompagne le développement d’un système économique et d’intérêts financiers privés en ayant abdiqué totalement toutes les prérogatives politiques, démocratiques et de souveraineté attachées aux mandats électifs confiés par les peuples.

Comment pouvez-vous dire que politiques et économistes ne font pas le même métier alors que tous les faits prouvent et montrent indubitablement que notre classe politique ne fait plus que servir la soupe à des groupes de pressions organisés sous forme de lobbies dans l’opacité la plus totale en étant, dans bien trop d’exemples, soumis à des conflits d’intérêt, dont le dernier en date touche ni plus ni moins que le Président Hollande Normal 1er, parfaitement normal dans ce monde d’argent et d’appât du gain dans la mesure où l’une de ses plus proches collaboratrices serait l’épouse du patron d’un très grand groupe français qui fabrique des tubes pour l’exploitation gazière et pétrolière… D’où la sortie de Madame Batho sur l’exploitation des gaz de schiste dans notre pays.

Nous n’envoyons presque plus de jeunes gens mourir dans des tranchées (ce qui constitue un prôgrèès) mais comme le disait Mitterrand, la guerre est devenue économique et ses victimes sont les chômeurs et les peuples qui s’appauvrissent chaque jour qui passe pour conforter les bénéfices d’une petite caste de moins en moins nombreuse.

Aujourd’hui, plus que jamais dans l’histoire de humanité, la politique est devenue économique. Les politiques doivent reprendre en main l’économie et ne pas céder la politique et la démocratie à des intérêts privés. C’est pourtant ce qui se passe depuis trop longtemps.
C’est ce qui explique notre incapacité collective à apporter des réponses à cette crise qui non seulement n’en finit pas (n’en déplaise à Normal 1er) mais qui, on peut le prévoir sans se tromper, va s’aggraver, avec des conséquences sociales et sociétales dont nos concitoyens bercés d’illusions n’imaginent pas un seul instant l’ampleur des conséquences qu’ils devront affronter… et des drames qu’ils risquent de subir.

Pendant ce temps, toujours à Aix, Jens Weidmann annonce qu’un pays doit pouvoir faire faillite !

Jens Weidmann n’est pas n’importe qui puisqu’il s’agit du patron de la Banque centrale allemande surnommé la Buba. Il est également membre du conseil des gouverneurs de la BCE.

Il a fait deux sorties forts passionnantes lors de son intervention devant les zéconomistes sérieux d’Aix en espérant que Mosco était encore là pour l’écouter car il semble avoir besoin de quelques cours de rattrapage intensif en économie, compte tenu de ses compétences et de son poste.

Pour Weidmann, la BCE ne peut pas résoudre la crise !

La BCE n’est pas en mesure de résoudre la crise de la zone euro, elle « fait beaucoup » pour « absorber les conséquences économiques de la crise. » « Mais elle ne peut pas résoudre la crise. »
Il a parfaitement raison car la politique monétaire accommodante ou pas de la Banque centrale européenne ne pourra jamais apporter de réponse par nature politique (n’est pas Monsieur Moscovici) aux causes suivantes :
- La mondialisation doit-elle se poursuivre avec ses cohortes de délocalisations, de fermetures d’usines, de destructions d’emplois, de diminution de notre capacité à produire des richesses donc de la croissance ?
- La politique européenne de l’austérité pardon, de la « consolidation budgétaire » qui amplifie les récessions créant de la déflation dans les pays européens et in fine leur insolvabilité doit-elle être poursuivie ?
- L’euro, une monnaie unique construite pour des raisons politiques et non pas d’efficacité économique, est-il une force pour les 17 économies hétérogènes de la zone euro ? La réponse est bien sûr que non et tout le monde le sait, alors comment sortir de cette impasse monétaire ?
- Les monceaux de dettes accumulés ne pourront jamais être remboursés. Comment en sortir alors que les remboursements étouffent les peuples et des pays entiers sans aucun espoir de réussite au bout du chemin ?

Et il ne s’agit là que des éléments les plus importants, mais cette liste n’est pas exhaustive. Il y a, par exemple, un autre point essentiel qui est la raréfaction des ressources et des matières premières.

