L’or devrait figurer dans
tous les portefeuilles, quel que soit l’âge de l’investisseur, son profil de risque, et son horizon
de placement. C’est une indiscutable valeur universelle dans un monde
financier dangereux, où les prix des actifs papiers peuvent
chuter du jour au lendemain. Si vous ne possédez pas d’or, ou si votre
position sur l’or est trop faible
relativement à la taille de votre
portefeuille, alors
vous n’êtes pas véritablement diversifié, et vous encourez un grand risque.
Je suis investi
dans l’or depuis
un grand nombre d’années. Juste
avant que l’or n’établisse son creux séculaire au début avril 2001,
je concluais dans
un article :
« L’histoire, les fondamentaux économiques, et la logique
nous disent que l’or
est incroyablement sous-évalué, et prêt à débuter une hausse
prodigieuse. Mon capital est
déployé en conséquence pour
profiter de cette ruée sur l’or à venir. »
Le jour
suivant, l’or tomba brièvement
au-dessous de 257$,
pour la dernière fois. Jusqu’au sommet de mai 2006 à 720$, l’or a grimpé de 182%. Après des centaines de semaines de recherches,
et des milliers de gains réalisés plus
tard, je ne suis
plus un novice
dans ce marché. Mais je rencontre encore régulièrement des gens qui commencent à peine à s’intéresser à l’or en tant qu’investissement.
C’est pour
ces gens-là que j’écris le présent article. Les questions les plus
fréquentes qu’ils me posent
sont : pourquoi l’or est-il dans
un marché haussier ? Quand est-ce qu’il prendra fin ? Est-ce que je n’arrive pas un peu tard ? Quelles
sont les raisons fondamentales qui poussent ce marché haussier ? Est-ce que les
banques centrales ne vont pas faire quelque chose contre cette
hausse, et réduire en miettes les investisseurs aurifères ?
Après de longues réflexions personnelles sur ces questions, mon point de vue demeure très haussier pour l’or sur le long terme. Malgré la hausse massive de l’or ces dernières années, je pense
toujours que nous nous
trouvons au milieu d’un
marché haussier de long terme, qui
durera probablement encore une dizaine
d’années environ. Il y aura
bien sûr des corrections périodiques comme
dans
tout marché haussier, mais la tendance
haussière devrait prévaloir.
Je vais vous exposer ci-dessous 10 raisons pour
lesquelles l’or se trouve dans
un marché haussier :
1. L’offre et la demande.
L’arbitre premier du prix, c’est l’offre et la demande. Lorsque la demande dépasse l’offre, les prix sont
obligés de monter. Des prix en hausse vont travailler à faire augmenter la production, et baisser la consommation, afin
que l’équilibre entre ces forces soit
atteint.
Dans le cas de l’or, la demande mondiale d’investissement augmente beaucoup
plus vite que l’offre mondiale des mines, donc
la seule issue
économique possible est
la hausse du prix pour
ramener l’offre et la demande
en équilibre.
Pourquoi l’offre ne peut-elle augmenter aussi vite ?
Contrairement à d’autres industries, l’extraction d’or est
totalement dépendante de la géologie locale. Evidemment, vous
ne pouvez construire une mine d’or s’il n’y a pas d’or à extraire ! Comme l’or est si rare dans l’environnement,
il est très difficile de trouver un site avec
suffisamment d’or pour
une production économique.
Et même si vous parvenez à trouver un tel site,
après des années de prospection sans fin,
vous vous trouverez totalement à la merci de l’Etat et des
gouvernements locaux, qui sont tous
plus ou moins corrompus, et qui adorent extorquer des profits aux compagnies minières captives. Comme les mines ne
peuvent pas être déplacées, les gouvernements
en font facilement leur proie.
Si vous
parvenez à trouver un gîte d’or convenable, et à surmonter toutes
les difficultés administratives des permis et autorisations, vous
aurez encore à réunir des dizaines, voire
des centaines de millions de dollars
pour construire les routes, ériger les bâtiments et toute l’infrastructure, creuser la mine, et acheter tout l’équipement
nécessaire. Et même si vous arrivez à sécuriser le financement
de votre projet, il vous
faudra encore plusieurs années avant que la mine soit opérationnelle, et tourne à plein rendement.
Donc non seulement
la construction d’une mine d’or est un business très
difficile et risqué, mais elle nécessite encore de très grands délais entre
la découverte du gîte et la production à plein rendement.
Ainsi, peu importe
la hauteur du prix de l’or, il faudra toujours des années aux producteurs pour trouver des nouveaux gîtes, et les exploiter (entre 5 et 7 ans au minimum). Il n’existe aucun
raccourci pour
les compagnies minières.
