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Pour en finir avec l’égalitarisme

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Extrait des Archives : publié le 03 mai 2012
712 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Fondamental

 

 

 

 

L’époque étant au ravivement de l’idéologie égalitariste, une petite explication de texte me semble utile - celle d’un extrait du philosophe David Hume (Écosse, XVIII°), aussi clair que concis, et plus que jamais pertinent :




« Les historiens, et même le bon sens, peuvent nous faire connaître que, pour séduisantes que puissent paraître ces idées d'égalité parfaite, en réalité elles sont, au fond, impraticables, et si elles ne l'étaient pas, elles seraient extrêmement pernicieuses pour la société humaine.


Rendez les possessions aussi égales que possible: les degrés de l'art, du soin, du travail des hommes rompront immédiatement cette égalité. Ou alors, si vous restreignez ces vertus, vous réduisez la société à la plus extrême indigence, et, au lieu de prévenir le besoin et la mendicité chez quelques-uns, vous les rendez inévitables à la communauté entière.


La plus rigoureuse inquisition est également nécessaire pour déceler toute inégalité dès qu'elle apparaît, ainsi que la juridiction la plus sévère, pour la punir et la rectifier.
Mais, outre que tant d'autorité doit bientôt dégénérer en tyrannie, et être exercée avec une grande partialité, qui peut bien être investi dans une situation telle que celle ici supposée ?
 »



Hume s’attache donc ici
à montrer que l’égalité est un idéal illusoire, et nuisible aux sociétés qui cherchent à l’atteindre.




Tout d’abord, il ne suffirait pas de redistribuer les richesses. Celles-ci ne pleuvent pas du ciel : elles sont produites, et des individus différents ont des revenus différents parce qu’ils ont des capacités différentes. Il faudrait donc redistribuer constamment les richesses.




Ce constat  détruit, insistons-bien là-dessus, la prétendue différence entre égalisation des chances de départ et des résultats. Parmi les égalitaristes, certains extrêmistes voudraient, en accord avec la doctrine communiste, atteindre un même niveau de satisfaction pour tous les membres de la société, quelle que soient leurs contributions productives au fonds de consommation. D’autres, apparemment plus mesurés, acceptent les différences de richesses, mais uniquement dans la mesure où celles-ci sont effectivement « méritées, » c’est-à-dire précédées d’une égalisation des chances. Mais, si les chances d’une génération naissante dépendent de la réussite de la génération précédente, si les enfants sont bien plus ou moins « favorisés » par leur milieu social et les différents capitaux accumulés par leurs parents, alors, clairement, égaliser les chances présentes des enfants revient à égaliser les résultats passés de leurs parents, et demandera à nouveau d’égaliser leurs propres réussites à l’avenir, avant qu’elles ne se transmettent à leur propre progéniture. « Il faut donc redistribuer constamment les richesses. »




La conséquence, comme le note Hume, en serait une déconnexion totale entre les capacités de consommation et les capacités de production des membres de la société. Chacun se rendant rapidement compte que son niveau de vie ne dépend en rien de ses propres actions (du fait qu’il se forme utilement ou non, déploie ses efforts ou non, épargne ou non,) on imagine bien les résultats désastreux qui s’ensuivraient. Prétendant « prévenir le besoin chez quelques-uns », on y condamnerait la communauté entière.




Devant ce monumental problème d’incitation, la seule possibilité serait de passer à un autre registre : la coercition, c’est-à-dire le travail forcé. Hume ne le mentionne pas car il  ne connaissait pas encore les délires socialistes à venir, mais il est clair que la seule solution serait que l’État contrôle entièrement la production, et pas seulement sa distribution. Que l’on se rappelle le mot de Trotsky : avec le capitalisme, qui ne travaille pas ne mange pas ; avec le socialisme, qui n’obéit pas ne mange pas.




À nouveau, la social-démocratie vire ici au communisme. Mais, outre les insurmontables problèmes d’organisation que cela poserait, notons le caractère arbitraire (et totalitaire) d’un tel régime. Certains seulement (un Président, un Parlement, le Bureau d’un Parti, etc.) décident seuls à combien chacun a droit et combien chacun doit. Cela, bien entendu, n’est rien d’autre que la loi du plus fort et un esclavage en règle. Par exemple, il n’est plus du tout question d’égalité, ici, puisque l’État distribue selon ce qu’il juge être les besoins (différents) de chaque foyer.




Bien entendu, un tel pouvoir contrôlant production et distribution des richesses « doit bientôt dégénérer en tyrannie. » Telle est bien la dernière contradiction de l’égalitarisme : instaurer une inégalité totale, et totalitaire, entre gouvernants et gouvernés.

 

 



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Jérémie Rostan enseigne la philosophie et l'économie à San Francisco. Il est l'auteur, en plus de nombreux articles pour mises.org et le quebecois libre, de guides de lecture aux travaux de Condillac et de Carl Menger, ainsi que d'un ouvrage , Le Capitalisme et sa Philosophie, et de la preface a la reedition de l'ethique de la liberte de Rothbard (Belles Lettres)
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Déçu, je pensais trouver ici des solutions.
Monnaie digitale ou monnaie papier, le problème est ailleurs... le plus grand danger est plutôt que les gouvernements impriment par milliards des billets qu'il déverser en quantité dans les banques,.. et donc plus il y à des monnaies en circulation et moins elle à de la valeur..! Voilà le point central de la question..!

En outre, il est intéressant de constater qu'actuellement des ex-collaborateurs de la banque Golman Sachs se trouvent au poste clef de l'économie mondiale,.. M. Mario Monti,.. M. Mario Dragi,.. Ainsi que le premier ministre Grèque sont tous des anciens collaborateurs de Goldman Sachs,.. Même M. Hildebrant ancien directeur de la Banque nationale suisse,.. (il ne l'ai plus parce que'il à divulgué des informations confidentielles à ça femme dans le but de s'enrichir,.. Mais à qui donc a-t-il donc pu transmettre ces mêmes informations..?) ce sont les collaborateurs de la banque Goldman Sachs qui ont truqué les compte de la Grèce et en même temps qui vendaient à découvert les valeurs Grèque pour s'enrichir..! Voilà comment une banque d'affaires peut étendre son réseau de collaborateur au point stratégique de l'économie mondiale,.. Sans que personne puisse intervenir.! et c'est ce même Mario Dragi à la tête de la BCE qui déverse par milliard des cadeaux aux banques sous couvert de prêt à taux de 1 % quand on sait qu'avec cet argent ces banques rachètent de la dette de pays à des taux de 6 ou 7 %,.. ont voit aisément le cadeau fait aux banques..! Je ne serais pas surpris que l'on radie mon compte sur ce site après cet article cela met déjà arriver sur d'autre site,.. sujet délicat s'il en est,..!
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Ce qui m' étonne toujours quand on parle d'égalité c'est qu'on cherche à dé-crédibiliser l'idée, que plus de justice social est un bien pour la société, or l'expérience éco de l'aprés guerre a vu, par le biais de la croissance et de l'inflation les revenus se niveler, et cela a permis l'émergence de la classe moyenne essentielle à la consommation, aprés 73 le rapport de force entre capital et travail a clairement basculé en faveur du capital, le concept d'ascenceur social par la promotion de l'égalité des chances et une meilleur valorisation du travail devraient etre les prérogatives d'un état démocratique et républicain, d'où l'importance de l'état dans l'éducation et la justice social( droit du travail) et l'accés aux crédits des entrepreneurs.
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en plus l'article est du réchauffé bonjour l’honnêteté intellectuel...
Le manque d'honnêteté intellectuelle aurait été d'utiliser les idées de Hume sans référer à lui ni citer son texte, non? En quoi un article se présentant explicitement comme l'explication d;un extrait d'un autre auteur peut-il être intellectuellement malhonnête? Ou bien pensez-vous que chaque génération doit reprendre tout le travail à zéro, ce qui interdit par définition tout progrès?
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les anglosaxons n'ont jamais rien compris à l'égalitarisme, et du coup au socialisme Hume est la parfaite illustration de cette incompréhension, en tant que prof de philo comment utiliser ceci pour dénigrer le principe d'égalité, qui est bien ailleurs mais qui aboutit dans la démocratie systéme politique inconnue du monde anglosaxon vous en conviendrez, les us OLIGARCHIE de propriétaire pas de suffrage direct, et les anglais sont dans une monarchie parlementaire, comme au canada enfin voilà si on veut parler du concept d'égalité c'est Rousseau qu'il faut citer.
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Sauf que Rousseau dit explicitement que la théorie développée dans Du contrat social vaut pour des anges plutôt que des hommes, et cela bien que son chapitre "Du Législateur" soit la porte ouverte à tous les dictateurs, et toutes les propagandes et tous les endoctrinements officiels.
Notez d'ailleurs que sa théorie poserait le genre de problèmes que soulève Hume, à savoir celui d'une pauvreté généralisée. Égalité ne veut pas dire prospérité générale...
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En ce qui me concerne, je pense que publier un article de cette nature, en ces temps de crise où tous les esprits sont "à fleur", est totalement irresponsable : la nature et le ton des commentaires en témoignent, ainsi que leurs digressions inquiétantes.
Rostand est un dangereux artificier ayant mis le feu à des poudres qu'il ne contrôle plus : il n'y a qu'à voir les réactions suscitées, dont les proportions échappent à tous.
C'est regrettable pour le raisonnement, la pensée, la réflexion saine et, surtout, le bon-sens - qui devrait guider l'esprit humain avant toute chose ( et dont on est ici, de fait, bien éloignés et... à bien des titres ).

Monsieur Rostand n'est pas philosophe,
car être philosophe implique avant tout d'être responsable.

Ce qu'il n'est pas.
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Certes , mais dénoncer les crapules et leurs complices qui ont mis en place une dette publique et privée totalement impayable , l'une par sa nature d'argent dette et l'autre par la récession actuelle qui ruine tout espoir est un devoir civique.

Le mal se développe aussi par l'inaction des gens de bien.

Ignorer l'histoire voire la modifier pour convenances est aussi un risque important de répéter les mêmes erreurs ainsi que de provoquer des guerres , lointaines comme il se prépare au Moyen Orient ou civiles par une population non homogène et assez exaltée.

Par la nature intrinsèque d'argent dette privé de la dette publique, par l'aveuglement constant des politicards à faire payer le peuple l'arnaque de la dette des ordures mondialistes ploutocrates, c'est désormais notre civilisation occidentale qui est menacée.

Les philosophes qui regardent ailleurs , jettent opprobre ou l'ultime condamnation d'antisémitisme par ailleurs parfaitement injustifiée par définition même du peuple Sémite sur les contestataires qui souhaitent s'exprimer , sont des complices du crime ou des inutiles au débat.
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"En ce qui me concerne, je pense que publier un article de cette nature, en ces temps de crise où tous les esprits sont "à fleur", est totalement irresponsable... C'est regrettable pour le raisonnement, la pensée, la réflexion saine et, surtout, le bon-sens..."

Donc ce serait favoriser "le raisonnement, la pensée, la réflexion saine" que de NE PAS parler d'un sujet aussi brûlant que le ravinement de l'idéologie égalitariste, précisément PARCE QUE il importe?!

Notez d'ailleurs que je vois mal ce qu'il peut bien y avoir de "dangereux" à publier un billet sur un site spécialisé. Il y a bien quelques insultes et énervements. Mais, à part des échanges de mots un peu vif, quel mal cela fait-il?

Enfin, "être philosophe implique avant tout d'être responsable" est une proposition, me semble-t-il, gratuite. D'une part, on pourrait dire que la responsabilité des philosophes est d'aborder les sujets qui "font mal", de poser les questions qui fâchent, etc. Autrement, ils n'auraient qu'a bêler l'opinion courante, et ce serait l'inverse de la philosophie. D'autre part, prenons de grands noms : en quoi Socrate (que l'on condamna pour corruption du peuple) était-il "responsable"? Et quid de Spinoza, de Nietzsche, ou encore de Slöterdijk? Les Zizek et Badiou sont-ils responsables quand ils font l'apologie de régimes autoritaires et barbares? Naomi Klein est-elle "responsable" quand elle répand des contre-vérités manifestes et empoisonne des esprits déjà rebelles et électeurs? Bon, je vous l'accorde, Naomi Klein n'est de toute façon pas philosophe...
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Le dumping dont vous parlez fait sortir des centaines de millions de la pauvreté. On gagne dans les sweatshops 5 fois plus que dans les rizieres. J'ai ecrit a ce sujet. Quant a la speculation, elle ne se traduit JAMAIS par une creation monetaire. En revanche la creation monetaire engendre de la speculation.
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Quand vous dites que la spéculation ne se traduit JAMAIS par une création monétaire, je ne suis pas tout à fait d'accord.

Les subprimes ont engendré de la création monétaire. Il a fallu sauver le système. C'est une création monétaire indirecte, mais elle est réelle et massive. J'ai bien compris que vous n'étiez pas pour, mais dans le système actuel, la spéculation se traduit parfois par de la création monétaire (too big to fail).

D'autre part, quand un fond dispose d'1 milliard de dollar et prend des positions sur 4 milliards de dollars en achetant à crédit des actions. Ce n'est pas techniquement de la création monétaire de la part de la banque centrale, mais l'impact inflationiste est réel. Donc la création monétaire engendre de la spéculation, je suis d'accord. Mais pas besoin de création monétaire pour engendrer de la spéculation inflationiste, n'importe quelle autre forme de crédit fera l'affaire.

Dans le cadre de votre système de liberté bancaire. Comment passez-vous du système actuel à celui de la liberté bancaire (système américain avant la FED si j'ai bien compris) ?


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Quand vous dites que la spéculation ne se traduit JAMAIS par une création monétaire, je ne suis pas tout à fait d'accord.

"Les subprimes ont engendré de la création monétaire. Il a fallu sauver le système. C'est une création monétaire indirecte, mais elle est réelle et massive."

Que le sauvetage du système ait été rendu possible par la création monétaire, vous pouvez certainement le défendre. Mais ce n'est pas la spéculation qui est en cause, ici, mais les pratiques des banques, ou plus exactement la subvention de leurs pertes. De plus, ces pratiques ont été rendu possibles par la création monétaire to begin with.
Tout ce que je veux dire est que la spéculation n'implique pas en elle-même, en tant que telle, de création monétaire. Elle en est dans une large mesure la conséquence, et peut en engendrer si l'État décide de ne pas laisser le marché faire son boulot (sanctionner les erreurs.)



"D'autre part, quand un fond dispose d'1 milliard de dollar et prend des positions sur 4 milliards de dollars en achetant à crédit des actions. Ce n'est pas techniquement de la création monétaire de la part de la banque centrale, mais l'impact inflationiste est réel. Donc la création monétaire engendre de la spéculation, je suis d'accord. Mais pas besoin de création monétaire pour engendrer de la spéculation inflationiste, n'importe quelle autre forme de crédit fera l'affaire."