Alors non, les réponses à ces questions, nos politiques ne veulent pas les apporter car cela remettrait en cause l’ensemble du cadre établi. Prisonniers de certitudes. Prisonniers de prises de décisions automatiques répondant à des schémas pré-établis, voilà comment fonctionne notre élite, comparable à des poulets sans tête (ce qu’ils pourraient finir par devenir au sens propre du terme lorsque l’on voit le ressentiment des zéconomistes faisant partie des êtres les plus policés), ou encore à des zombies incapables d’incarner la moindre vision.

Ce que Jens Weidmann vient de dire c’est que les réponses à la crise ne peuvent être que d’ordre politique ! Tout le reste, et c’est ce que fait la BCE, c’est de l’intendance et de la gestion d’affaires courantes. L’heure des grands choix approche.

Mais ce n’est pas tout. Pour lui, les pays doivent pouvoir faire faillite !

Et l’on finit par y venir, parce que c’est une évidence, une évidence évidente depuis cinq ans. Sauf que nous y viendrons au bout du bout, qu’entre-temps cela aura coûté très cher à de trop nombreux pays, propulsant dans la faillite 17 pays au lieu de quelques petites nations périphériques.

Vous êtes en train de contempler les drames provoqués par l’incompétence crasse d’élites se sentant supérieures, par leur manque de courage, de valeurs morales et de lucidité. Tout cela nous allons le payer, nous les peuples, car oui… nous allons faire faillite. Des pays entiers vont faire faillite et croyez-moi, cela ne sera pas drôle du tout.

Voici la phrase exacte du gouverneur de la Banque centrale allemande : « Pour permettre à la monnaie unique d’exprimer l’intégralité de son potentiel économique, il faut que des efforts soient déployés sur deux fronts, celui des réformes structurelles et celui de l’abolition absolue des garanties consenties aux banques et aux emprunts souverains. » « Nous devons faire en sorte que dans le cadre d’un système de contrôle national et de responsabilité nationale, il puisse être possible qu’un emprunt souverain fasse défaut sans menacer le système financier. »

Voici en gras les deux passages les plus importants de sa déclaration. Bon, cela reste du langage codé de banquiers et de grands mamamouchis. Pour nous, les Français d’en bas, cela peut se traduire concrètement de la façon suivante :

Si une banque fait faillite et menace l’intégrité d’un État, eh bien on la laisse couler et on sauve le pays… Un peu comme les Islandais que tout le monde critique. Normal et logique, et c’est exactement ce que je pense et dis depuis le début de la crise. Si une banque est trop grosse pour être sauvée, ne la sauvons pas, en tout cas pas au détriment des peuples et de pays entiers.

Ensuite, et c’est encore plus important, il indique, ce qui est un vœu pieux et une circonvolution oratoire, qu’un emprunt souverain fasse défaut sans menacer le système financier. Cette phrase est bidon, bien entendu. Un pays comme la France ne peut pas faire faillite sans mettre un bazar indescriptible dans le « système financier mondial » ; non, l’important dans sa phrase, c’est que vous pouvez remplacer « emprunt souverain » par « pays » !

Car un emprunt souverain représente la dette d’un pays (ou une partie). Lorsqu’il dit qu’un emprunt souverain doit pouvoir faire faillite, il nous indique clairement (pour ceux qui veulent comprendre) que des pays, et pas des moindres, vont faire faillite. Sans doute après les élections allemandes du 22 septembre.

Alors de vous à moi, maintenant que les choses sont dites y compris par un mamamouchi, que les zéconomistes sérieux se fichent ostensiblement de la tête de hareng de notre sinistre de l’Économie, que le gouverneur de la plus grosse banque centrale européenne affirme que les pays doivent faire faillite, je crois qu’il est temps d’accélérer nos préparatifs.