L’offre est inélastique, et la réponse des producteurs à des prix en hausse prendra des années, et cela seulement après que ceux-ci aient
été convaincus qu’il ne s’agit pas que d’un pic
passager sur les
prix. En conséquence, l’offre des producteurs ne va pas croître très vite au cours des années à venir.
2. Les longs
cycles de valorisation.
Les marchés actions évoluent selon
des grands cycles
de valorisation de 33 ans. Durant la première moitié de ces cycles,
comme de 1982
à 2000, les
valorisations et les prix
des actions grimpent dans des solides
marchés haussiers.
Mais durant la seconde
moitié, comme de 1966 à 1982, les valorisations reviennent à leur moyenne
de long terme. Nous
sommes actuellement dans un cycle de baisse pour
ces valorisations.
Alors que les actions sont des investissements désastreux durant cette
partie du cycle, le marché des matières premières est
florissant. En fait, les matières
premières évoluent en opposition au marché des actions. Les creux
de cycle pour les
actions sont des sommets de cycle pour
les matières premières, et inversement. En 2001, nous
sommes entrés dans
un cycle de hausse pour
les
matières premières, et dans un cycle de baisse pour
les actions. Ce cycle est loin
d’être terminé puisqu’il dure en moyenne
17 ans ! Nous aurions
ainsi encore une dizaine d’années devant nous…
3. L’investissement n°1 sur les matières
premières.
De tous
les moyens pour investir dans le marché haussier des matières
premières, l’or est le plus
simple et le plus
sûr. L’or physique est facile à acheter, ne demande aucun frais d’entretien, et une grande
valeur peut être transférée dans
un volume très petit. Contrairement à beaucoup d’autres matières premières, l’or physique ne se dégrade pas et peut
être conservé
indéfiniment. L’or a toujours été le premier
investissement sur les matières premières.
Vous pouvez
facilement cacher une fortune de 1 million de dollars en pièces
d’or dans votre
maison sans qu’aucun voleur ne puisse jamais
les trouver. Si
Vous achetez pour 1 million de dollars en blé, vous
devrez disposer de grands
silos, et le stocker avec
grand soin si vous ne voulez pas que des insectes ou de
l’humidité le détruise en moins d’une année. Le pétrole pourrait être stocké à très long terme, mais essayez de demander la permission
pour construire un réservoir géant capable de stocker la même valeur en pétrole dans
votre jardin !
L’argent est ultra volatil et idéal pour
la spéculation, mais il est inférieur à l’or
en tant que moyen
de stockage
physique. 1 million de dollars
en lingots d’argent prend beaucoup plus de place
que sous forme
de lingots d’or.
4. L’ultime investissement alternatif.
Certains investisseurs vont acheter de l’or
pour jouer le marché haussier des matières premières, alors que d’autres le feront pour
fuir le marché baissier sur les actions. L’or est en effet une destination naturelle pour les capitaux qui cherchent une valeur
refuge.
Les investissements financiers traditionnels sont pratiquement tous des valeurs papiers comme les actions et les obligations. La confiance dans
ces actifs papiers peut
fortement chuter
à mesure que nous avançons dans le long
cycle de baisse de 17 ans,
dont nous avons
parlé au point
3.
L’or est
l’ultime investissement alternatif parce qu’il est
matériel. C’est un actif
physique réel qui possède une valeur intrinsèque. Contrairement à tous les
autres actifs papiers qui dépendent de promesses,
et qui sont
issus par des institutions
relativement jeunes et fragiles, le pouvoir
d’achat de l’or est resté fort
depuis plus de six millénaires. L’or a survécu à toutes les monnaies, à tous les investissements,
et à tous
les gouvernements qui ont jamais existé. L’or a transcendé les ravages du temps comme
aucun autre
investissement, alternatif
ou traditionnel. Il ne connaît aucune
frontière politique, et se trouve valorisé universellement sur toute la planète.
Paradoxalement, alors
que les capitaux en fuite des marchés actions vont pousser le prix de l’or vers le haut
dans les années à venir, il se produira un
cercle vertueux, qui attirera encore plus
de capitaux. L’or, comme tous
les autres investissements,
devient de plus
en plus attractif, à de plus
en plus de gens, à mesure que son prix monte.
Ceci est contraire à l’équilibre de l’offre et la demande,
où la demande
faiblit à mesure
que les prix
montent. Dans le cas de
l’or, la hausse
du prix va le placer
sur le radar
de plus en plus d’investisseurs, qui se sentiront irrésistiblement attirés par les gains
de ce secteur.