Je suis bien d'accord avec vous: la spéculation excessive est l'effet de la création monétaire. Et celle-ci n'est toujours que l'effet indirect de la politique monétaire (l'effet direct de pratiques de banques commerciales ou d'investissement.) Mais remarquez que les pratiques de crédit des banques de second rang (qui relèvent de la création monétaire aussi bien que celles des banques centrales) ne sont possibles, dans leurs excès, que par la nature non-concurentielle du système.



"Dans le cadre de votre système de liberté bancaire. Comment passez-vous du système actuel à celui de la liberté bancaire (système américain avant la FED si j'ai bien compris) ?"

Le plus ironique est que le passage est des plus simples : il suffit de déréglementer l'offre de monnaie, c'est-à-dire de laisser faire en cette matière, en omettant fin à la loi de cours légal instituant un monopole national en la matière.




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Dire "il suffit de déreglementer l'offre de monnaie", c'est un peu court comme développement :=)

Il y a des banques commerciales qui ont émis de la monnaie scripturale, qui est une monnaie privée commune à toutes les banques ayant le même cours que la monnaie émise par la banque centrale. Le principal problème ne réside pas dans l'émission de nouvelle monnaie, mais dans le traitement de toute la monnaie précedement émise. Que devient-elle ?

Passez à un système de liberté bancaire, implique selon moi la destruction de toute la monnaie précedement émise. Ce qui est techniquement un suicide économique. L'autre solution serait de faire cohabiter les deux systèmes en parallèle. Or la loi de Gresham tendrait à montrer que la mauvaise monnaie (en l'occurence le vieux dollar) chasserait la bonne monnaie thésaurisée sous le matelas (les nouveaux dollars privés).

Je passe sous silence les problèmes techniques liés aux nombreux cours. En quelle monnaie le supermarché affiche-t-il ses prix (la monnaie BoA, City etc...) ?

A mon sens, il est aussi difficile de mettre en place un système de liberté bancaire aujourd'hui que de mettre en place le communisme.

Bien sur, si demain une hyperinflation surgit, la mise en place d'un nouveau système est tout à fait possible car il n'y a plus rien à remplacer.

Mais c'est moi qui essaye de visualiser comment se traduirait votre idée dans les faits, ce qui, avouez le, n'est pas dans l'ordre des choses. Nous sommes là pour comprendre (et critiquer) votre scénario. Il n'y a pour l'instant qu'une idée non développée (même si intéressante).
Evaluer :   2  0Note :   2
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On ne peut plus court, oui. C'est que si vous demandez une sorte de plan, celui-ci ne peut par définition vous être donné, puisqu'il s'agirait de prévoir comment se régulerait un système ouvert à la concurrence. Or le propre de la libre-concurrence est précisément d'être créative. Tout ce que je voulais dire, est que le passage à un système de liberté bancaire demande simplement l'autorisation d'offrir des monnaies concurrentes, et que l'organisation du système qui en résulterait ne peut pas être prévue d'avance.
S'il existait un constructeur automobile jouissant d'un monopole public, dont les modèles seraient simplement vendus par des concessionnaires concurrents, puis qu'autorisation était donnée d'offrir des véhicules différents, on ne pourrait savoir d'avance combien de constructeurs apparaîtraient, ni quels types de véhicules ils inventeraient, ou encore quelles seraient leurs parts de marché. Tout ce que l'on peut savoir est que les automobilistes auraient plus de choix, et que la qualité des produits augmenterait certainement, accompagnée d'une baisse de leurs prix.
Même chose pour des monnaies "libres": elles seraient moins inflationniste, et possiblement plus différenciées (mieux adaptées à des marchés spécifiques.)

Pour ce qui est de l'ancienne monnaie, celle-ci aurait certainement cours longtemps encore. Notez que la banque centrale n'a pas à disparaître" il suffit qu'elle soit mise en concurrence avec les autres émetteurs de monnaie (ce qui implique concrètement que l'État reconnaisse la valeur de marché de toute monnaie ayant une circulation minimale.) Le statut même d'une monnaie dépendant de ce qu'elle est généralement acceptée en échange, il est peu probable que la population délaisserait du jour au lendemain la devise "officielle" et ne désirerait plus que les nouvelles monnaies tout juste naissantes. À ce sujet, encore une fois, toute prévision est un peu artificielle.
Remarquez qu'il ne s'agit pas de faire cohabiter deux systèmes, mais de laisser les gens employer les monnaies qu'ils désirent, et donc de laisser circuler différentes (combien?) monnaies.
Concernant la Loi de Gresham, il est probable, pour les raisons que j'indiquais, que l'ancienne devise officielle perdrait peu à peu de sa valeur. Mais ses détenteurs auraient désormais le moyen de se protéger en employant d'autres monnaies. Pour l'essentiel, la transition serait opérée par les banques actuelles devenues véritablement privées (émettrices de leurs propres monnaies.) BNP proposerait de conserver votre compte de 1000€ tel quel, ou bien de le transformer en un compte de 1000"BNP" (ou quelque nom qu'elle donne à sa monnaie.) À mesure que les transformations s'opéreraient, BNP recevrait des euros ayant de moins en moins de valeur, mais se paierait en offrant des "BNP". Tout ce qui importe est que le rythme auquel les euros perdent de leur valeur corresponde à celui auquel les nouvelles monnaient soient émises. La libre concurrence régulerait cela: une banque trop laxiste perdrait des parts de marché (absolument essentielle dans ce domaine au moment où les nouvelles monnaies apparaissent.)
Un point importe, ici : la Loi de Gresham vaut lorsque circulent plusieurs monnaies dont le taux de change fixe ne correspond pas à leur valeur relative réelle pour la population. Mais elle s'applique plus lorsque leur taux de change peut varier. Il existe alors un prix auquel les deux monnaies circulent (la seule autre possibilité est que l'une finisse par disparaître, n'étant plus acceptée en échange.)

Les problèmes techniques que vous soulignez me paraissent peut importants. Par exemple, banques et supermarchés ont intérêt à ce que le nombre de monnaies accessibles à la population générale soient en nombre assez limité, avec des taux de change simple et stables, etc. Peut-être des monnaies locales apparaîtraient-elles, mais banques et supermarchés sont dans le business de faciliter les échanges. Pourquoi iraient-ils nuire à leurs profits?

Je ne suis pas non plus d'accord avec votre comparaison entre liberté bancaire te communisme. Le passage au communisme implique de planifier la totalité de l'activité économique--tâche impossible. Alors que la liberté bancaire demande au contraire de laisser les individus faire les échanges qu'ils jugent les plus profitables.
Evaluer :   5  4Note :   1
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Merci pour ce développement. Il permet d'y voir un peu plus clair. Je pense que l'ensemble de votre pensée a pour ligne conductrice de laisser faire la libre concurrence. J'estime être quelqu'un de pragmatique. La libre concurrence, j'y ai cru. Mais ce qui était promis par la théorie, des prix justes pour les consommateurs et les producteurs, ne s’est jamais réalisé. Avant de revenir sur la liberté bancaire, j’aimerais m’attarder sur les contradictions entre la théorie et la pratique concernant la libre concurrence. C’est fondamental car c’est au centre de ce que vous proposez.
Le mythe de la libre concurrence nous enseigne que lorsque des entreprises auront des profits trop importants, les forces « naturelles » du marché pousseront de nouvelles entreprises à rentrer sur le marché. Il y aura une augmentation de l’offre. Les prix baisseront. Ils seront ramenés « naturellement » au « prix d’équilibre ».
Banques, assurance, grandes distribution, pétrole, laboratoires pharmaceutiques, software etc…les entreprises qui d’après moi ont des taux de profits trop importants sont nombreuses. Il n’y a que peu de nouveaux entrants, car il existe des barrières à l’entrée (investissement trop important, savoir-faire jalousement gardé, protection juridique comme les licences, brevets etc…). Donc les libéraux dogmatiques mettent tout sur le compte de l'Etat : c’est lui qui met des barrières à l’entrée empêchant la libre concurrence. Pour moi, que l’Etat protège les multinationales et leurs oligopoles, c’est une conséquence. La cause, c’est le lobbying et la corruption pratiqués par les grands groupes du fait du peu de poids des Etats face à eux.
Mais, quand bien même un nouvel entrant arrive à passer aux travers des barrières à l’entrée, que ce passe-t-il ? Et bien on assiste à des fusions et des acquisitions. Ces dernières ne sont absolument pas prises en compte par la théorie. Pourtant, la libre concurrence dans les faits pousse systématiquement aux concentrations, qui deviennent à partir d’un certain seuil anti-concurrentiel. La libre concurrence et le laissez-faire amène à l’anti-concurrence qu’est l’oligopole : soit la plus injuste des formes de fixation des prix.
Donc, celui qui ouvre les yeux sur nos économies ouvertes et globalisées, ne pourra y voir que la création d’oligopoles à l’échelle de la planète et certainement pas à une multitude d’entreprises qui se font une concurrence saine. Les forces « naturelles » de l’homme le pousse à créer des monopoles pour s’approprier le pouvoir. Les forces « naturelles » du marché sont l’appât du gain et la vassalité devant le plus fort.
Regardons plus spécifiquement à quoi a aboutit le laissez faire et les dérèglementations au sein de la sphère financière.
Est-ce normal que le prix des matières premières ne dépendent plus de l’offre et de la demande réelle, mais uniquement des positions prises sur des marchés à terme où on a vendu 100 fois plus qu’il n’y avait à livrer ? Les théoriciens disent « cela améliore la liquidité du marché » (c’est-à-dire qu’un acheteur trouvera toujours un vendeur en face de lui). Mais comment le marché pourrait-il atteindre son prix naturel d’équilibre si une force spéculative surpuissante et totalement indépendante de l’offre et de la demande réelle vient souffler dans un sens ou dans un autre ?
En quoi une « option » est-elle différente du casino ou d’un pari sportif ? Et bien au casino vous ne jouez pas à crédit. Nous arrivons au cœur de ce qu’à amener le laisser-faire en matière d’innovation financière, c’est la possibilité de spéculer à crédit. Pas besoin de bénéficier de la création monétaire pour cela. Il y a les chambres de compensation. Ce qu’on pourrait appeler la troisième forme de monnaie. Avec 1 euro de « vrai » monnaie, on peut spéculer sur 20 ou sur 100 fois la mise, et encore, lorsqu’on a besoin d’avancer de l’argent.
Les marchés des matières premières, des changes, des actions et des obligations existent depuis plusieurs siècles, que ce soient formellement ou informellement. Que nous ont apporté les trente dernières années exceptées de l’instabilité financière et la naissance d’une sphère financière bien trop surdimensionnée au regard de la sphère économique réelle. Voilà à quoi a abouti le laisser faire et sa « créativité ».
Evidemment, quand je vois que vous en êtes au stade de justifier l’existence et les bienfaits apportés par les CDS, je me doute que nous n’avons pas la même vision de la situation économique et financière globale. Pour vous, sphère financière surdimensionnée ne s’explique que par excès de création monétaire imputable aux Etats. Remettre en cause des produits financiers qui facilitent la liquidité et qui ne peuvent provenir que d’une volonté commune des acheteurs et des vendeurs ? Ce serait anticoncurrentiel et néfaste à l’activité…
Mais la réalité est pourtant bien trop simple : des ingénieurs financiers mettent au point des produits dont peu ou pas d’intervenants ont besoin, des commerciaux qui ont réservé leur place à la droite du diable se chargent de trouver des joueurs potentiels ou des crétins, le comportement moutonnier fait le reste. Une banque se doit d’être au top de l’innovation, même si elle ne comprend plus rien aux produits qu’elle traite…
J’ai bien conscience du temps que j’ai pris pour commencer à vous répondre au sujet de la « liberté bancaire ». Ce n’est pas le principe de la liberté bancaire qui me dérange, mais plutôt la vision que vous avez de laisser « la créativité » de la libre concurrence s’exercer, et que « l'organisation du système qui en résulterait ne peut pas être prévue d'avance ».
De mon côté, il n’est plus question de laisser la libre concurrence décider de quoi que ce soit, surtout au niveau monétaire. Je préfère de loin qu’on me présente un projet que j’estime crédible et qu’on le modifie en fonction de l’apparition des nombreux problèmes qui n’ont pas été prévus initialement.
En résumé, dans votre projet de liberté bancaire, vous remplacez un monopole semi-public par un oligopole privé en pensant que l’oligopole privé ne va pas chercher à tirer la couverture à lui bien plus que l’Etat. Les forces « naturelles » du marché les y empêcheront. Vous me permettrez d’en douter. Je me suis expliqué sur le sujet.
De plus, les « monnaies "libres"…seraient moins inflationnistes ». Si l’on se place dans un cadre strictement monétariste, je n’ai aucune raison de penser que des émetteurs de monnaie papier totalement privée ne vont pas se livrer une concurrence aux profits, en prenant le plus de risque possible, donc en émettant le plus de monnaie possible. Je crois que les comportements des opérateurs financiers non contrôlés parlent d’eux-mêmes.
Il manque je crois une contrepartie commune à l’ensemble des monnaies privées. Comment se font les échanges interbancaires ? En or, en argent, en valeurs mobilières ?
Vous ne pouvez pas avoir un euro BNP et un euro LCL. Vous avez un euro émis par la BNP ou émis par LCL. Mais il ne peut y avoir qu’un euro.
Je ne peux pour ma part imaginer un système où il y aurait des « BNPiens » et des « LCLiens » dont le cours varierait quotidiennement comme l’euro et le dollar. Je n’y vois qu’une source supplémentaire d’instabilité financière : je touche mon salaire en BNPiens mais mon loyer est en LCLiens. Ce dernier ayant monté depuis 2 mois, je dois déménager car je ne peux plus payer».
Cette situation est tout à fait possible. La vie est suffisamment compliquée pour ne pas avoir à gérer un risque de change quotidien. « J’ai du faire un swap de devise sur 7 ans pour me couvrir du risque de change sur mon loyer ».
Ajoutez à cela le risque de faillite qui poserait de nombreux problèmes juridiques : mon salaire était en « CMutueliens », mais le Crédit Mutuel a fait faillite. Les actionnaires veulent nous payer en LCLiens mais les salariés veulent du BNPiens »
ETC…ETC…
Donc
1 Le système de liberté bancaire ne tient pas s’il n’y a pas une contrepartie réelle comme l’or à l’émission de monnaie (sinon à priori, pas d’échange interbancaire possible).
2 A partir du moment où il y a une contrepartie réelle à l’émission de monnaie privée, toutes les monnaies privées ont le même cours, comme aujourd’hui. La seule différence réside donc dans l’absence de supervision de l’Etat au travers de la banque centrale.
Je ne vois aucun avantage à la liberté bancaire qui ne se résume qu’à faire disparaître la banque centrale. Pour ma part, je souhaite plus de supervision. Ce n’est pas pour laisser les banques s’approprier le peu qu’elles n’ont pas encore en privatisant totalement la monnaie. Il n’y a pas d’avantage à ce système, que des inconvénients.
Evaluer :   4  1Note :   3
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Ce que vous appelez le "mythe" de la concurrence est celui de la concurrence pure et parfaite. Mais ce n'est là qu'un aspect du phénomène, depuis longtemps critiqué par des économistes libéraux tels que les Autrichiens, ou encore Schumpeter. De ce fait, je ne pense pas que sa remise en cause invalide la théorie plus générale des bienfaits de la concurrence.
Pour arriver à cette conclusion, il faut remettre en cause un autre aspect encore: celui qui concerne l'utilité sociale de la recherche et de la réalisation de profits. Vous dites par exemple que les entreprises réalisent des profits "trop importants" sur certains marchés. Mais, qu'entendez-vous par là? Une possibilité serait que ces profits se fassent au détriment des consommateurs. Mais, regardez les exemples que vous citez. Je passe sur le cas des banques, une véritable libre-concurrence n'existant pas en cette matière du fait de l'absence de liberté bancaire. Mais, le développement de la grande distribution prouve un plaidoyer constant des consommateurs, lesquels profitent indéniablement de la faiblesse des prix, ainsi que de la diversification des services permises par la liberté économique. Ici, les consommateurs ont eux-mêmes décidé de mettre fin à un systèmes de concurrence pure et parfaite entre petites épiceries de quartier au profit d'un marché organisé autour de grands groupes profitant d'économies d'échelle, de possibilités publicitaires, etc. Même chose pour le pétrole: chaque flambée des prix récentes, depuis le choc pétrolier jusqu'aux événements récents, a mené à une concurrence réelle entre groupes pour développer de nouvelles techniques, de nouvelles sources d'approvisionnement, etc. Les prix sont élevés, mais taxés à 70%... De même, comment nier que les laboratoire et compagnies de software aient constamment développé de nouveaux et de meilleurs produits? On a beaucoup critiqué Microsoft, mais cette compagnie est responsable à peu près à elle seule d'une envolée de la productivité du travail informatisé à l'échelle de la planète (sans parler des joies du bien de consommation PC familial.)
Notez d'ailleurs que, quiconque juge que ces groupes réalisent des profits trop importants a une manière simple d'en profiter lui-même : acquérir leurs actions.