Charles SANNAT

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Charles Sannat est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires Il a exercé les fonction de directeur des études économiques de la société Aucoffre.com de 2012 à 2015, et créé le Contrarien Matin un site de « décryptage quotidien, sans concession, humoristique et sarcastique de l’actualité économique ». Il a fondé en Septembre 2015 le site Insolentiae.com et se consacre depuis pleinement à ce nouveau projet éditorial.
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Il est tout à fait plausible d'envisager un effondrement d'une monnaie créatrice de dettes exponentielles comme l'euro : le plus tôt sera le mieux. N'oublions pas que la Banque Nationale Suisse absorbe près de 50 % de la dette européenne par ses achats d'obligations d'Etat (vraisemblablement pourries) afin de maintenir son taux à 1€/1,20 CHF. Cela revient en fait à une création monétaire ex-nihilo, comme feu le prix Nobel de sciences économiques 1988, Maurice Allais, a passé sa vie à l'expliquer. On confond dans le terme vague d'"argent" 2 masses monétaires fondamentalement différentes: d'une part les dépôts/numéraires (M1/M2, Bargeld en allemand) en argent réel et d'autre part les créances (M3, Schriftgeld) en monnaie scripturale n'ayant pour ainsi dire rien coûté au départ. Les "dettes" scripturales sont donc -en termes macro-économiques purs- des dettes virtuelles ! Merci de bien réfléchir à cette distinction élémentaire, qui est développée en détail sur la page http://dbloud.free.fr/limposturemonetaire.htm et qui explique pourquoi Jens Weidmann, patron de la Buba, estime que des Etats européens peuvent très bien faire faillite sans pour autant qu'il y ait "bazar indescriptible dans le système financier". Car ce système est lui-même est de nature irrationnelle, comme l'Islande et l'Argentine (en croissance) l'ont déjà démontré. Denis Bloud (1941, petit-fils d'Edmond Bloud, maire de Neuilly-sur-Seine de 1927 à 1947).
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je pense que les flèches rouges, me concernant , sont soit ,des complices anonymes du sytème ou bien il n'ont rien compris à la situation économique actuelle;
Il y a quelques années,moi aussi ,je croyais ,croyais..... mais ne savait pas.Depuis j'ai appris à savoir et non plus à croire.
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... de l’abolition absolue des garanties consenties aux banques( et aux emprunts souverains.)
Et si on apurait le hors bilan des banques tout de suite, c'est l'univers entier qui s'écroulera, car je crois savoir que toutes les banques se tiennent entre elles par ces garanties ou ces swaps toxiques, enfin qui deviennent toxiques par manque de réserves bcaires, et que si une tombe ou fait défaut (abolition?), c'est tout le système qui dégringole! ALors dans la bouche de Jens Weidmann par l'article de Sannat, cela prend toute sa portée. Vite au canot de sauvetage! Je le mets au singulier, comprenne qui pourra! Ainsi comme le dit si bien Sannat : -je crois qu’il est temps d’accélérer nos préparatifs.
Vous noterez bien "accélérer" : Je pense à août c'est plus simple de surprendre les gens qui ne pourront pas se précipiter dans les banques (fermées ?), forcément avec "les pieds mouillés". Cela pourrait être septembre bien sûr avec l' élection Deutch ou début 2014.
Forcément aussi Moscovici n'est rien, un pantin s'il en est, en tout cas, rien pas un ministre de l' Economie, cela se saura, si peu-être un Ministre de la liquidation judiciaire de la France, le monsieur 1% du Livret A..hahaha. je l'appelle volontiers Mosco 1%. Il parait aussi que c'est en rapport avec l'inflation, donc c'est tout bénéfique pour nous,on en est convaincu, même quand on note que nos courses ont en gros augmenté de + 20% par rapport à l'année dernière!
Finalement on sera heureux quand le taux du Livret tombera à 0,05 % avec sans doute par miracle un énième relevé de plafond! Les banques pourront à ce moment là nous soulager de nos économies qui nous préoccupent, ces bienfaiteurs, à la mode chypriote. Quand on vous dit que la crise est derrière nous...
Seulement voilà, il y a Farage qui s'en mêle et qui prend à partie Barroso et Von Fripouille présent au Parlement européen : -Faites bien attention à la réaction des peuples( en substance), la France notamment! Nous on a pas de pétrole.. mais on a des syndicats! Et comme Ayrault a dit stop pour les renégociations des retraites, ça pourrait bien commencer à chauffer sévère lors de la future grosse manif de la rentrée! Qui sait s'ils ne brandissent pas que des pancartes.
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Mr Charles Sannat,
Je pense que vous commettez une monumentale erreur ainsi que le gouverneur de la banque centrale allemande(sic...?????)en disant que L'EURO EST UNE MONNAIE UNIQUE.........certains disent qu'il est mal fait....tout simplement ,parce qu'en réalité , L'EURO EST UNE MONNAIE COMMUNE et non une monnaie unique,ce qui fait ,dans la pratique,une énorme différence.
Les euros Allemand,Français,Italien,Espagnol, Grec ...ect....ne sont pas ,du tout ,les memes,pour preuve comme vous savez ,je pense ,que chaque numéro de billet est précédé d'une lettre indiquant pour quel pays il a été imprimé.(d'ailleurs la banque de France existe toujours ainsi que la deutsche bank,ect.......)