5. Inflation sans fin du papier-monnaie.
Aujourd’hui, toutes
les monnaies imprimées par les différents gouvernements ne reposent que sur la confiance que l’on peut avoir
en ceux-ci. Les gouvernements
peuvent augmenter la masse
monétaire beaucoup plus
vite que la croissance des biens et des services de la nation.
Le dollar n’est plus
couvert par de l’or depuis 1971.
Lorsque la masse
monétaire croît plus
vite que l’économie,
trop de monnaie
entre en compétition pour acheter les biens et les services, ce qui fait naturellement monter tous
les prix. Cette augmentation de la masse
monétaire
s’appelle inflation. L’inflation est une taxe
cachée, diabolique et immorale,
imposée par les différents gouvernements sur leur population. Les gens
travaillent dur toute
leur vie pour
économiser de l’argent, mais lorsqu’ils prennent leur retraite, ils
réalisent amer que leur argent ne peut plus
acheter autant de choses
que du temps où ils l’avaient épargné.
Comme de plus en plus d’investisseurs vont ressentir la menace terrible de l’inflation systémique sur l’avenir de leur patrimoine,
ils vont naturellement se tourner vers l’or. L’or conserve sa valeur malgré l’inflation. En 1920,
une once d’or (31gr)
valait 20$. Aujourd’hui elle en vaut
625$. En revanche, ces mêmes 20$ de 1920 n’achètent plus
du tout les mêmes choses
aujourd’hui : les
papiers- monnaies font
des investissements de long terme désastreux !
Alors que ces dernières années l’offre de papier-monnaie
a augmenté de 7% à 9% annuellement dans
les économies développées, la production mondiale d’or par les mines n’a ajouté guère plus
de 1% annuellement à la quantité totale d’or existant déjà. Ce taux de croissance annuel très faible de la masse mondiale de l’or est la raison
pour laquelle l’or a été
l’ultime forme de monnaie depuis
plus de six mille ans. Comme le taux
de croissance de la masse monétaire excède
largement
le taux de croissance de la masse de l’or, il est inévitable que relativement plus
de papiers entre
en compétition pour acheter relativement moins d’or, produisant une hausse
de son prix nominal.
6. Les taux réels négatifs.
Un corollaire à l’inflation du papier-monnaie, c’est l’environnement actuel
des taux réels faibles ou négatifs, où les investisseurs dans
l’obligataire ne peuvent que conserver leur pouvoir
d’achat ou le perdre, en prêtant leur capital durement gagné. Lorsque le taux de l’inflation réel sous-jacent dépasse les taux d’intérêts nominaux
en vigueur sur
les marchés, l’investissement dans
l’obligataire devient
une position perdante.
Notez bien
que je vous
parle du taux
réel de l’inflation, qui est le taux de
croissance de la masse monétaire, et non des chiffres biaisés de l’inflation
rapportés par le gouvernement.
Le gouvernement manipule l’indice des prix à la consommation en excluant les articles dont
le prix augmente trop
pour les remplacer par d’autres, et en utilisant des statistiques douteuses.
Le marché libre dépend du concept crucial des transactions mutuellement
bénéfiques. Le marché des obligations est celui où les épargnants, qui dépensent
moins que ce qu’ils gagnent, rencontrent les emprunteurs, qui
gagnent moins
que ce qu’ils dépensent, pour
accomplir une transaction de capital. La location
de ce capital, au taux
d’intérêt déterminé par le marché libre, procurerait à l’épargnant un rendement raisonnable, et à l’emprunteur un loyer
raisonnable, dans une transaction mutuellement bénéfique. Les taux
d’intérêts devraient
toujours être déterminés par le marché libre, plutôt que par l’abomination anticonstitutionnelle appelée Réserve Fédérale, ou Fed.
Avec les taux d’intérêts actuels fixés artificiellement bas, il est pratiquement impossible pour un investisseur dans l’obligataire, ou pour un épargnant,
d’obtenir un rendement raisonnable sur son capital. S’ils peuvent obtenir 5% de rendement,
alors que l’inflation monétaire galope
à 8%, alors
ils perdent en fait
3% de leur pouvoir d’achat chaque année. Ils sont punis
par la banque
centrale pour avoir épargné ! Si un pays voulait réellement créer de la richesse et de la prospérité, il devrait plutôt décourager la création de dette, et encourager
l’épargne !