Vous évoquez les fusions-acquisitions, mais celles-ci sont précisément un outil de mise en concurrence, au sens où elles représentent un élément de discipline pour les firmes sous-performantes.
Qu'elles puissent mener à des oligopoles n'a, à mon sens, aucune importance. Qui peut savoir quel est le bon nombre d'entreprises pour un marché donné? Prenez le marché des boissons. On entend souvent lamenter qu'il n'existe pas véritablement de choix, car l'essentiel des marques appartiennent à Coca Cola ou bien à Pepsico. Mais l'on devrait plutôt remarquer q'un marché relevant essentiellement du duopole reste hautement concurrentiel, et que ces deux entreprises, loin de se contenter de jouir de "rentes" innovent sans cesse et se font concurrence à elle-même. Je viens ainsi de lire que Coca Cola produira pour McDo des jus de fruit sans sucre ajouté vendus au gobelet--ce qui diminuera le nombre de coca light, etc vendus, ainsi que de jus en bouteille type tropicana (marque de pepsico) mais satisfera mieux les consommateurs.
Et cela serait vrai pour toutes les entreprises globalisées dont vous parlez: elles étendent sans cesse leurs gammes, s'adaptent aux marchés nationaux, etc.

Pour ce qui est de la spéculation sur les marchés financiers, je ne suis pas d'accord avec vous: la déréglementation n'est pas le fond du problème (pas un problème du tout selon moi), çar les excès que vous critiques sont bel et bien la conséquence "normale" de la politique monétaire expansive menée par la Réserve Fédérale. Vous dites bien que le problème est lié au crédit. En revanche il n'est pas vrai que les chambres de compensation suffisent à la création monétaire, puisque celles-ci réalisent effectivement les opérations qu'elles permettent à leurs membres.

Pour ce qui est le la liberté bancaire enfin, je commence par votre propos général, et dois dire que vois mal comment vous pourriez NE PAS laisser la libre concurrence décider de nombreuses choses, à moins que vous ne vouliez qu'une autorité ne réglemente toute interaction humaine... La libre concurrence décide du nombre de boulangeries dans votre ville et du prix du pain. Avez-vous à vous plaindre de cela? Elle décide encore de qui embrasse qui, et de l'essentiel de la vie--laquelle ne se limite pas aux échanges indirects.
Vous évoquez ensuite une course aux profits par la prise de risques inconsidérés. Mais, celle-ci se traduirait par une perte de valeur sur le marché des monnaies, et ferait fuir les clients.
Ce marché des monnaies est d'ailleurs la réponse à votre question des échanges interbancaires. La situation, ici, n'est pas très différente de la présente situation internationale: lorsque je verse une part de mon salaire en BNP à mon propriétaire, lequel a un compte en LCL, l'une des deux banques conserve le montant en réserve, ou bien l'échange contre sa propre monnaie.
Notez d'ailleurs qu'il n'y a aucune raison pour que les propriétaires n'acceptent pas des BNP aussi bien que des LCL dès lors que ces deux monnaies ont généralement cours. Vous évoquez une source d'instabilité, mais celle-ci existe dès à présent: elle est simplement inapparente parce que l'on ne peut s'en prémunir.
Je ne pense pas que vous puissiez dire que la liberté bancaire soit sans avantage: elle évite d'être exposé aux aléas de la manipulation monétaire.
Quant à la contrepartie unique, elle n'a aucune raison d'être: il suffit d'un marché libre où ces monnaies privées peuvent s'échanger.

Si le sujet vous intéresse, je vous suggère le petit essai de Hayek, La dénationalisation de la monnaie.




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Un monde dominé par 200 conglomérats n'est pas mon idéal et ne le sera jamais. Et je ne suis pas communiste pour autant.

Je pense que vous idéalisez les grands groupes qui détournent la loi en toute impunité, et qui désormais, ont leurs armées privées.

Je ne m'attarderai que sur le point relevant des chambres de compensation des produits dérivés, et plus largement sur les dérivés hors marché. Je persiste à dire qu'elles sont des accélérateurs des bulles et de l'instabilité financière:
-Entre la position ouverte et le reglement suite à l'appel de marge, il y a création d'un crédit qui impacte directement le sous-jacent. Hors, je suis convaincu que tous les intervenants ne sont pas traités à la même enseigne, et que certain vont bénéficier de temps avant de régler leurs appels de marge en cas de perte. Entre temps, il y a "une forme de création monétaire"
-J'ai de serieux doute sur l'intégrité des chambres de compensation et sur la capacité des auditeurs quels qu'ils soient pour contrôler efficacement leur fonctionnement. Denis Robert a denoncé les "comptes cachés de Clearstream",ça ne lui a pas porté chance...Quoi qu'il en soit, elle sont à la meilleure place pour créer de la fausse monnaie en bidouillant quelques soldes, ou tout simplement en permettant à des membres de fonctionner à découvert.
-Le sous-jacent en hausse pourra être mis en pension pour obtenir de la monnaie de banque centrale, ou de la monnaie BNP dans votre cadre de liberté bancaire, alimentant du même coup la création monétaire et la bulle.
-La très grande banque qui perd peut être incitée à émettre d'autre dérivés hors marché, pour toucher des primes. Le cas des CDS est symptomatique. Il n'y a pas d'appel de marge avant d'avoir touché le sol...
-Elles accroissent la vitesse des transactions et donc la vitesse de circulation de la monnaie, favorisant du même coup la hausse des prix des actifs financiers.

Je reste convaincu que la liberté bancaire telle que vous la présentez serait un facteur aggravant de l'instabilité financière, de l'inflation et des bulles. Elle favoriserait la prise de risque inconsidérée.
Il n'y aurait aucun frein à la création monétaire.

"Si l'on veut pallier les défauts majeurs du système de crédit, il convient de le réformer profondément. Cette réformes doit s'appuyer sur deux principes fondamentaux :
-le domaine de la création monétaire doit relever de l'Etat et de l'Etat seul. Il convient donc de donner à la banque centrale une maîtrise totale de la masse monétaire
-il convient de rendre impossible toute création monétaire autre que celle de la monnaie de base, de manière que personne, en dehors de l'Etat, ne puisse bénéficier des faux droits résultant actuellement de la création de monnaie bancaire"
Maurice Allais

Tout aussi utopique que la liberté bancaire, mais je préfère de très loin...De votre côté, je suppose que vous avez sorti l'ail, l'eau bénite, les pieux et le crucifix ! Mais vous l'aurez compris, "Etat" pour moi, n'est pas un gros mot.

PS : cette discussion était très intéressante, malgrés nos profonds désaccords. Je crois bien que c'est la première fois que j'ai un vrai débat au sujet de la création monétaire.
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"Le dumping dont vous parlez fait sortir des centaines de millions de la pauvreté. On gagne dans les sweatshops 5 fois plus que dans les rizières."
Voilà exactement le genre de phrase qui me fait bondir et sauter sur mon clavier pour écrire une réponse.
Alors voilà. J'habite dans un pays d'Asie, où les rizières ne manquent pas, ni les usines de textile.
Quelques faits pour commencer :
- Il est vrai qu'on gagne beaucoup plus dans les sweatshops que dans les rizières.
- Il est faux que l'on soit moins pauvre en travaillant dans les sweatshops. En voici les raisons :
- Quand vous travaillez dans les rizières, vous êtes en grande partie hors du système économique. Vous logez chez vous, vous mangez une bonne partie de votre récolte, vous gardez une part des semences pour semer l'an prochain, une autre part pour troquer contre d'autres biens, une autre part pour vendre, celle-ci permettant d'obtenir un peu d'argent (très peu effectivement), pour couvrir les rares dépenses (santé, vêtements, biens de consommation essentiels à la vie de tous les jours). Vous pouvez faire un peu de cueillette et élever quelques poissons dans vos bassins d'irrigation, voire faire un peu de pêche, pour compléter ce que vous avez en riz. Tout ça est gratuit.
- Quand vous travaillez dans les sweatshops, vous gagnez plus d'argent (disons 100 dollars par mois, en faisant des heures sups), mais vous dépensez tout cet argent, en logement (sordides, et bonjour la promiscuité !), en eau et en électricité, en nourriture surtout, en transports (pour vous rendre au travail, pour vous rendre dans votre village natal quelques fois par an), en vêtements, en frais de santé. Dans une capitale ou une grande ville asiatique, 100 dollars par mois suffisent à peine pour survivre. Donc, l'on est pas plus riche.
Qui plus est (et pour moi, ce ne sont pas des détails) :
* Vous travaillez plus que dans les rizières (plus longtemps, et à un rythme plus élevé)
* Vous travaillez pour quelqu'un d'autre, dans des conditions proches de l'esclavage ; vos pauses-pipi sont chronométrées...
* Vous n'êtes ni maître de vos horaires, ni de votre rythme de travail
* Vous vous détruisez la santé (usines qui emploient des produits chimiques et qui sont mal ventilées, position assise prolongée, etc)
* Vous vivez en ville, dans des conditions atroces (pollution, malbouffe, promiscuité)
Les conditions de vie sont bien plus saines dans les rizières. Pour vous en convaincre, comparez simplement les attitudes et les traits du visage des ouvrières du textile et ceux des paysans à la fin de leur journée de travail.
En conclusion :
- La pauvreté ou la richesse ne se mesurent pas seulement au montant des revenus, qui plus est si on l'exprime simplement en "salaire" exprimé dans une unité monétaire quelconque.
- Il existe d'autres valeurs à mettre dans la balance, comme sur un plan individuel le cadre de vie / la qualité de vie / la liberté individuelle, etc, sur le plan collectif les liens sociaux et familiaux / l'environnement / la culture, etc.
- Il faut repenser les notions de "pauvreté", "progrès" et "développement" et cesser de raisonner exclusivement en termes d'argent.
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"Il faut repenser les notions de "pauvreté", "progrès" et "développement" et cesser de raisonner exclusivement en termes d'argent."

Mais le fait est que les travailleurs des sweatshops prennent eux-mêmes en considération l'ensemble des facteurs pertinents pour eux, et qu'ils ne décident pas seulement de quitter les campagnes pour rejoindre les usines, mais renouvellent constamment ce choix en retournant dans leurs villages d'origine pour des fêtes importantes sans pourtant s'y réinstaller. Si leur décision de migrer n'était pas "payante", les taux de rotation ne seraient pas aussi peu élevés. À noter d'ailleurs que ces visites régulières servent également à apporter aux familles les sommes épargnées au cours de l'année--preuve que les revenus supérieurs sont loin d'être entièrement consommées en logement, etc.
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Oui, mais non.
Vous ne prenez pas en compte l'ensemble des paramètres. Le fait que dans la plupart des cas, le salaire proposé ne permet pas d'économiser quoi que ce soit ; le fait que beaucoup d'ouvrières sont obligées de faire des "extras" pour pouvoir économiser un peu d'argent (par "extras" j'entends, au cas où vous n'auriez pas compris, faire quelques gâteries au contremaître, travailler comme hôtesse de karaoké, etc) ; le fait qu'elles dépensent aussi une partie de cet argent à des choses non-essentielles, et qu'il faut là incriminer la publicité, qui fait désirer aux gens des choses dont ils n'ont pas besoin ; le fait que si elles ne se réinstallent pas à la campagne, c'est bien souvent qu'elles auraient honte, car cela signifierait un constat d'échec, et qu'elles ne trouveraient pas de mari, ou exposeraient leur famille à la honte après la nuit de noces, car elles ont perdu leur virginité en ville ; le fait enfin et surtout que si il existe une telle cohorte de jeunes filles prêtes à travailler dans les usines, c'est parce que leurs parents, bien souvent, ne sont plus propriétaires de leur terre à la campagne, parce qu'ils l'ont vendue, ou qu'on leur a simplement pris, et que de ce fait il n'y a plus de travail dans les rizières pour elles, ou alors du travail salarié.
Par ailleurs, les taux de rotation sont assez élevés, mais il est vrai que les ouvrières quittent rarement leur travail pour retourner dans leur village (pour les raisons que j'ai exposées), elles le quittent en général pour aller tenter leur chance en ville.
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Cher Boutros,

Un petit mot pour vous remercier vivement de voir les choses avec le coeur plutôt qu'avec le portefeuille.

Je pense exactement la même chose que vous au sujet des rizières et des boulots en ville.

L'argent a perverti bien des choses, à commencer par la qualité de vie.

Les aficionados du Dieu Argent imaginent tous que les êtres humains fonctionnent comme des robots, sans limites physiques ni psychiques. Ca les arrangerait bien d'ailleurs qu'il en soit ainsi. Et pour tenter d'arriver à cela, ils créent des besoins nouveaux pour éloigner les êtres humains de leur habitat naturel (migration des campagnes vers les villes) et les embarquer par "l'illusion du besoin" dans des achats presque compulsifs et inutiles qui les rendra esclaves car ils désirent tant se différencier des autres, tout en étant au minimum "comme" eux pour ne pas être montré du doigt.