Si l'euro était une monnaie unique ce serait beaucoup plus simple et nous n'aurions pas tous les problèmes actuelles liées à cette monnaie commune(taux d'intérèts d'emprunt différents selon les pays,et il n'existerait pas de crise Grec ou Espagnole,ect... car les pays les plus riches financeraient automatiquement et systématiquement les pays les plus endéttés(ce que ne voulait pas l'Allemagne) et nous aurions tout simplement une crise globale de la zone euro.
POUR REMARQUE:au temps du franc , monnaie unique pour toute la France,les régions les plus riches finançaient les plus pauves,étant tous Français nous avions des intérets communs ce qui n'est pas le cas des 17 pays de la zone euro.
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Ne croyez pas lui faire la leçon, la précision qu'il a donné en nommant la monnaie unique n'est que le concept général de l' Euro.
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Blitzel,
Je ne prétends pas faire la leçon à Mr Charles Sannat que j'apprécie beaucoup par ailleurs.
Je pense qu'il est important d'etre exact dans les termes.
De votre coté:Qu'entendez vous par concept général de l'euro????
L'euro n'est pas une monnaie unique mais une monnaie commune.
Si c'était une monnaie unique,les banques centrales de chaque pays auraient disparu,ce qui n'est pas le cas,et ceci au profit uniquement de la BCE.
La différence est de taille et aide à comprendre une partie des nombreux problèmes endémique de la zone "euro".
D'autre part si vous souhaitez enrichir vos connaisssances et mieux comprendre ce qui se passe dans notre beau pays de France tant au niveau politique,économique,historique,ect.....,vous pouvez consulter le site de l'UPR de FRANCOIS ASSELINEAU.Mais,peut etre le connaissez vous?
si vous avez l'occasion de suivre entiérement sur internet une seule de ses conférences sur de très nombreux sujets brulants d'actualité, je puis vous assurer que vous serez conquis par son éloquence (sans langue de bois),son savoir (avec preuves et documents),son analyse parfaite de la situation actuelle et les solutions uniques et réalistes qu'il apporte pour sortir de cette crise( qui n'en finit plus et qui empire beaucoup plus chaque jour),par le haut.(avec un moindre mal).
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L'euro est bien une monnaie unique puisque les monnaies nationales ont disparu. La monnaie commune était l'écu qui servait dans la finance à côté des F, DM, £ et autres.
Cependant vous avez raison sur ce point : les banques nationales existent encore et les politiques économiques sont différentes.
L'euro est l'unique devise mais c'est comme s'il était composé d'un agrégat des anciennes devises nationales à un taux de change fixe. Il existe une théorie selon laquelle ce sont ces taux de changes fixes interdisant toute dévaluation ou réévaluation qui seraient à l'origine des problèmes des pays du Sud car ils ont gardé leurs habitudes laxistes donc inflationnistes. Au bout de quelques années le coût du travail devient trop élevé mais pas moyen de dévaluer.
Une façon de sortir de l'euro pourrait être de rétablir des devises nationales flottantes dans les PIGS tout en gardant l'euro comme monnaie commune. Les avantages de l'euro seraient préservés : même valeur partout et pas d'obligation de change pour les voyageurs. Les dettes et actifs libellées en euro ne seraient pas traduits. La BCE ne pourrait plus créer de nouveaux euros et ne ferait que gérer l'existant. Les pays qui auraient gardé l'euro pourraient continuer à imprimer des billets en échange d'avoirs en euros. Les banques commerciales ne pourraient plus créer des euros mais ne prêteraient que des euros existants trouvés sur le marché des changes.
Petit à petit, les euros devenant plus rare, les actifs pourris libellés en euro reprendrait de la valeur rétablissant les comptes des banques et les dettes d'état retrouveraient preneur.
Pierre 70,
L'euro n'est unique que par son nom et je me permets d'insister car les termes sont importants,L'EURO EST UNE MONNAIE COMMUNE AUX 17 ETATS de l'UE.
Par contre,LE DOLLAR EST UNE MONNAIE UNIQUE pour tous les états américains avec une seule banque centrale la "FED".
Les termes "monnaie commune" et "monnaie unique" sont beaucoup plus important qu'il n'y parait à première vue et cela change complètement le gestion de l'euro et c'est pourquoi certains économistes disent qu'il est mal fait,ce qui est d'ailleurs le cas car cela cause des problèmes d'évaluation et d'éventuelles dévaluations à certains pays(Grèce,Italie,ect...) et pas à d'autres(Allemagne entr'autres).
Ce systeme de monnaie commune ruine les pays les plus faibles(France y compris),si l'euro était une monnaie unique nous serions tous logés à la meme enseigne et les pays forts seraint contraints de soutenir les pays faibles(ce que ne voulait pas l'Allemagne dés la création de l'euro).
La seule et unique solution pour sortir le mieux possible de cette crise provoquées par des intérèts privés,c'est de sortir de l'UE "article 50 de sa constituion",de l'EURO et de l'OTAN.
Le patron de la Buba a ptêt parlé en allemand ?
Alors il a utilisé "gemeisame Währung" parcequ'il n'existe pas d'autre terme, en tous cas pas de "einzige Währung".
Comme une association qui partage un outil mis en commun, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas d'autres disponibles.
Sur le site "Arrêt sur images", la journaliste Anne-Sophie Jacques écrit :