En conséquence, lorsque les banques centrales manipulent les taux d’intérêts en
les gardant trop bas, les investisseurs dans
l’obligataire
sortent peu à peu du
marché. Comme ils
ne peuvent battre
l’inflation avec
les obligations, ils
migrent dans le marché de l’or, où ils peuvent au moins espérer conserver leur pouvoir d’achat. Un environnement de taux réels négatifs est l’un des scénarios les plus
haussiers imaginables pour
la demande d’investissement sur l’or, car il peut diriger les capitaux de l’obligataire
vers l’or.
Le long
cycle de valorisation hivernal conduira les investisseurs désespérés des marchés actions vers l’or, et les taux
d’intérêts artificiellement bas conduiront
aussi les gros investisseurs
de l’obligataire vers
l’or.
7. Les investisseurs plus forts
que les banques centrales.
Une des plus grandes craintes des investisseurs du marché de l’or est leur
incessante paranoïa à l’égard des banques
centrales. Je suis étonné de voir
combien de nouveaux investisseurs m’écrivent
effrayés après avoir
lu des rumeurs
circulant sur le web concernant des ventes d’or de banques centrales. La vérité est que les banques centrales ne sont
rien d’autre que des participants comme les autres
sur le marché, et que toute
tentative de déprimer le prix de l’or
ne peut que conduire à un marché haussier encore plus
grand et plus
puissant.
Sur les 150’000t d’or accumulé depuis les
débuts de l’histoire, les banques centrales n’en contrôlent plus que 20% environ, soit 30’000t. Parce
que les banques centrales considèrent l’or comme une menace envers
leur système
malhonnête de papiers-monnaies, les investisseurs redoutent quelques fois une
intervention des banques
centrales sur le marché. Sans
surprise, puisqu’elles sont dirigées par des bureaucrates, les banques centrales sont probablement les pires négociants institutionnels d’or de la planète.
Un des indicateurs les plus infaillibles pour
annoncer qu’un marché baissier de long terme sur l’or prend
fin, est la position des banques centrales à l’égard de l’or. A la façon du fiasco de la Banque
d’Angleterre qui a liquidé son or durant le creux majeur de 2001, les
banques centrales sont
poussées à vendre
au pire moment. Les banquiers centraux, assez étonnamment, sont
également humains et sujets
aux mêmes émotions d’euphorie et de peur
que les traders. C’est seulement à la fin d’un long marché baissier démoralisant, alors
qu’ils commencent à croire la propagande keynésienne disant
que l’or est une relique barbare, qu’ils pensent à vendre.
Et lorsqu’ils vendent, leur action n’a toujours qu’un impact très temporaire. La seule façon de contrôler le prix de l’or est
de mettre un révolver sur
la tempe de chaque acheteur d’or et de chaque
vendeur d’or de la planète. 120’000t d’or, ou 80%
de la masse
d’or mondiale, ne sont pas contrôlées par les banques centrales. Nous, investisseurs, déterminons par nos achats et nos ventes
de cet or non
contrôlé les prix
à travers notre
propre dynamique d’offre et de demande.
Au début des années 2000,
lorsque les banques centrales vendaient
agressivement leur or, le prix est-il passé de 255$ à 200$ ? Pas du tout
! Au lieu de cela, il est passé de 255$ à 720$, malgré les ventes agressives des banques
centrales. Les banques
centrales ne peuvent absolument rien faire contre
la tendance de long
terme qui a cours.
Les banques
centrales ne font
pas que vendre
leur or au pire
moment, elles peuvent aussi
en acheter,
mais cette fois
près d’un sommet
de marché haussier de long terme. Nous
voyons déjà certaines banques
centrales étrangères acheter timidement de l’or aujourd’hui. Cette
tendance va s’accélérer à mesure
que le prix va prendre de la hauteur. Et ces mêmes banques
qui en vendaient en 2000 pourraient être tentées d’en racheter à des prix bien plus
élevés, conduisant
finalement le marché haussier beaucoup plus haut
qu’il ne serait
allé sans leurs interventions.
Pourquoi les banques centrales achèteraient-elles à nouveau de l’or ? Pour se diversifier du dollar US, qui occupe
la part du lion de leurs réserves de devises. Et comme tout le monde,
elles trouveront l’or beaucoup plus attractif avec
un prix en hausse. Lorsque ce
marché haussier touchera à sa fin, d’ici une dizaine d’années, je ne serais pas surpris de constater que les banques centrales dans leur
ensemble détiennent beaucoup plus d’or qu’au début de 2001,
lorsque le marché haussier commençait.
8. L’information
gratuite.
Des débuts de l’histoire
jusqu’en 1995, les grandes organisations comme les gouvernements avaient un énorme avantage sur les investisseurs privés, lorsqu’il était
question d’information. Cette
inégalité disparut lorsque le Web commença
à sortir du milieu
académique vers
1995. Aujourd’hui, une connexion Internet avec un ordinateur bon marché vous
offre des capacités de collecte d’informations
largement supérieures à celles
dont disposaient les gouvernements des grandes
puissances, il y a juste 15 ans de cela.