Le pire, c'est que pour arriver à leurs fins, les premières cibles par excellence aux tentations nouvelles sont les adolescents car ils sont plus malléables et ont besoin de s'opposer à leurs parents en étant différents d'eux et, de préférence, en dépassant leur condition initiale. Beaucoup d'entre eux n'ont pas encore compris que : "Chaque bien que tu détiens est un barreau qui te retiens". Beaucoup d'entre eux ont une vision déformée de la vie et du coût de celle-ci. En Occident, avec le confort matériel généralisé et trop gâtés par la famille et les amis, n'ayant jamais vraiment appris à devoir attendre pour obtenir ce qu'ils désirent, les ados pensent que l'argent se gagne facilement et qu'ils pourront s'offir tout ce qu'ils désirent; en Orient, ils pensent qu'ils s'en sortiront mieux et qu'ils vivront comme un prince là où on leur offre du boulot, sans connaître les conditions quasi inhumaines qu'on leur imposera et qui les feront presque vivre comme des rats.

C'est donc très facile de les embrigader dans un chemin qu'ils regretteront parfois plus tard et dont ils auront du mal à se sortir car... comme vous le dites si bien "revenir" en arrière c'est la honte car c'est la preuve de l'échec... à moins de s'être tellement cassé la gu... et d'avoir réussi à faire un travail sur soi-même pour retrouver la sagesse qui permet de revenir en arrière sans honte. C'est encore plus difficile dans certaines civilisations où la honte est vécue au niveau de la famille et pas seulement au niveau de l'individu.

Je pense aussi souvent à ce que l'économie à tout va fait subir aux peuples primitifs d'Amazonie. On déforeste à tour de bras, on leur ôte leur habitat naturel et gratuit, leur garde-manger naturel et gratuit, leur médecine naturelle et gratuite... pour bientôt les obliger à aller travailler derrière une caisse de supermarché afin de simplement survivre...

Quel est l'intérêt d'un revenu supérieur si c'est pour vivre dans des conditions moins bonnes que lorsqu'on avait moins de revenu ? Quel sens a encore la vie dans ces conditions ? La finance dérégulée est une politique économique SANS FOI NI LOI qui ne respecte ni les êtres humains, ni la faune, ni la flore, ni même la nature en général. Je persiste et signe, c'est une politique et une économie NIHILISTE ! Et je ne peux pas comprendre qu'il y ait encore des personnes pour défendre une telle chose.

Des personnes qui pensent comme Jérémie Rostand ont le don de m'exaspérer par tant d'aveuglement et d'arrogance.

Je lis tout ce qu'il dit (ou ce que disent ces gens) parce que j'ai toujours eu un besoin intrinsèque de comprendre ce qui se trame dans leurs cerveaux... Hélas, j'ai beau essayer, je n'arrive pas à les comprendre. Nous devons certainement être "câblés" autrement.

P.S. : Pour revenir sur ce que dit J. Rostand en réponse à Zoppas : "Les subprimes ont engendré de la création monétaire. Il a fallu sauver le système. C'est une création monétaire indirecte, mais elle est réelle et massive." Que le sauvetage du système ait été rendu possible par la création monétaire, vous pouvez certainement le défendre. Mais ce n'est pas la spéculation qui est en cause, ici, mais les pratiques des banques..."

Juste une question : N'était-ce pas dans un but spéculatif que les CDS ont été créés par Mme Blythe Masters ? Après, les pratiques des banques sont certes hautement coupables. Mais à la base, si le produit CDS n'avait pas été crée, les conséquences n'auraient pas été les mêmes, non ?

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La plupart des gens sur ce site ne sont pas obsédés par l'argent.

Juste par l'or.
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@ Go4Gold,

Joli jeu de mots ! Certaine que Silbersurfer va aimer. ;-)
Les CDS jouent un rôle absolument essentiel dans l'économie, assurant la liquidité de certains titres, à commencer par les dettes souveraines. Vous dites qu'il s;agit d'un instrument "spéculatif", mais il faudrait préciser le sens du terme. Au sens propre, spéculation est synonyme d'action humaine, celle-ci visant toujours un bénéfice futur incertain. Au sens courant, il exprime une critique à l'égard d'une dimension des pratiques financières dont l'on pourrait montrer qu'elle est l'effet du contexte dans lequel elles ont lieu--à savoir la manipulation monétaire opérée par les banques centrales, elle-même parallèle aux manipulations budgétaires, et plus largement économiques, des gouvernements. S'il est possible de "spéculer" avec d'invraisemblables effets de levier sur des instruments hyper-complexe, c'est parce que la faiblesse des taux d'intérêt et la disponibilité des crédits le permet tout en y incitant. Et cette faiblesse et disponibilité sont elles-mêmes requises pour permettre aux social-démocraties de survivre fiscalement--et artificiellement, pour un temps.
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Cher M. Rostand,

Autant j'ai bien aimé le jeu de mots de Go4Gold; autant je n'apprécie pas la façon dont vous jouez sur le mot "spéculation".

Pour ma part, je vois les CDS comme de la spéculation au sens "propre" comme vous dites, à savoir une "action humaine visant toujours un bénéfice futur incertain" et il serait même plus juste d'ajouter dans le cas des CDS "pour le bénéfice de son employeur". Car les CDS sont une forme d'assurance contre le risque de non remboursement de plusieurs tranches d'emprunts.

Autrement dit, je prête de l'argent à un certain nombre de "X", même si je sais pertinemment qu'il ne pourra pas rembourser (donc je n'aurais logiquement pas dû lui prêter cet argent); et je paye à "Y" des cacahuètes pour qu'il me rembourse à la place du certain nombre de "X" le jour où celui-ci ne pourra plus le faire (quoi que cela reste incertain, je me doute bien qu'il y a de fortes "chances" que ça arrive donc je spécule sur cette éventualité). "Y" qui me fait confiance et pense que le risque est minimime (car il ne sait pas, lui, que je sais que j'ai prêté de l'argent à un certain nombre de "X" qui ne pourra pas rembourser) accepte mes cacahuètes en se disant qu'il va s'enrichir facilement en ne prenant pas de gros risques et en ne faisant pas grand chose (illusion !)... et il se fera avoir car il a été bien con de s'imaginer qu'on peut gagner de l'argent impunément surtout lorsqu'on traite avec des gens malhonnêtes. Quel intérêt pour moi ? Car vous me direz certainement qu'il s'agit d'une opération blanche. L'intérêt, c'est précisément "les intérêts" touchés sur l'opération. Lorsqu'on prête de l'argent, on prête à intérêts. Celui qui a accepté d'assurer le risque devra donc me rembourser la somme prêtée additionnée des intérêts, ce qui est tout bénéfice pour moi.

Moralité, les CDS inventés "action" par un être dit "humain" visaient donc bien un "bénéfice futur incertain" ! Le bénéfice résidant à être remboursé coûte que coûte des sommes prêtées - même à des branques - additionnées des intérêts.

Je ne suis absolument pas convaincue que cela aurait changé quoi que ce soit s'il n'y avait pas eu "d'invraisemblables effets de levier sur des instruments hyper-complexes rendus possibles par la faiblesse des taux d'intérêt et la disponibilité des crédits nécessaires aux soi-disant social-démocraties" comme vous dites.

Car au bout du compte, la bonne question qu'il faut se poser est celle ci : "A qui profite le crime ?".

Or qui sont les grands bénéficiaires de la mise en place de l'arnaque des CDS ? Les grandes banques du style JP Morgan qui ont "ba..." le monde entier avec ce produit de "m...." ou bien vos soi-disant social-démocraties mises à genou parce que obligées de rembourser ces "pu...." de banques privées ?

Alors voyez-vous, "sens propre" ou "sens courant" n'a pas beaucoup d'importance ici, dans la mesure où ce qui importe, ce sont les effets obtenus par ces spéculations !

Vraiment, il faut arrêter de prendre les gens pour des cons car ça ne fait que grandir chaque fois un peu plus la colère qu'ils ressentent vis-à-vis de ces banksters et à fortiori vis-à-vis de ceux qui les défendent contre l'Etat car, après tout, n'oubliez jamais que l'Etat - même s'il est dirigé par un certain nombre de voyous à la solde des banksters - ce sont ces gens, ce sont les citoyens à qui vous vous adressez ici même sur 24h Gold car, ici, il n'y a pas que des spéculateurs qui vous lisent.

Lorsque vous attaquez l'Etat, ce sont ces citoyens que vous attaquez et ils sont déjà pas mal énervés de s'être fait plumés par les dirigeants irresponsables qui les représentent et qu'ils n'ont même pas forcément choisis. Les uns les ont choisi car hypnothisés par les médias; les autres ne les ont pas choisi; les troisièmes, enfin, n'ont pas vraiment eu le choix car depuis l'avènement des particraties, on sait très bien que ceux qui sont mis sur les listes le sont avec l'assentiment de ceux qui ont déjà le pouvoir et du changement, eux, n'en veulent pas.

Donc il est inutile de penser qu'un jeune gars ou une jeune femme plein de rêves et d'idéaux d'un monde meilleur puisse avoir la moindre chance d'être mis sur une liste et/ou que l'on en parle suffisamment pour qu'il soit connu et qu'on puisse voter pour lui.

Un petit conseil : n'oubliez pas à qui vous vous adressez si vous ne voulez pas qu'un jour on vienne vous couper la tête.

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Navré, mais votre narration sur les CDS semble montrer que vous ne disposez pas d'une connaissance précise à ce sujet. C'est le genre de propos que l'on peut entendre dans des documentaires grand public hostiles, ou sur des blogs amateurs énervés, mais n'a rien à voir avec la réalité (y compris telle que la décrirait des économistes hostiles aux CDS, lesquels ont de tout autres raisons de s'y opposer.)
Il est par exemple naïf et simpliste de croire que les émetteurs de CDS "arnaquent" machiavéliquement leurs acheteurs--ne serait-ce que parce que ces derniers sont pour l'essentiel eux aussi de grands groupes motivés par le profit.

De plus, vous dites que cela n'aurait rien changé s'il n'y avait pas eu création monétaire excessive, "Car au bout du compte, la bonne question qu'il faut se poser est celle ci : "A qui profite le crime ?". Or qui sont les grands bénéficiaires de la mise en place de l'arnaque des CDS ? Les grandes banques du style JP Morgan." Mais c'est l'objet même d'une création monétaire excessive que de permettre aux banques d'étendre le crédit. Sans la disponibilité de quantité de fonds à des taux très bas, il est beaucoup plus difficile (cher) d'accorder les prêts les plus risqués, comme de spéculer en général.
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Cher M. Rostand,

"votre narration sur les CDS semble montrer que vous ne disposez pas d'une connaissance précise à ce sujet."

Vous avez raison, je ne suis pas économiste et ne prétends certainement pas avoir vos connaissances en la matière. Je constate simplement qu'avec cette remarque plutôt facile et vos insinuations déplacées quant aux endroits où j'aurais pêché ces infos, vous utilisez de nouveau une tentative de décrédibilisation pour sortir votre épingle du jeu quand ce qu'on vous dit ne vous plaît guère... un peu comme le coup de la théorie du complot, des anti-sémites, etc.

De toute façon, quoi que vous en disiez ou pensiez, je reste sur mes positions concernant les CDS et je maintiens que c'est un outil qui a été crée de toutes pièces en vue de la spéculation et vos explications simplistes n'arriveront pas à me convaincre... ni les autres, je l'espère.

Heureusement qu'il y a parmi les intervenants, Zoppas, une personne qui possède les connaissances suffisantes en matière d'économie pour vous recadrer un peu et d'autres comme Boutros capables de vous décrire la situation réelle de ce qui se passe à l'autre bout du monde...

Utiliser la mauvaise foi pour toujours avoir le dernier mot, voilà une belle démonstration d'arrogance. Je crains fort qu'on puisse vous opposer n'importe quelle démonstration par A+B qu'un certain nombre de vos raisonnements soient erronés, vous trouverez toujours matière à répondre car vous n'acceptez pas de perdre... à l'instar des banksters prêts à tout pour ne pas perdre. Mais rira bien qui rira le dernier !

Gillesgex vous avait bien cerné. Et à ce stade, après avoir lu toutes vos interventions, la même pensée que LaCaye a eue au sujet de Pierre Leconte "Le poulpe" m'envahit désormais : "vous me saoulez" et vous me faites perdre mon temps. Désolée...

Il est drôle que vous affirmiez à la fois ne pas avoir de connaissances en matière d'économie, et néanmoins avoir des certitudes inébranlables sur une question aussi complexe que celle des CDS...
PS. Il est aussi amusant de trouver "déplacé" une remarque telle que "ce genre de description ressemble à celles que l'on trouve dans les documentaires grand public et le blogs amateurs" quand on menace soi-même de couper des têtes ;) Deux poids, démesure...
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Dites Monsieur Rostand,

Vous le faites exprès ou quoi ?

Ce n'est pas parce que je n'ai pas fait d'études en matière d'économie que je suis une totale imbécile non plus ! Je m'informe par des lectures (e.a. : livres spécifique sur le sujet; "Manière de voir" du monde diplomatique et par d'autres biais) et quoi que vous en disiez, tout ce que j'ai lu au sujet des CDS va totalement à l'encontre de vos dires. Il semblerait même que d'autres lecteurs de 24h Gold aient la même opinion à ce sujet. Oh comme c'est bizarre, vous avez dit bizarre ? A moins qu'à vos yeux nous ne soyons tous des cons ici ?

Quant à votre PS, je ne vois franchement pas le rapport...

Enfin, petite précision, je ne vous ai pas menacé personnellement de vous couper la tête; je vous ai juste conseillé d'arrêter de prendre les gens pour des cons (mais vous ne semblez pas comprendre ce que cela veut dire) parce que le peuple en colère fera feu de tout bois et en particulier de celui ou ceux qu'il considèrent comme étant un traître à leur cause... et en prenant parti pour les théories "ultra" néolibérales comme vous le faites, alors qu'on n'arrête pas d'observer les dégâts que cette économie fait dans la réalité (ce dont vous ne semblez pas être conscient malgré vos connaissances en matière d'économie), je pense qu'il y a de fortes chances pour qu'un jour ou l'autre vous ne vous retrouviez dans leur colimateur et là, vous devrez vraiment faire attention à votre tête. L'Histoire nous l'a maintes fois démontré. C'est plus clair comment ça ?