"l’évidence s’impose : la convergence des économies souhaitée lors de la création de la monnaie unique n’a pas eu lieu. Pire : les économies divergent, et pas qu’un peu. On le voit bien sur les graphiques brandis par Jacques Sapir en début d’émission : ces lignes vous semblent peut-être absconses – vous pouvez les regarder de plus près, les graphiques sont au pied de cet article – mais peu importe, l’important est dans le mouvement. On ne converge pas, on s’éloigne. On s’oppose. Et cette opposition crée des tensions, forcément. Suffit d’avoir l’œil rivé sur le fil d’actualités espagnoles, italiennes, portugaises, sans même parler de la Grèce ou de Chypre pour comprendre que la situation va tourner en eau de boudin."

http://www.les-crises.fr/debat-sapir-melenchon/

A l’intérieur de la zone euro, ça diverge, et ça diverge de plus en plus.

Autrement dit :

Dans le monde réel, nous avons obtenu le contraire de ce que nous avaient promis les partisans de l’euro en 1992.

La question n’est plus :

"Faut-il sortir de l’euro ?"

La question est désormais :

"Quand allons-nous subir la sortie de l’euro ?"

Le mot important, c’est : "subir".

La sortie de l’euro ne sera ni choisie, ni organisée. Nous allons subir la sortie de l’euro.
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t'as tout faux car je suis apolitique !

ce n'est pas parce qu'on prend du recul pour ne pas se faire manipuler la tronche comme toi qu'on est socialo !
qu'est ce que je me marre de tes débilités.

en voilà la preuve de ton manque de réflexion totale et puis comme tu ne le savais pas, il faut t'apprendre qu'il n'y a pas qu'un ravioli dans une boite
de conserve comme tu aurais pu le croire mais que la boite a un certain poids... ce qui veut dire plusieurs

quand à ta mèche, tu peux toujours manger tes raviolis et attendre car je crois qu'elle est mouillée...

allez sans rancune petite tête !

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JE VOUS CITE : "Les politiques doivent reprendre en main l’économie et ne pas céder la politique et la démocratie à des intérêts privés. C’est pourtant ce qui se passe depuis trop longtemps." AIE !

Alors là, je ne suis pas d'accord du tout avec vous Mr Charles, mais pas du tout !

- L'état n'a pas à reprendre en main l'économie, c'est justement ce qu'il fait beaucoup trop et beaucoup trop mal depuis 30 ans ! C'est une mauvaise idée et une catastrophe, et la porte ouverte à la corruption et au lobbying justement !

- Que l'état s'occupe du régalien, de 2, 3 pans économiques stratégiques (Energie, Transport...) POINT Barre !

- SURTOUT moins d'état, et moins d'état dans l'économie par pitié ! Je pense que vous avez là, énoncé une grosse erreur de fond lié au bourrage de crane que nous subissons depuis près de 2 générations !

- L'état c'est le régalien, le sociétal, et les points stratégique précédents... Le reste c'est privé et que le meilleur gagne !
Pas de pot de vin, pas de concurrence déloyale, pas de favoritisme etc.