L’Age de l’Information
actuel témoigne de la plus
grande libre circulation de l’information de l’histoire, bien
au-delà des désirs les
plus fous des visionnaires
du passé. Grâce à la facilité de se renseigner sur tout depuis
le confort de son
chez soi, les gouvernements ne peuvent que berner les seuls
citoyens qui ont choisi de rester ignorants.
Aujourd’hui, les
investisseurs du monde entier
peuvent facilement apprendre sur l’histoire monétaire, l’histoire des marchés actions, l’or, l’inflation,
et bien d’autres sujets
essentiels pour se positionner
correctement sur les
tendances de long terme. Investir dans l’or est l’inévitable aboutissement, si vous étudiez consciencieusement l’histoire des marchés financiers et de la monnaie. Plus vous comprendrez ces sujets, et plus vous
voudrez posséder d’or.
L’Age de l’Information
facilite également l’apparition de monnaies privées couvertes à 100%
par de l’or, mais cette fois
sous la forme d’or digital (digital gold). Pourquoi conserver votre
argent sous la forme
d’une monnaie papier
en dépréciation, alors qu’il pourrait être stocké sous une forme d’or digital, et ne
jamais perdre son pouvoir d’achat ? Avec l’attrait de ces nouvelles monnaies digitales couvertes par de l’or, la demande d’or physique pour
les couvrir va continuer à grimper.
9. La montée en puissance de
l’Asie.
L’Asie est destinée à devenir la prochaine super
puissance. Contrairement aux cultures occidentales comme l’Amérique qui ne voit
dans l’or qu’une relique barbare, inférieure aux actifs
papiers, les cultures asiatiques possèdent toujours de fortes affinités avec
l’or physique.
A mesure
que les investisseurs asiatiques vont devenir plus riches, leur attachement traditionnel à l’or va les conduire à transférer de gros
capitaux vers le marché de l’or physique, afin
de diversifier leurs
investissements. Alors qu’un investisseur américain moyen pourrait se contenter de 1% d’or physique dans son portefeuille, un investisseur asiatique pourrait en vouloir 10%, 20% ou même davantage.
Si les banques centrales sont assez stupides pour
liquider leur 30’000t d’or restantes, les asiatiques seront assez riches
et intelligents pour
se positionner acheteurs dans les
années à venir.
10. La preuve technique.
La seule
façon sûre de comprendre les
fondamentaux sous-jacents de l’offre et de
la demande, est d’observer l’action du prix sur une période de plusieurs années. Si la demande
mondiale d’or croît réellement plus
vite que l’offre, alors le prix doit grimper. Il n’y a tout simplement
aucune autre alternative dans un
marché libre ! Et ne vous y trompez
pas, le marché de l’or est un marché libre.
Le graphique suivant montre
un spectaculaire marché haussier par l’image.
Depuis 6 ans, la demande
d’or a excédé l’offre, et a porté le prix vers
le haut. Si l’offre avait dépassé la demande durant
toutes ces années, la courbe
serait dirigée contre le bas, et nous aurions
eu un marché baissier.
Sur l’échelle horizontale, vous
pouvez voir les
pourcentages de gains
annuels en $US. Depuis
le creux de 2001, jusqu’au sommet de 2006,
nous avons + 182% de hausse. Les droites supports de long terme
ont montré une grande
solidité, en parallèle avec
la moyenne mobile à 200 jours, ascendante. L’or a établi 7 sommets majeurs intermédiaires, et 7 creux majeurs
intermédiaires, la marque indiscutable d’un marché haussier de long terme.
Ce marché haussier n’aurait jamais
pu se produire si les ventes
d’or périodiques des banques centrales depuis
1999 avaient eu plus qu’un effet de nuisance de court terme.
Conclusion.
J’espère que ces quelques considérations macro
vous aideront à comprendre pourquoi l’or reste un bon investissement de long terme.
Des livres entiers pourraient être écrits avec chacune des raisons énoncées, mais ce résumé devrait déjà
vous donner une idée générale sur
ces arguments.
Si l’or est destiné à s’envoler dans
les années à venir, alors
des fortunes seront gagnées dans
le marché de l’or et des actions
de compagnies minières sur l’or.
Article original: Adam Hamilton
Gold Fundamentals
sur http://www.zealllc.com/index.html
Remerciements :
Traduction : Edouard Sartoni
Publication
originale
sur www.edouardvalys.com
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