Je dirais même que c'est plutôt sympa de ma part de vous en avertir car "un homme averti en vaut deux". ;-)
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J'ai bien dit dans mon message précédent que des économistes tout à fait sérieux critiquent l'innovation financière, et par exemple les CDS. J'ajoutais simplement qu'ils ne le font pas pour les raisons que vous avancez et qui, je m'excuse, me semble peu crédibles. Ce que je veux dire est que vous pouvez évidemment argumenter une position hostile à ce genre de pratiques, puisqu'une telle "ligne" existe bel et bien dans la science économique. Mais pas selon les lignes que vous avancez.
Pour ce qui est de couper des têtes, deux remarques. La première est que je m'étonne que la simple expression d'opinions divergentes puisse exposer à de telles menaces. Pour faire simple, les gens de gauche diabolisent Sarkozy et le Front National (lesquels sont indéniablement critiquables à mon avis) comme s'ils étaient le mal incarné, alors que ces derniers n'ont au moins jamais appelé au meurtre de masse. Ceci étant, je précise à nouveau que mes conceptions sont aussi éloignées des leurs que de celles de JL Mélenchon, par exemple.
D'autre part, je crois qu'il y a confusion lorsque vous me taxez d'"ultra-libéral." C'est l'objet de mon prochain article: je crois que beaucoup de gens appellent "ultra-libéral" tout ce qu'ils haïssent dans le présent système, alors que le terme devrait renvoyer à une véritable liberté économique--que je défends, mais qui n'est pas du tout la situation actuelle.
Pour prendre quelques exemples, les ultra-libéraux comme moi étaient opposés à la subvention publique des banques, tout comme ils sont favorables à la répudiation de la dette publique. On peut ne pas être d'accord avec ces positions, mais il me semble incontestablement faux qu'elles correspondent à une défense du statu quo.
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Monsieur Rostand,

"Pour ce qui est de couper des têtes, deux remarques. La première est que je m'étonne que la simple expression d'opinions divergentes puisse exposer à de telles menaces. Pour faire simple, les gens de gauche diabolisent Sarkozy et le Front National (lesquels sont indéniablement critiquables à mon avis) comme s'ils étaient le mal incarné, alors que ces derniers n'ont au moins jamais appelé au meurtre de masse."

Nous avons une divergence d'opinion, c'est certain. Néanmoins, je n'appelle pas au meurtre de masse non plus, je dis simplement que l'Histoire nous a démontré ce que cela donne lorsque le déséquilibre devient trop grand et le système trop injuste et lorsqu'on défend un tel système. La révolution française de 1789 (qui était quand même une guerre civile) l'a démontré autant que Hitler lors de la seconde guerre mondiale. Et personne ne peut nier qu'aujourd'hui la situation devient de plus en plus explosive un peu partout dans le monde et que nous avons à craindre que des guerres civiles éclatent un peu partout... comme annoncé par G. Soros notamment. Le danger existe donc bel et bien et ce, même aux Etats-Unis.

D'autre part, qu'un politicien et/ou président soit de gauche ou de droite, je m'en fous carrément car ce qui importe, c'est que le politicien en question prennent les décisions qui seront bénéfiques pour ceux qu'il représente ! Et, aujourd'hui, il faut bien avouer qu'il n'y a plus d'homme d'Etat capable de le faire et que beaucoup de politiciens ont d'autres priorités que de défendre au mieux les intérêts de ceux qu'il représente.

"Pour prendre quelques exemples, les ultra-libéraux comme moi étaient opposés à la subvention publique des banques, tout comme ils sont favorables à la répudiation de la dette publique."

Voilà au moins un point sur lequel nous sommes d'accord. ;-)

Les CDS n'améliorent pas la liquidité des titres, ça c'était ce qu'il y avait marqué sur la plaquette pour faire passer la pilule de l'arnaque. Les CDS ont pour vocation de mutualiser le risque. En fait ils le diffusent et le cachent hors bilan ce qui est bien plus dangereux d'un point de vue systémique.
L'instabilité financière est un fléau et les CDS accroissent l'instabilité financière. Ils ont montré leurs dangerosité en permettant l'accélération de la spéculation sur un pays comme la Grèce. Ils ont montré leur inefficacité en ne permettant pas à ceux qui s'étaient assurés d'activer l'assurance du défaut sur ce même pays : les montants sont tellements importants que les banques qui ont vendus les assurances ne peuvent pas suivre. La mutualisation du risque n'est qu'une arnaque. Les CDS ne servent à rien. Le nier, c'est nier une évidence.
Lorsque j'étais étudiant et que nous avons traité ces produits, au dela de formules mathématiques incompréhensibles pour le commun des mortels, j'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas sur ce produit. Au lieu d'avoir 10 banques qui supportaient un risque sur 1 pays comme la grece, et bien on se retrouve avec 10 banques qui pensent être assurées contre le défaut, et tout le risque supporté par 2 ou 3 gros intervenants financiers qui ne peuvent pas faire face à leurs engagements.

En fait, les CDS ne mutualisent pas le risque, ils le concentrent sur les plus gros banque-assureurs de la place.

PS :
Emettre un CDS ne demande pas de monnaie, ça ne coute rien. L'acheter en demande bien peu.
Faire un swap de taux ne demande pas de monnaie.

Relier uniquement la spéculation à la création monétaire c'est faire preuve d'un aveuglement théorique qui frôle l'embrigadement sectaire. La crise de la Tulipe, c'était en 1630. Il n'y avait pas à cette époque de création monétaire papier.
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"Relier uniquement la spéculation à la création monétaire c'est faire preuve d'un aveuglement théorique qui frôle l'embrigadement sectaire. La crise de la Tulipe, c'était en 1630. Il n'y avait pas à cette époque de création monétaire papier."

Que la Tulipmania soit bien due à une envolée de la création monétaire, vous le vérifierez, si vous lisez l'anglais, dans l'article suivant : http://mises.org/daily/2564
Un peu long, mais vous pouvez vous concentrer sur la fin si vous voulez l'explication.
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"Relier uniquement", ça veut dire que pour vous c'est la seule cause.
L'or du nouveau monde a bénéficié à toute l'europe, pourquoi n'y a-t-il pas eu d'autres bulles spéculatives ?
Lorsque les croisés ont pillié Bysance, où dit-on 2/3 de la richesse mondiale était concentrée, il n'y a pas eu de bulles spéculatives.
Vous oubliez un des points essentiels au développement des bulles : c'est le laisser faire. L'absence de supervision, de quelqu'un qui dit stop à la bétise...Parfois ce n'est pas possible de dire stop. Aujourd'hui, apres 4227 crises, on a appris à voir quand on dérape.

Mais le sujet c'est les CDS. Le produit du laisser faire n'importe quoi. Et les CDS sont des produits qui favorisent l'instabilité financière donc les bulles spéculatives. C'est un produit qui ne se nourrit pas de la création monétaire. De plus il ne sert à rien car il ne peut être activé.

PS : concernant la crise de la Tulipe, j'ai précisé "création monétaire papier" car l'afflux de l'or en provenance du nouveau monde était non contrôlable par définition et se doit d'être apréhendé comme une entrée de capitaux provenant d'exportations.
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"Vous oubliez un des points essentiels au développement des bulles : c'est le laisser faire. L'absence de supervision, de quelqu'un qui dit stop à la bétise...Parfois ce n'est pas possible de dire stop. Aujourd'hui, apres 4227 crises, on a appris à voir quand on dérape."

C'est là un point de désaccord en effet. Je ne vois pas quelle autorité omnisciente et bienveillante pourrait accomplir cette tâche. Les mêmes que l'on place conseillers économiques ou présidents de la réserve fédérale, avec les succès que l'on connaît?
Après 4227 politiques monétaires expansives censées "stimuler" l'économie, et créant en fait bulle sur bulle, il ne me semble pas que les autorités monétaires aient appris à voir quoi que ce soit. Cf. les pratiques actuelles.
Il me semble que des acteurs privés concurrents et opérant hors de toute manipulation centralisée serait plus efficace que quelques prétendus cerveaux armés par la force publique et de pseudo bonnes intentions.
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Mais je ne crois pas, pour ma part, que le gouvernement americain contrôle la FED.
La Banque de France a été nationalisée apres WWII. Pas la FED...Donc qui sont ses actionnaires et comment se rémunèrent-ils ? Ce sont des questions qui ont toute leur importance.
Je suis entierement d'accord avec vous sur la folie des politiques monétaires expansives. Mais à qui profite le crime?
Enfin, nous ne pourrons malheureusement jamais tombé d'accord...
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Je ne pense pas qu'un large accord soit aussi loin que vous le pensez.
Pour ce qui est de la Fed, elle est bien censée être indépendante, comme les principales banques centrales, Japon mis à part (et le Japon a le record du monde de l'endettement public...). Ceci étant, son président est nommé par celui des USA, et les politiques décidées sont de fait le plus souvent en accord avec les directives gouvernementales. Que l'on pense à l'accommodement de Greenspan, ou à celui de Bernanke.
Pour ce qui est des actionnaires de la Fed, je crois que c'est une fausse question car ses profits sont obligatoirement reversés au Trésor américain.
Quant à qui profite le crime, je pense que nous serons d'accord que les principaux bénéficiaires sont les politiciens, ainsi que les groupes qu'ils favorisent, et les membres du cartels des principales banques.
Là où nous divergerons peut-être est sur l'implication plus générale concernant le niveau de l'intervention publique, lequel implique selon moi de telles folies monétaires, et dont les "bénéficiaires" sont aussi bien les victimes, à savoir la population générale et les classes moyennes.
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"Pour ce qui est des actionnaires de la Fed, je crois que c'est une fausse question car ses profits sont obligatoirement reversés au Trésor américain."

Et bien je pense que vous etes à la bonne place pour creuser le sujet et pouvoir venir définitivement nous rassurer.

Pour ma part, quand il y a une dizaine d'année, j'ai commencé à lire que la FED était détenues par les grandes banques, j'ai pensé que c'était trop gros. Impossible d'avoir d'info officielle de mon coté. Dans ce cas là, j'essaye de raisonner par l'absurde. Mes vieux cours mentionnaient texto au sujet de la BdF "Etablissement privé créé à Paris en 1800 par un groupe de financiers, dont Lecouteuix de Canteleu et Perregaux. La BDF avait à l'origine pour mission d'accorder des crédits à l'économie et à l'Etat grâce à l'émission de papier-monnaie...nationalisée en dec 1945" La Banque (Georges Pariente, Dictionnaire encyclopédique Hachette 1994.

Comme la FED n'a jamais été nationalisée, j'en déduis qu'il y a de très forte chance pour que ce soit simplement un "établissement privé" qui verse donc des dividendes à ses actionaires (et non pas à l'Etat). C'est exactement ce que disent tous les documents qui traitent de la FED que j'ai pu lire. Je n'ai jamais vu un texte stipulant que la FED versait des dividendes au Trésor US.

Vous etes prof à San Fransisco je crois, vous devez donc avoir accès à des docs fiables qui répondront définitivement à cette question (qui pour moi est fondamentale).
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@ zoppas
Voir en introduction :
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/1/67/15/03/Rothschild/Conf-Ed-Griffin-Creation-FED.pdf

Ainsi que les nombreux dossiers du GATA , les déclarations de Ron Paul , etc...

La vérité est pour ceux qui la cherchent.
Il faut pour M. Rostan, des sources tamponnées et labellisées. Il n'y a que s'il cherche lui même la réponse dans des bibliothèques universitaires qu'il pourra croire, ou pas, ce qu'il lit.
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Il suffit de se référer au Federal Reserve Act, Section 7, que vous trouverez ici :
http://docs.google.com/a/frenchamericansf.org/viewer?a=v&q=cache:_Kfkporhu5gJ:www.llsdc.org/attachments/files/105/FRA-LH-PL63-43.pdf+federal+reserve+act&hl=en&gl=us&pid=bl&srcid=ADGEEShx5iG6z34pkll_O6-fqLHdhIVj2ybEV0YrE5hSrNmKcBonRafZmSrUP1i8Bcm7i8iMFc3-4KecpakDAr5e7z_2Gl_9nVLh9oQi_PvwEshmTPoCbdlyb1I-TpTrDUzejcs8Xy91&sig=AHIEtbSNbsY_ZmSGuaWLgmlix7tySPtiWQ&pli=1
La loi veut que les détenteurs d'actions de la Fed reçoivent un taux d'intérêt fixe de 6% par an sur leur capital investi, et que tout profit (gain supérieur à ce taux fixe) réalisé par le système de réserve fédérale soit reversé au Trésor.
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Ca au moins c'est clair et c'est tamponné.
6% fixe, c'est énorme ça pour du zéro risque !!!
Je me demande bien combien cela leur donne chaque année.
Les chiffres sont publiés chaque année.
Il est vrai que 6% est très élevé, et cela d'autant plus que l'accès aux actions en question est largement réservé aux grandes banques.
Il n'en reste pas moins que ces dernière ne profitent pas de cette manière de la politique monétaire menée par la Fed: le retour est fixe no matter what.
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vous avez des chiffres récents ?
Je crois qu'il ne doit pas rester grand chose pour le Tresor.

Il y a 2 effets kiss cool, et celui-ci n'est pas à négliger surtout vu les nombreux dollars créés. Les miettes sont biens grosses.

Alors à qui appartiennent juridiquement les stocks d'or de la FED ?
Les donnés pour 2010 sont les suivantes (1) :
Revenu net de la Fed : 81 milliards de USD
Versements au Trésor US : 79 milliards de USD (soit 97.5%)
Dividendes statutaire : 1.6 milliards de USD

La Fed verse donc bien l'essentiel de ses gains au Trésor. Quant aux dividendes, ils ne dépendent guère de l'activité de la Fed (puisqu'ils sont statutaires.) Ainsi, en 2009 on avait (2) :

Revenu net de la Fed : 52 milliards de USD
Versements au Trésor US : 46 milliards de USD
Dividendes statutaire : 1.4 milliards de USD

Remarquez bien que, réparti entre toutes les grandes banques "actionnaires" des réserves fédérales, ce 1.5 milliard annuel est relativement insignifiant. Je veux dire: ce n'est pas là qu'il faut chercher l'arnaque.

Pour être très clair: les banques actionnaires de la Fed ne gagnent rien à "imprimer" des dollars. Du moins, pas sous la forme de dividendes. Pas par ce biais là. Leurs dividendes sont fixes. L'essentiel des gains liés à l'expansion du bilan de la Fed sont versés au Trésor US.

Pour ce qui est de l'or de la Fed, vous faites erreur: la Fed ne possède pas d'or (depuis un peu moins de 80 ans). Elle abrite les réserves de banques centrales étrangères, ainsi que celles du Trésor US.