Cordialement
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Parlons de nos "élites".
Défaire l’appareil de contrainte néolibéral qui nous enfonce dans la crise passe inévitablement par une restructuration des élites dominantes, politiques, économiques et administratives qui, dans une large mesure, sont au service du capitalisme financiarisé (les anglo-saxons ont une expression pour qualifier cette situation, ils parlent de « crony capitalism » c’est-à-dire le « capitalisme des copains »).
Ces élites ont accumulé un capital social qui est plus assis sur une base multinationale ou mondiale que sur une base nationale. En ce sens, elles se caractérisent notamment par leur extraversion, c’est-à-dire qu’elles sont impulsées de l’extérieur. Pour paraphraser André Gunder Frank à propos de l’Amérique latine, il s’agit d’une « bourgeoisie satellisée », d’une « lumpen bourgeoisie ».
Au Nord (chez nous), le comportement des élites tend à se Tiers-mondialiser, c’est-à-dire à s’inscrire dans une dynamique globale de prédation, souvent dénoncée dans les pays sous-développés et particulièrement en Afrique.
En Afrique, l’État repose sur la non dissociation des rôles politiques et économiques et sur la confusion entre domaine public et domaine privé. Grâce à des stratégies instrumentalisant le « straddling » c’est-à-dire le chevauchement entre les sphères politiques et économiques, les élites dominantes, telles des entrepreneurs, capitalisent le pouvoir politique et le convertissent en pouvoir économique et vice versa. Cette dynamique est cumulative et elle permet aux « big men » d’entretenir et de développer des réseaux clientélistes où la corruption est bien présente.
Mais, si les ressources viennent à se tarir ou si elles ne sont pas judicieusement redistribuées, l’instabilité menace et le risque est grand d’un dérapage du système vers la seule prédation et l’usage de la force uniquement pour se maintenir au pouvoir et en extraire tous les bénéfices possibles . De nombreuses composantes du néopatrimonialisme africain sont présentes dans les pays du Nord où l’on observe, entre autres, la perméabilité croissante entre les frontières du public et du privé et entre celles de la politique et de l’économie.
La sortie du processus de Tiers-mondialisation au Nord implique la restructuration des élites car, comme l’écrivait Frank en 1971, « l’ennemi immédiat de la libération nationale en Amérique latine est, tactiquement la bourgeoisie elle-même, bien que stratégiquement, l’ennemi principal soit, indéniablement, l’impérialisme ». Pour ce faire, il est nécessaire de rendre obsolète le capital social des élites dominantes et de faire en sorte que leur restructuration se fasse au service de la République dans l’honnêteté et la frugalité relative. On peut penser que cette démarche se heurtera à un effet de cliquet important qui ne pourra, vraisemblablement, être dépassé sans violence . Mais la refondation est souvent à ce prix.
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C'est un peu alambiqué, mais j'adhère à 100% a ce que vous venez d'écrire.

Je connais bien l'Afrique de l'ouest et les africains, et la réalité de ce que vous énoncez est évidente quand on essaye de travailler là-bas.

Pour faire simple on s'africanise avec ce qu'il y a de plus malsain dans cela. Allez dire ça sur un plateau TV ! La Taubira vous colle en geôle dans la foulée !
La perte de toute valeur morale, d'intégrité, de patriotisme, d'honneur et j'en passe nous a amené jusque là !
Quand des repris de justice comme Tapie sont médiatisés à longueur de temps, quand des voyous comme NASSRI ou STAR Joey et j'en passe obtiennent l'accès aux médias, donnent leur opinion sur des sujets dont ils ne comprennent rien et dont le seul système de valeur est le Blé, il ne faut pas s'étonner...
Les gens sains bien élevés, poli, respectueux, sont pris pour des cons alors l'anarchie n'est plus très loin...
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Curieux que l'auteur de cet article et de tant d'autres, ne parle jamais des origines des crises que vit le monde.

La suprématie du dollar dans les échanges mondiaux, nada, c'est l'euro qui est seul visé alors que son existence est récente.

La loi de 1973 votée sous Pompidou et ses amis Rothschild et compagnie qui ont mis à terre la France depuis lors, nada !

Il est en somme comme tous ces économistes qui ne sont que des diseuses de bonne aventure. Des supputations, des approximations, des alertes à la mode lorsque son pré carré est menacé, et toutes ces inepties d'illuminés.

Dire que les états vont faire faillite, c'est se répéter car il y a déjà de cela quelques temps l'auteur parlait de cette déconfiture des états qui n'est, somme toute que la seule issue. Faut pas sortir de HEC ou Saint Cyr et La Palisse l'aurait prédit aussi.

On se répète ? Ben non ! On enfonce le clou pour faire passer la pilule et détourner les regards sur ce qui se passe ailleurs, aux States évidemment, qui sont à l'origine des QE 1 puis 2, puis 3 et 4 mimés par la BCE qui trouve encore que cette méthode sert à soutenir l'économie afin de lui éviter l'effondrement. Elle n'est pas la seule à le penser puisque avant elle la Banque d'Angleterre a fait cela et même la BoJ le fait par mimétisme. La BNS fait autrement, elle accumule des € jusqu'à ne plus avoir soif. Après ces banquiers centraux, que reste-t-il d'autres pour dicter la marche du monde ? Rien et même si le Gvaint ne siège que pour se congratuler.

Evidemment l'idéal aurait été de faire comme le petit pays qu'est l'Islande mais cet exemple, toutes choses égales par ailleurs, ne peut valoir d'exemple.

Evidemment que devant cette montagne de dettes de toutes sortes, les états gavés de papier monnaie, même sous la forme de bytes, ne pourront pas les rembourser. Alors, oui, il y aura faillites successives et ententes entres ces forts, pour balayer d'un revers de mains, toutes leurs dettes accumulées depuis les années 1975.

Et alors ! Ce monde dirigé par des forts, repartira de plus belle, à zéro. Ces faillis recommenceront comme un joueur de poker à qui on a donné carte blanche pour faire sauter la banque.

Seuls les pays pauvres, comme nous autres simples individus, habitués à être tondus, et n'ayant pas cette facilité de caisse illimitée, seront encore plus pauvres et, la loi du plus fort, celle de l'humain sauvage, prendra encore le dessus, jusqu'à ce que la main divine s'abattra sur ce monde qui marche sur la tête.
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Sannat
Delamarche
Faber
Sinclair
Pritchard

Et j'en oublie beaucoup de ces gens de valeur qui tirent la sonnette d'alarme.
Quand la catastrophe finale va arriver, c'est avec plaisir que je vais observer autour de moi la réaction de la majorité de la population, engoncées dans 40 ans de ronronnements et de certitudes.
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"... le Président Hollande Normal 1er... l’une de ses plus proches collaboratrices serait l’épouse du patron d’un très grand groupe français..."

Pas besoin d'aller chercher si loin, Charles :

Emmanuel Macron est secrétaire général adjoint de la présidence de la République.
Ancien haut fonctionnaire, il était depuis 2008 banquier d'affaires chez Rothschild.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron

Ah... ça m'rappelle un certain Pompidou...
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c'est toi qui va faire faillite avec tes boites de ravioli bientôt périmées dont les chiens n'en veulent même pas
Charlot va !
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DarkVardor : Espèce de crétin des Alpes qui n'a rien compris et se permet de critiquer les autres.
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merci couillon ! continues à l'écouter et ravitailles toi en or avec tout ton blé
et bientôt tu pleureras quand le cours de l'or mordra la poussière
à ce moment là je vais me marrer de ta pauvre carcasse !
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M DarVardor les accumule , continuer, verbe du 1er groupe, ne prend pas de "S" a l'impératif à la deuxième personne du singulier, c'est VRAIMENT un socialo...., on peut peut-être lui apprendre la connaissance, sûrement pas la réflexion :-))
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Bien répondu (au sujet de «Dark la cloche»)
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M Darkvardor doit être socialiste.... il a des boites avec un seul ravioli dedans :-)
je lui souhiate bien du courage quand la meche aura atteint le tonneau
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t'as tout faux car je suis apolitique !

ce n'est pas parce qu'on prend du recul pour ne pas se faire manipuler la tronche comme toi qu'on est socialo !
qu'est ce que je me marre de tes débilités.

en voilà la preuve de ton manque de réflexion totale et puis comme tu ne le savais pas, il faut t'apprendre qu'il n'y a pas qu'un ravioli dans une boite
de conserve comme tu aurais pu le croire mais que la boite a un certain poids... ce qui veut dire plusieurs

quand à ta mèche, tu peux toujours manger tes raviolis et attendre car je crois qu'elle est mouillée...

allez sans rancune petite tête !
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Dernier commentaire publié pour cet article
Il est tout à fait plausible d'envisager un effondrement d'une monnaie créatrice de dettes exponentielles comme l'euro : le plus tôt sera le mieux. N'oublions pas que la Banque Nationale Suisse absorbe près de 50 % de la dette européenne par ses achats d  Lire la suite
Celtalpin - 14/07/2013 à 07:42 GMT
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