(1) http://www.federalreserve.gov/newsevents/press/other/20100112a.htm
(2) http://www.frbatlanta.org/banking/circulars/cl_011210b.cfm
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mais ça c'est quoi d'apres vous, un montage ?

http://www.youtube.com/watch?v=OhZFYGFbTPA
http://www.youtube.com/watch?v=uGs_Qn5yEgs&feature=related

Comment les réponses peuvent-elles être "I don't know". Que valent les données financières ci-dessus dans ce cas?
Je ne comprends pas bien le lien entre vos vidéos et la présente question.
Le "I don't know" de Bernanke dans la deuxième vidéo signifie qu'il ne sait pas à quelles institutions privées les dollars empruntés par les banques centrales étrangères à la FED ont été prêtés. Cela sous-entend de sa part que c'est le problème des banques centrales étrangères, lesquelles portent la responsabilité de rembourser la FED.
Ce que je veux dire est que les gains correspondants apparaissent bien dans les revenus cités dans mon précédent message, et cela quels que soient les bénéficiaires des dollars prêtés aux banques centrales étrangères.
Comprenons-nous bien: je suis moi-même un farouche opposant de la FED, comme de toute banque centrale monopolistique et de toute politique monétaire. Mais je crois que l'on se trompe de bataille en regardant du côté de leurs actionnaires et de leurs dividendes, etc. Ceux qui profitent des actions de la FED ne le font pas à ce titre, ni par ce biais.
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Il y a deux points.
Le premier c'est la fiabilité des chiffres données par la FED (son résultat) et la possibilté de détourner des actifs ou de bénéficier de passe droit.
Et bien dans la premiere video, l'inspéctrice en chef déclare qu'elle ne connait pas l'identité des bénéficiaires des 1 trillions de dollar. Qu'il n'y a pas d'investigations sur les activités bancaires de la FED. Qu'elle n'est pas au courrant des 9 trillions de dollars hors-bilan de la FED (je fais remarquer qu'avec 9 trillons de dollars de nominal sur des produits hors-bilan, les possibilités de manipulation de cours sont nombreuses).
Donc, le résultat de la FED ne vaut rien. Un résultat ne peut être audité si les postes du bilan ne sont pas eux-même controlés. C'est la porte ouverte à tous les détournements et toutes les manipulations.
Donc, vous avez raison quand vous dites que les dividendes statutaires sont faibles. Mais je les trouve beaucoup trop faibles pour être honnetes. Pourquoi, pour des grands banquiers au début du XIX, aller investir de l'or dans le capital de la FED pour récupérer du papier monnaie, si vous ne pouvez pas capitaliser vos intérêts ? Si, comme vous le dites, les actionnaires bénéficient essentiellement de la banque centrale par la possibilité de créer de la monnaie scripturale, alors mieux vaut revendre sa participation à l'Etat et bénéficier d'un système type européen. Quelque chose ne tient pas, il n'y a pas de réel avantage à rester au capital pour une rente si faible.
Le deuxième point, c'est l'influence du politique sur la politique monétaire de la FED
Dans la 2eme video, il est dit que les prêts de 500 milliards de dollars ne sont pas directement approuvés par le Congres, Bernanke déclare que le Congres a approuvé le Federal Reserve Act (en 1913 je crois). Il n'y a donc pas de contrôle directe du politique sur la politique de la FED. C'est le Federal Open Market Comitee qui décide (Bernanke). C'est d'ailleurs le principe d'une BC indépendante (de qui?).

Il y a plus qu'une opacité sur les activités de la FED et ses mouvements de fonds. C'est la nuit noire...et les politiques ne semblent pas du tout au courant de ce qui s'y passe et n'ont pas de réponses à leurs questions.
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Bonjour,

je crois que sur ce sujet la lecture du livre de Leslie T. Chang Factory Girls est loin d'invalider les propos de monsieur Rostan. Au contraire, cette chinoise revient dans son pays d'origine pour y enquêter sur ces jeunes filles qui ont décidé de quitter leur village natal pour ne plus y retourner. elle s'intéresse à plusieurs d'entre elles, consacre un chapitre entier à celle qui font le choix de la prostitution et ce qu'il y a de particulièrement intéressant, c'est qu'elle constate que ces JF sont rationnelles dans leur choix et construisent un projet personnel qui leur semble bien supérieur à celui de rester dans leur village. Chang s'attache à relater les propos, les désirs, les rêves, les réalités de ces femmes. Ni plus ni moins. C'est loin de toutes les descriptions dont on nous abreuve quotidiennement et permet de mettre les choses en perspective.

http://www.amazon.com/Factory-Girls-Village-Changing-China/dp/0385520174
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M. Francon,

Merci pour cette référence littéraire. A l'occasion, je m'y intéresserai... lorsque j'aurai fini toutes mes autres lectures en cours.

Néanmoins, je dois vous avouer que trouver une justification à la prostitution en guise de "tremplin" social me pose un problème moral. Car même si ces filles sont rationnelles et contruisent un projet personnel qui leur SEMBLE bien supérieur à celui de rester dans leur village, si elles doivent passer par la prostitution pour ce faire, c'est hélas bien triste. Cela veut dire, hélas, qu'elles n'ont pas vraiment d'autre choix...

Sans compter que dans ce milieu, à part quelques indépendantes (chose exceptionnelle), les autres sont des esclaves sous la coupe de mafias bien organisées.

Leurs parents savent-ils qu'elles ont fait ce choix ? Si oui, en sont-ils heureux ? Et puis, si un jour elles ont des enfants, leur diront-elles ce qu'elles avaient comme travail avant et/ou peut-être encore ? Si non, elles optent d'emblée pour une vie mensongère. Et vivre dans le mensonge est-il supérieur à celui de rester vivre dans leur village ?

Les désirs et les rêves de ces femmes se basent sur quoi ?

Ca vous plairait, à vous, de faire ce métier pour changer de vie ? Pour vous, est-ce une option envisageable ? Et si vous aviez une fille, ça vous plairait qu'elle prenne cette option comme tremplin ?

Pour moi, les valeurs morales ont bien plus de poids que les valeurs des apparences. Avoir la conscience tranquille n'a pas de prix.

Et je me rends compte que plus le temps passe, plus les gens se mettent à mentir parce qu'ils sont dans la surenchère et/ou se sentent obligés de se montrer autrement que ce qu'ils sont véritablement pour être admis en société.

"Le cul et les écus" voici l'adage de notre société capitaliste à l'extrême, hélas.
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@ Dominique Francon

....celles qui font le choix de la prostitution et ce qu'il y a de particulièrement intéressant...

Hein ,faire le choix de la prostitution , le libre choix dans une société libérale , n'est-ce pas ?
Il y a longtemps que je n'avais pas vu écrire de telles infamies.

La mère maquerelle qui vient au secours du larbin des banquiers.

Je ne vous salue pas et je souhaite pour votre liberté et votre évolution spirituelle que les mêmes individus vous proposent aussi le même libre choix .
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Cher boutros,

bien dit !
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Je voudrais souligner tout de même que le Japon, comme la Corée ou Taïwan sont passés par là, et se sont développés. Quel pays dans l'histoire s'est-il développé sans concentration et mécanisation de la production agricole, sans industrialisation, etc? Concrètement, quelle alternative? Le maintien d'une agriculture vivrière pour des dizaines de millions de chinois? Mais les fermiers de subsistance sont précisément ce 1.4 milliard d'individus vivant avec moins de 2$ par jour dont on nous rabat les oreilles, comme si la mondialisation réait source de pauvreté, alors qu'elle sort ces populations du sous-développement.
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ha ,alors aucune alternative c'est ça? c'est soit la situation actuelle ubuesque, ou bien le néolithique...faut arreter avec ces faux arguments , ce type de capitalisme mis en place depuis les années 80 est LE PROBLEME.....

"comme si la mondialisation réait source de pauvreté, alors qu'elle sort ces populations du sous-développement": hahahaha bon allez jean marie bigard sort de ce corps!!!j'ai bien ris en lisant vos commentaires (surtout celui sur les cds^^^^faudrait demander au crédit agricole ce qu'ils pensent des cds sur la grèce et tout le bien que ça apporte) perso quand je vois de la matière fécale je la reconnais à l'odeur je fais pas semblant de croire que c'est du caviar.....
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Allez donc sur le site de la banque mondiale, et regardez les statistiques concernant l'évolution de la pauvreté mondiale. Vous verrez qu'elle baisse continument depuis l'essor de la mondialisation, et cela principalement dans les pays qui l'embrassent, à commencer par la Chine.
Les pays les plus pauvres sont aussi ceux qui sont le plus à l'écart des échanges mondiaux, principalement en Afrique.
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Oui le contraire aurait été étonnant....je suppose que si je vais sur le site de la jp morgan ils vont aussi fournir des chiffres m'expliquant en quoi ils sont bienfaiteur de l'humanité...c'est une vaste fumisterie....Je comprends bien que si vous travaillez dans ce secteur vous n'allez pas cracher dans la soupe ce qui n'empeche pas que la soupe soit passée.....

Tout comme je comprends tout à fait que vous ayez cette façon de voir la vie puisque vous etes professeur à san fransisco donc ne côtoyant que des gens d'un certain niveau social et ne souffrant pas de décisions prisent par ces grands "professionnels"..moi je suis ouvrier donc je côtoie pas mal de gens de ma condition et quand vous parlez de dumping social pour développer les pays pauvre je rigole doucement puisque c'est nous ouvrier français qui en souffrons le plus....j'imagine bien que vous n'etes pas confronté à cela donc cela vous permet d'écrire votre raisonnement. Mais aprés la rue ce n'est pas internet n'est ce pas?
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Ce sont des chiffres collectés par l'ONU... On peut remettre en cause ce genre de sources, mais cela relève un peu de la paranoïa, et surtout a pour conséquence que l'on ne peut dès lors se fonder sur aucun chiffre, ce qui autorise à dire à peu près n'importe quoi puis affirmer que toute information sur la réalité est de toute façon manipulée.
Je ne crois pas que le nombre de personnes vivant avec moins de 2$ par jour soit un chiffre manipulé.
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De nombreux chiffres "officiels" ont régulièrement été manipulé sur bien des sujets ce qui n'empeche pas les zozo de faire leur calcul à partir de ces chiffres...l'onu pour ma part ne représente pas une institution estimable....chacun ces sources (le sujet des sources que vous citez n'est qu'un exemple...).....
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Tout comme je comprends tout à fait que vous ayez cette façon de voir la vie puisque vous etes professeur à san fransisco donc ne côtoyant que des gens d'un certain niveau social et ne souffrant pas de décisions prisent par ces grands "professionnels"..moi je suis ouvrier donc je côtoie pas mal de gens de ma condition et quand vous parlez de dumping social pour développer les pays pauvre je rigole doucement puisque c'est nous ouvrier français qui en souffrons le plus....j'imagine bien que vous n'etes pas confronté à cela donc cela vous permet d'écrire votre raisonnement. Mais aprés la rue ce n'est pas internet n'est ce pas?
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Mon cher Boutros,
" Il faut repenser les notions de "pauvreté", "progrès" et " développement" et cesser de raisonner exclusivement en termes d'argent " Celle là, je la fais encadrer !
Pauvreté n'est pas nécessairement malheur, miséreux et malheureux ne sont nullement synonymes. Le cumul de ces deux adjectifs est souvent amené par le "progrès", comme dans le cas de ces pauvres ouvrières que vous citez.
Mais c'est surtout cette VACHE SACREE occidentale que constitue le "progrès" qui m'intéresse.
L'on ne cesse de nous rebattre les oreilles de progrès technique, économique, social, scientifique, etc, autant de progrès matériels . Quid du progrès Moral ? Silence radio.
L'Humanité n'avancera d'un pas assuré vers le véritable Progrès que sur ses deux jambes : L'une étant le progrès matériel et l'autre le progrès Moral .
Pour l'instant nous avançons à cloche pied et n'irons pas loin ainsi.

Veut-on un produit fini de qualité ? Il faudra le faire avec des composants de qualité. A-t-on jamais vu un chronomètre suisse en bois?
Veut-on une Société Humaine de qualité ? il faudra qu'elle soit constituée de composants humains de qualité.
Ainsi, pour connaître le vrai Progrès d'une Société Humaine marchant d'un pas assuré sur ses deux jambes , est IMPERATIVEMENT NECESSAIRE une importante régression matérielle doublée d'une importante avancée Morale catalysée par le malheur .
Une jambe raccourcie, l'autre rallongée, quoi .

Ce n'est nullement un souhait de ma part, ni le contraire, c'est, selon la logique, telle qu'elle m'apparaît, une INELUCTABILITE .
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parfaitement d' accord avec vous :
je pense tout à fait que la crise n° 1 et de loin la plus grave en Occident est sa très profonde déchéance morale ( qu' on peut évidemment et notamment, très facilement constater en permanence dans tous les aspects quotidiens des rapports sociétaux, dans la dégaine des comportements, dans la dépréciation du langage, la vulgarité généralisée, la déchéance de l' école, du respect filial et l' extrême médiocrité de maintes productions et diffusions médiatiques etc... ) ; et très probablement aussi que notre effondrement économique n' est bien sûr que le corollaire de ce profond effondrement moral.
... et je me moque bien de passer pour un "réactionnaire", ce dont au contraire, je me félicite.
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Merci à vous et quelques autres ici, qui se reconnaîtront pourfendeurs de ce monde moralement avachi et en manque de Saintes Colères.
" et je me moque de passer pour un "réactionnaire", ce dont au contraire je me félicite. " Et comment ! Réaction à quoi ? A la folle équipée des "progressistes" qui nous ont imposé leur "progrès" (exclusivement matériel, bien sûr) à marche forcée. C'est "Marche ou crève", alors, dans leur monde social et progressiste, se trouvent des milliards de laissés pour compte qui crèvent, moralement et/ou physiquement par la mise en pratique de leur rêve de progrès à marche forcée . Ils ont apporté souvent le désespoir là où ne régnaient que misère parfois joyeuse mais toujours digne et fataliste.
Déracinement et perte de repères, voilà la rançon minimum que paient des centaines de millions de victimes des forces d'action progressistes. Mais bon sang, c'est notre Honneur que de réagir, d'être "Réactionnaires" .
Nous sommes tous embarqués dans un véhicule fou dont ils écrasent l'accélérateur . Alors, en réaction, pour tenter de limiter les dégâts, nous appuyons le plus possible sur le frein.
Que l'on se comprenne bien , nous ne sommes nullement contre le progrès en soi, mais contre ce bulldozer aveugle qui broie tout sur son passage
Banksters et progressistes sont d'ailleurs alliés objectifs dans l'adoration de leur veau d'or commun : LE TOUJOURS PLUS .

"Il semble presque que ce domaine , qui règle le sort des nations, soit inévitablement livrés aux hommes sans frein et sans sentiment de responsabilité. " Albert EINSTEIN . Comment je vois le monde . Flammarion 1934.
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Mon cher Boutros,
Comment ai-je pu oublier, en appui, certaines de mes chères citations :
1) " La catastrophe et le progrès sont l'avers et le revers d'une mème médaille ". Hannah ARRENDT
2) " Science sans conscience n'est que ruine de l'Ame " PASCAL .
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roh putain pas mal celle là!!!bon fait attention quand meme si ça part mal tu risques de finir pendu, oui le peuple en colère n'est pas trés conciliant.....
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le "peuple"... le "peuple"... moi j' appelle çà la populace.
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étant donné que tu fais partie de la "populace" je ne trouve pas trés logique de s'insulter soi meme.....mais bon t'as l'air d'aimer l'autoflagellation, chacun son truc.......perso je suis plutot fier donc la populace je l'appelle le "peuple" comprendo fredo
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L'ancien systeme connaissait un semblant de discipline via un reste d'etalon or. Le nouveau laisse libre cours aux delires de la politique monetaire. Pour le reste lisez les commentaires de "D", il y met clairement en relation meurtre de masse et Talmud. Il refere egalement a des aticles complotistes absurdes.
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Dites donc Jéremie , mettre en doute les explications physiquement impossibles d'un gouvernement c'est absurde et complotiste ?

Vous êtes complétement ignare des choses matérielles ainsi que de l'histoire et vous vous permettez un avis définitif !
Mais quelle prétention !
Ensuite , tout ce que vous ne comprenez pas ou ignorez par manque de culture fait parti de la théorie du complot.

C' est simpliste et grotesque.

Vous avez le profil du larbin obséquieux dans toute sa splendeur, si un jour il devait y avoir un étalon de ce modèle , vous serez à Sèvres.

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Je ne référais pas à 9/11, sujet sur lequel je n'ai aucun avis établi, sinon que les théories complotistes me semblent peu crédibles, non pas sur le plan des sciences physiques, relativement auquel je suis effectivement ignorant, mais en raison de leurs présupposés politiques. Si les USA avez voulu justifier une intervention en Irak, par exemple, il y avait plus simple et efficace....

Quant à vos insultes, j'espère qu'elles cous amusent. C'est véritablement leur seul effet.
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Oh, mais il ne s'agissait pas que de justifier une intervention en Irak, mais de :
- Mettre la main sur des ressources pétrolières (Iran), construire des oléoducs (Afghanistan)
- Donner des contrats juteux à certains lobbies
- Inventer de toutes pièces un ennemi extérieur insaisissable, créer une guerre sans fin, qui permettra d'intervenir dans d'autres pays (Iran notamment)
- Anticiper la disparition de la classe moyenne, inéluctable avec la crise de la dette, et les insurrections qui en seront la conséquence, en créant de toutes pièces également un ennemi intérieur (une "5ème colonne"), et ainsi :
* Restreindre les libertés publiques (Patriot Act, SIPA, etc aux U.S et leur variantes dans les autres pays) et le faire accepter par la population
* Permettre une surveillance généralisée de la population
Afin de pouvoir :
- Assimiler le mal-pensant au terroriste
- Assimiler l'émeutier au terroriste
Le plan est donc bien plus vaste, et seul le 11/9 pouvait faire l'affaire. Par ailleurs, si vous continuez à raisonner en terme d'Etats-Nations, vous ne comprendrez jamais ce que vous appelez "les théories complotistes". Selon ces théories, ce ne sont pas "les USA" qui ont commis, ou laissé faire, le 11/9. C'est un petit groupe de gens au sein de l'appareil d'Etat américain, que Peter Dale Scott appelle de la belle formule de "Deep State".
S'intéresser à ces "théories" implique aussi de revoir certaines certitudes, comme par exemple la réponse à la question "qui gouverne" (réellement) et pour quels intérêts... Si vous croyez que c'est Bush qui gouverne, et qu'il le fait dans l'intérêt de son peuple et de son pays, la théorie officielle du complot islamiste est en effet assez crédible, et la théorie du complot gouvernemental l'est peu. Mais dans le cas contraire...
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Sur "l'égalitarisme", on peut se référer à Léon Walras considéré comme le précurseur des néolibéraux et présenté comme tel même dans nos universités.

Walras se disait "libéral-socialiste", pour faire simple : le marché pour la production et l’État pour la répartition.

On pourra lire avec profit : Études d'économie sociale - Théorie de la répartition de la richesse sociale, 1896.

"Dans la sphère économique, le marché, malgré son incomplétude, est censé dicter sa loi aux individus, alors que dans le domaine social, la répartition résulte de la volonté collective qui justifie une intervention étatique renforcée. Au nom de la justice, Walras se prononce en faveur de l’égalité initiale des chances pour tous et pour l’égalité des « conditions générales ». Mandataire de la société, l’État doit assurer les conditions de cette double égalité, grâce à la propriété publique des ressources naturelles génératrices de rente (terre…) et à la redistribution de ladite rente sous forme de services publics généralement gratuits (éducation, recherche…). Dans ce contexte, les inégalités sociales résultent uniquement de la divergence des trajectoires individuelles conditionnées par l’expression libre des facultés personnelles. Ainsi, chacun peut profiter en pleine propriété des revenus que lui assure son mérite. Étant donné que les ressources de l’État sont assurées par la rente issue des ressources naturelles, Walras prône la suppression de l’impôt tant sur les revenus du travail que du capital. Walras résume son point de vue dans l’expression suivante : « liberté de l’individu, autorité de l’État ; égalité des conditions, inégalité des positions ».
Source : La Tiers-Mondialisation de la planète, p. 38.
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Moi aussi, c'est un monde plus JUSTE que je désire, un monde plus EQUITABLE et respectueux d'autrui !
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Et vous etes devenu un étendard :o), face à ceux qui ne cessent de se focaliser sur la surpopulation mondiale, et qui ne trouvent face à ces problèmes que l'unique solution de la guerre et/ou de la religion.
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Apparemment, nous n'avons pas fait la même lecture de ce texte. Je trouve que Mr J.Rostan ne défend en aucun cas le présent système mafieux, mais se contente d'étriller le mythe égalitariste qui est un rêve insensé d'égalité entre le méritant et le jean foutre.
Voulez-vous une égalité de patrimoine entre tous ? En une nuit, certains auront tout bouffé au poker tandis que leurs adversaires se seront enrichis.
Voulez-vous une égalité de revenus ? Alors seuls les couillons travailleront juste le temps d'être découragés d'entretenir les profiteurs dont certains les regarderont goguenards. Trés vite tout sera bloqué.
Alors, égalité de quoi ?
EGALITE et JUSTICE sont souvent incompatibles, et là, on doit choisir.
L'égalité veut qu'un grand gaillard ne mange pas plus qu'un petit enfant: Ration égale pour tous.
L'égalité veut qu'un chirurgien hyper compétent et responsable ne gagne pas plus qu'un cantonnier appuyé sur sa pelle. Salaire égal pour tous.
L'Egalité peut être juste.
L'Egalité peut être injuste.
Mon choix est fait : priorité absolue à la JUSTICE, en renvoyant dos à dos le dangereux mythe égalitariste et notre odieux système mafieux.

Il me semble que c'est ce qu'a dit d'une autre manière Mr J.Rostan.

Il s'en est pris aux idéologies fascinées par ce mythe qui les rend par là même dangereuses. Je ne saurais l'en blâmer.

Une autre voie Juste, reste à trouver. Sur un principe de " Sageocratie " peut-être ? ( Pouvoir octroyé à des Sages qui ne le revendiquent pas et fréquement remplacés )

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Merci de le remarquer. À vrai dire, je ne défends jamais le statu quo, et pas plus lorsqu'il s'agit de la collusion des grands intérêts privés et des gouvernements que d'autres formes d'intervention politique. Ici, il s'agissait simplement de critiquer à l'aide de Hume une idéologie connaissant actuellement un terrible regain, l'égalitarisme. Je n'ai jamais prétendu que notre monde était égalitaire. Mais remarquez-bien que les généreux gauchistes revendiquent rarement la redistribution à l'échelle de la planète. Au contraire, ils hurlent dès qu'une corporation embauche la main d'oeuvre bon marché des pays les plus pauvres.
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Je vous félicite pour votre évolution.
Vous dites ne pas défendre pas les crapules du système des banques centrales et du cartel, néanmoins vous les combattez bien mollement .
Le prix de la soupe ?
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Je ne vois pas bien en quoi je combattrais "mollement" les cartels monétaires, ni de quelle évolution vous parlez. Ici même, j'ai publié un article rendant très clair que je défends la liberté bancaire, et donc m'oppose radicalement à tout système de banque centrale. Plus généralement, je suis un partisan du marché libre, et refuse toute forme d'intervention politique dans les échanges--qu'elle favorise les syndicats, les banques, ou qui que ce soit.
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la liberté bancaire mr rostan aurait du s'arréter le jour ou il a fallu injecté des milliers de milliards "depuis 2008" pour venir a leurs aides, étiez vous toujours contre un interventionnisme étatique?? au détriments des citoyens qui subissent durement la crise ( gréce, espagne ect...) c'est banques qui au même moment redistribuent des dividendes indécents! étes vous aussi pour les paradis fiscaux? que nos banques connaissent parfaitement pour les pratiqués, dans lesquels des fonds faramineux ne payent aucun impôt et sont rémunérés a 8% l'année voir beaucoup plus! avec de la spéculation financière, qui tout le monde le sait ici, crée une bulle qui va un jour ou l'autre nous explosée a la gueule! les gauchistes comme vous dites, sont opposés a toute forme de dumping social, environnemental fiscal ect... de la part de chine bangladesh suisse ...... ce ne n'est pas les règles sur le libre échange, qui font que le monde ne va pas bien! mais bien le manque de règle au niveau mondiale! la dérégulation total que vous souhaitez ne profite qu'a une minorité de la population au détriment du pillage de notre planète et de l'esclavage de certains peuple et ce ne sont pas vos belles phrases et formules qui noieront le poisson. j'espère pour vous et vos idolâtres que le jour ou les peuples prendront conscience de cette réalité n'arrivera jamais!
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Vous semblez ne pas connaître l'expression, mais la liberté bancaire est un système dans lequel les monnaies sont librement et concurentiellement émises, donc sans loi de cours légal rendant une monnaie obligatoire, sans banque centrale ni politique monétaire. Bref, cela n'a rien à voir avec le système dans lequel nous sommes, et il n'y a donc pas de sens à dire que cela aurait dû prendre fin après la crise financière.
J'étais évidemment opposé au "sauvetage" des banques par les gouvernements, ainsi qu'aux politiques monétaires menées depuis, notamment aux États-Unis.
Pour le reste, je ne suis pas d'accord avec vous. Ce ne sont pas les spéculateurs qui font les bulles, mais les excès de création monétaire organisés par les banques centrales. De même, l'interdiction du "dumping social" comme vous dites n'est rien d'autre qu'une interdiction du développement les pays les plus pauvres. C'est elle qui revient à faire de la mondialisation un rally réservé aux pays riches.
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je maintien les spéculateurs crée des bulles! quand on voit les sommes énormes "le mot n'est pas assez fort" qui sont investi dans les paradis fiscaux, fonds de pension, d'investissement, hedge funds ect.. c'est fonds engendrent des intérêts (parfois a 2 chiffres et très peu imposés) eux aussi colossaux! et se réinvestissent automatiquement dans ce mécanisme. Si cela ne crée pas de masse monétaire supplémentaire! je ne comprend plus rien! le dernier quantitatif easing a été émis a le demande des banques, une partie d'ailleurs de c'est sommes sont même utilisé pour spéculer (pétrole blé ect..) le dumping social n'éviterait pas un développement de c'est pays, mais biensur le ralentirais! le système actuelle met en esclavage une partie de c'est population sans aucune contrepartie social, la chine ne fait que bafouer les règles quelle a signée! il n'y a qu'a voir celles quelles ont signées avant d'entée a l'omc.
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Cher Jérémie , vous ne connaissiez même pas l'origine frauduleuse de la dette en France , dette créée de toute pièce par la loi du 3 Janvier 1973 , étendue à l'Europe par l'article 104 du traité de Maastricht et 123 du traité de Lisbonne et vous avez le culot de proposer des solutions.

La dette est odieuse est , par nature impayable , par construction outil pour les membres du cartel afin de s'approprier les biens des nations , de ruiner la classe moyenne.
On le voit en Grèce , la même gigantesque arnaque est en place pour dépouiller l'Espagne , l'Italie , la France et la Belgique.
La cupidité des banquiers crapuleux alliée à la corruption imbécile des responsables politiques met désormais la civilisation occidentale en danger.
Vous ne dénoncez pas cette imposture , vous vous contentez d’émettre un avis suivant le sophisme de l'expertise autoproclamée de l'espèce Yakafôcon.

Vous ne nous apportez rien ,vous ne servez à rien , ce n'est que du lustrage d'égo.
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J'ai écrit ici même un article sur la fameuse loi de 73. Ainsi qu'un autre rendant très clair que je défends la répudiation de la dette publique-pas exactement pour les mêmes raisons que vous, j'imagine, cependant.
Vous-meme ne semblez pas comprendre le mécanisme bien pire encore de l'ancien système, cependant. Vous rappelez-vous les multiples dévaluations? Et l'inflation? Si l'on jette un regard de long terme, prenant en compte le choc petrolier, le fait que l'ancien systeme etait inflationniste devient tres clair. Dans les deux cas, c'est la depense publique, le probleme.
Merci tout de même pour vos théories du complot. Elles sont toujours... drôles à lire (jusqu'à ce que vous sombriez dans l'antisémitisme le plus outrancier.)
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C'est quoi , bon maître , les théories du complot ?

Des exemple , alors pour le 9-11 , c'est vrai ce que racontent les autorités , les 2 avions et les 3 tours qui s’effondrent , acier fondu par un feu de kérosène ?

Je ne relèverai même pas l'autre allégation qui est la réflexion systématique et insultante des buses qui ne connaissent rien et qui n'ont rien a répondre de vérifiable .

Votre article sur la loi de 73 est consultable , chacun pourra se faire une opinion de votre esprit fuyant , toujours obséquieux des puissants.

Vous feriez mieux de vous recycler coiffeur pour dame , vous en avez le look et la brillante répartie.
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Je ne vois pas bien l'intérêt des insultes, qui ne font qu'enlever de la valeur à vos propos. Quant à ma présente carrière, tout va très bien, merci.
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Dites donc Monsieur Rostan,

Vous ne trouvez pas un peu facile de la ramener avec l'antisémitisme ou la théorie du complot dès que vous avez face à vous des adversaires un peu coriaces quant à ce qu'ils savent et/ou pensent des magouilles financières en cours et qui n'abondent pas dans votre sens ?

Stigmatiser l'autre comme étant "théoricien du complot" ou "antisémite" juste pour tenter de le décrédibiliser ou le déstabiliser et faire croire aux autres qu'il est paranoïaque, voilà la dernière défense à la mode.

En effet, ce n'est pas la première fois que j'ai constaté (sur d'autres sites entre autres) que les personnes qui défendent les banksters (et critiquent notamment le contenu du livre "Les secrets de la Réserve fédérale" comme étant antisémite alors qu'on n'y parle même pas de Juifs) finissent toujours par reprocher à ceux qui ne les aiment pas qu'ils sont antisémites. Pourtant, dans bien des cas, il n'est pas question d'être contre les Juifs, mais bien d'être contre les banksters, contre ceux qui truandent le monde et ce quels qu'ils soient.

Idem quand on ose critiquer Israël pour ce qu'il fait subir aux Palestiniens. Dès qu'on trouve qu'Israël se comporte injustement, on est traité d'antisémite. Ca devient une manie à la fin !

Enfin, si je vous lis bien, d'après vous, le problème économique c'est la dépense publique, n'est-ce pas ?

Alors que pensez-vous du fait que l'on privatise les bénéfices et que l'on étatise les pertes en reportant sur l'Etat le sauvetage des banques ? Ca n'augmente pas les dépenses publiques ça ? Et au profit de qui d'après vous ?

Qui a promulgué cette fameuse loi de 73 devenue réalité pour toute l'Europe par les Traités de Maastricht et Lisbonne si ce n'est un ancien banquier ? A qui a profité le crime ? Cette loi n'a-t-elle pas permis aux Etats d'entrer dans une spirale de dette sans fin avec payement d'intérêts sur intérêts aux banques, ce qui s'appelle de l'usure ?

Qui a joué au casino avec l'argent des épargnants qui ne servait pas à cela ?

Qui s'est remis à distribuer des bonus comme avant leur reflouement par les Etats et à s'en mettre plein les poches plutôt que de rembourser honnêtement les Etats à hauteur de ce qu'ils ont injecté pour les sauver, majoré des intérêts ? Car les banques ne se gênent pas de réclamer des intérêts insoutenables et de faire pression sur les Etats, mais elles quand il s'agit de payer, elles sont plutôt aux abonnés absents. Pareil que les assurances d'ailleurs. Sans compter les fraudes fiscales à n'en plus finir (ex. scandales divers dont KBC en Belgique notamment),et les montages financiers qu'elles font avec l'aide de juriste à leur solde pour leurs clients désireux de ne pas payer d'impôts !

Vous parlez d'un mécanisme bien pire de l'ancien système... alors expliquez-moi pourquoi avec l'ancien système la faillite n'a jamais touché le monde entier, alors qu'aujourd'hui, la crise est devenue mondiale.
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"Hume s’attache donc ici à montrer que l’égalité est un idéal illusoire, et nuisible aux sociétés qui cherchent à l’atteindre."

Je remarque qu'il n'y a pas de définition précise de ce que J. Rostan entend par égalité, ce qui peut porter à confusion.
Vous opposez EGALITE et JUSTICE. Mais personnellement, je ne résume pas l'égalité à la rémunération d'un travail ou à la détention du patrimoine. Il y a l'égalité devant la justice , il y a l'égalité d'un salaire pour un travail équivalent (homme-femme) etc...

Vous dites "égalité : ration égale pour tous". Mais qui dit ça ? Vous. Personnellement je trouverais cette répartition entre un colosse et un bambin particulièrement inégale.

"L'égalité veut qu'un chirurgien hyper compétent et responsable ne gagne pas plus qu'un cantonnier appuyé sur sa pelle. Salaire égal pour tous." vous ne voyez l'égalité que d'un point de vue mercantile. L'égalité, c'est aussi de savoir si le fils du cantonnier pourra devenir chirurgien. L'égalité, ce n'est pas obligatoirement que le chirurgien gagne autant que le cantonnier, c'est aussi de savoir si il est normal qu'un mauvais chirurgien gagne 20 fois le salaire d'un bon ouvrier.

J. Rostan, à travers Hume, veut montrer que "l’égalité est un idéal illusoire, et nuisible aux sociétés". Tendre vers l'égalité parfaite est un idéal illusoire. Mais c'est un idéal qui a existé. Un certain nombre de sociétés primitives fonctionnaient selon ce principe pour les membres de la tribut. Cet idéal est illusoire pour nos sociétés qui ne peuvent revenir en arrière. Il aboutirait à des catastrophes comme on a pu le constater avec le communisme.

En définitive, cher LOUIS L., cet idéal est illusoire parce que nos sociétés fonctionnent avec la monnaie et le droit de propriété. Les sociétés égalitaires ont fonctionné sans monnaie. Elles ont existé mais ne pourront (à priori) plus exister. Koh Lanta, ce n'est plus pour nous...

Il n'en demeure pas moins que ce texte est indescent, car il laisse sous entendre qu'il ne faut pas chercher à plus d'égalité, donc laisser la société devenir de plus en plus inégalitaire, sous pretexte que l'égalité parfaite est un idéal illusoire.

Le libéralisme parfait est un ideal illusoire et nuisible à la société car inégalitaire; le communisme est un ideal illusoire et nuisible à la société car égalitaire. Entre les deux, il y a le bon sens.
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Je vous préfère technicien , mais bon.
Curieusement, vous vous en prenez à mon argumentation pour, finalement conclure comme moi.
Conscient du fait que je lasserais à démonter vos sept premiers paragraphes je ne m'attacherai qu'au troisième qui constitue un cas d'école.
Si vous jugez qu'un autre est indémontable, dites moi lequel, je me ferai un plaisir de l'exploser.
Dans votre troisième paragraphe vous dites : " Personnellement je trouverais cette répartition entre un colosse et un bambin particulièrement inégale ". Vous trouvez INEGALE cette répartition EGALE !!! (Même ration pour tous). Comment ce hiatus ne vous explose-t-il pas à la figure ? Mystère . Pour ma part je persiste à dire INJUSTE cette répartition EGALE .

Venons-en à votre conclusion : "Le libéralisme parfait est un idéal illusoire et nuisible à la société car inégalitaire "
Pour ma part je dirai : Le libéralisme parfait est un idéal illusoire et nuisible à la société car injuste par excès criant d'inégalités .
Vous ajoutez : " Le communisme est un idéal illusoire et nuisible à la société car égalitaire " . J'ajouterais : car injuste par excès d'égalité.

En deux lignes de conclusion vous reliez d'abord "Nuisible" avec "inégalitaire" , puis ensuite "nuisible" avec "égalitaire" .
Il en ressort que, pris seul, le seul caractère égalitaire ou non , n'est pas un repère solide. Je maintiens donc que le seul repère solide est : JUSTE ou non.
Votre conclusion me plaît bien quand même.
Le colosse n'a pas les mêmes besoins qu'un bambin. J'estime que dans mon foyer, la répartition de la nourriture est égalitaire, pourtant je mange bien plus que mes enfants. L'égalité est ici à relier avec les besoins.

Si une personne travaille 2 fois plus qu'une autre, je trouve normal qu'elle gagne 2 fois plus. Pour moi, la répartition est égale proportionnellement à l'effort fourni. L'inégalité consisterait à donner un salaire équivalent. Il est vrai que je ne distingue pas EGALITE et JUSTICE, peut être à tort, je le reconnais volontier.

Quand je dis "Le communisme est un idéal illusoire et nuisible à la société car égalitaire", le terme égalitaire reprend votre conception de l'égalité à savoir salaire égale pour tous. En fait j'aurais du écrire "car inégalitaire".Car ma vision de l'égalité au sens pécunier du terme, c'est la répartition des ressources proportionnellement à l'effort fourni. En cela le communisme est également inégalitaire.

Maintenant il est vrai que ce type de débat n'est pas particulièrement ma tasse de thé. Pour moi, et je ne pense pas être le seul, le concept d'EGALITE est indissociable de celui de JUSTICE. Et en navigant rapidement sur internet, j'ai pu constater que "égalité" et "justice" ont un synonyme commun qui est "équité".

Vous estimez que, dans votre foyer, la répartition de la nourriture est égalitaire et équitable.
J'estime qu'elle est juste et équitable, ......et vous propose d'en rester là .
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Merci pour ce commentaire qui ne s'égare pas dans des accusations, insultes et dit en d'autres termes ce que j'ai moi-aussi compris de l'article de J. Rostan.
Oui, il s'agit bien de remettre en cause le mythe de l'égalité à tout prix qui peut justifier les décisions et les politiques les plus injustes et jusqu'à pousser au crime quand on lit certains des commentaires postés ici.
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"Telle est bien la dernière contradiction de l’égalitarisme : instaurer une inégalité totale, et totalitaire, entre gouvernants et gouvernés."

Je me demande si nous vivons à la même époque avec J. Rostan ?
Je crois que c'est une réédition de textes des années 50, non ?
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...Pour en finir avec l’égalitarisme ...
Il y a la guerre.
Un peu d'histoire et de documents loin de la propagande à l'usage des niais.
http://www.nation.com.pk/pakistan-news-newspaper-daily-english-online/columns/29-Apr-2012/international-bankers-and-wwii
Trad:
http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?from=en&to=fr&a=http%3A%2F%2Fwww.nation.com.pk%2Fpakistan-news-newspaper-daily-english-online%2Fcolumns%2F29-Apr-2012%2Finternational-bankers-and-wwii
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Cher D.,

Merci pour cet article très intéressant et qui sera lu, j'espère, par ceux qui ne savent pas encore.

Il reprend pas mal de choses déjà décrites dans "Les secrets de la réserve fédérale" & dans "Wall street an the rise of Hitler".

A propos de Trotski, on sait aussi qu'il était proche du peintre Diego Rivera (le mari de la peintre Frida Kahlo), lui-même un proche des Rockefeller.

Enfin, à propos d'Hiroshima, dans un documentaire très intéressant diffusé dernièrement soit sur ARTE ou sur la RTBF 1, on a pu voir que les firmes qui ont permis la fabrication (en faisant d'énormes investissements pour ces recherches) de la bombe H, étaient notamment Monsanto, Kellog's, General Electric et encore quelques autres qui ont une position de monopole dans le monde aujourd'hui. On a également pu voir comment les USA ont ensuite interdit au Japon de communiquer à l'étranger les effets de la bombe sur les survivants. Ils venaient étudier ces effets horribles et douloureux sur les Japonais... pour ensuite cacher cela aux yeux du monde et annoncer au monde entier que le nucléaire était une énergie sûre que l'on pourrait utiliser dans le domaine civil, d'où la prolifération des centrales nucléaires depuis lors. C'est tout simplement écoeurant !
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@D

Que certains banquiers se réjouissent d'une guerre pour leurs affaires, ce n'est pas nouveau. Qu'on puisse mettre des populations dans une situation propice à la guerre, je pense que cela doit faire parti du manuel. Mais on ne peut pas sur-estimer les capacités d'interventions et de manipulations de certaines personnes.

Par exemple, il parle d'un financement d'IG Farben en 1926 par Wall Street. Il me semble qu'en 1926, la popularité d'Hitler n'était pas très grande (je me demande s'il n'était pas en prison). Comment voulez-vous qu'un ou des hommes puissent prévoir le scénario de la WWII en 1926 ? Pour un banquier international, investir dans IG Farben était plutot un bon choix. Cette entreprise est à la base de toute l'industrie chimique allemande. On ne peut pas imaginer en 1926 que IG Farben va produire du Ziklon B.

2ème exemple avec la Russie. "The Bolshevik Revolution not only destroyed the Czar, it created a monopoly in Soviet business controlled by the international bankers. Lenin and Trotsky were both agents of the bankers, as has been established by several authors. Marx was also financed by Wall Street!"
Il faut pas exagérer...Que des intérêts financiers internationaux est favorisé la montée des bolcheviks pour empêcher la Russie de devenir la 1ere puissance mondiale, ok ! C'est machiavélique, mais tout à fait possible. Mais affirmer que le business Russe était contrôlé par les banquiers internationaux à la suite de la révolution ou que Marx, mort bien avant la révolution, était financé par des banquiers (qui avaient donc immaginé que les théories marxistes allaient entraîner le bolchevisme)...un peu de bon sens tout de même. Si les banquiers internationaux sont capables de telles prouesses, nous n'avons plus qu'à nous agenouiller car ils feraient la preuve qu'ils contrôlent tous les paramètres de la vie de l'homme. Donc qu'ils sont supérieurs.

Il y a beaucoup d'éléments qui me paraissent improbables dans ce texte. Hors, du coup, il n'y a aucun mal à discréditer tout le contenu du texte, alors que peut être que certains faits mériteraient d'être creusés.
Je vous souhaite de creuser , cher Zoppas.
Un fois les yeux ouverts nous devenons autre.
Le point commun entre les banquiers financiers principaux, les bolchéviques et la plupart des criminels monstrueux qui ont des dizaines de millions de morts russes sur la conscience est le Talmud.

Bien des Russes , Ukrainiens et ceux qui ont connus l 'Holodomor vous le diront.
En occident ,nous avons été coupé d'une partie de notre histoire par le rideau de fer , et nous avons subi la propagande des propriétaires des médias et des membres du cartel bancaire.
..."La synagogue de Satan de ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas..."
Apocalypse 3-9
Les déclarations officielles de certains dirigeants importants actuels sont empreintes de messianisme , il faut en tenir compte , ils le disent et leurs opposants le signalent.

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J'ai d'excellent amis d'enfance juifs qui seraient vraiment choqués par vos propos.
J'ai l'impression qu'au cours de l'histoire de leurs familles, ils ont eu au moins autant de drames que les autres (et ce sont généralement des sépharades qui n'ont pas connu l'hollocauste).
Il y a effectivement tout un tas de fous qui ne jurent que par l'Apocalypse et ils risquent bien de nous y entraîner. Personnellement, si un messie doit venir (ou revenir), ça ne me dérange pas s'il peut attendre 1000 ans de plus.

Je ne sais pas quelle est la réligion des riches banquiers internationaux et je ne veux faire aucun lien en la matière. Mais je lis toutes les opinions, toujours...
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Les faits sont têtus .

Libre à chacun de les ignorer ou pas.

D'ordinaire il est sain de rechercher la vérité qui ne peut choquer que ceux qui se complaisent dans un mythe.

Il ne devrait pas y avoir de domaine historique réservé où l'histoire est écrite sans objection possible , c'est orwellien , pourtant nous le vivons actuellement.

Ensuite , les chrétiens n'ont pas à se cacher , raser les murs ni être obligé de cacher les évangiles.
La police de la pensée est bénéfique pour certains , sinon , elle ne serait pas employée.
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Bonjour Zoppas,

"Si les banquiers internationaux sont capables de telles prouesses, nous n'avons plus qu'à nous agenouiller car ils feraient la preuve qu'ils contrôlent tous les paramètres de la vie de l'homme. Donc qu'ils sont supérieurs."

Eh bien, en réponse à ceci, je crois bien qu'ils sont supérieurs et contrôlent plus de paramètres que nous ne pouvons imaginer. Tout d'abord, rappelez-vous votre hypothèse au sujet de quelques grandes familles qui savent anticiper les choses via l'utilisation des guerres et en allant "contre" les marchés...

Ensuite, savez-vous que ces chères personnes qui tirent les ficelles utilisent la science du Tavistock Insitute qui est un institut qui a étudié et étudie encore le comportement humain individuel et en groupe (cf. du type expérience de Milgram). Ceci leur permet d'anticiper quel fonctionnaire sera plus corruptible qu'un autre... Ceci leur permet d'anticiper un certain nombre de réactions de masse et d'arriver à leurs fins. Il ne faut pas oublier que l'être humain, en groupe, est moutonnier - exactement comme les marchés - et je pense que c'est ça qui permet la manipulation à grande échelle. Ceux qui ne sont pas "moutonnier" sont trop peu nombreux.

Je fais souvent une analogie avec ce qui se passe à l'échelle des cellules dans un corps humain. Lorsqu'un cancer se développe cela se fait lentement, de façon invisible et pendant de nombreuses années (il faut généralement 10 ans avant qu'il ne soit détectable et lorsqu'il l'est, c'est souvent trop tard pour arrêter les dégâts; en tous les cas, le corps seul n'y arrive pas) puis, tout à coup il grandit de façon exponentielle. Il s'avère que les cellules immunitaires NK-killers et autres qui ont été quelque peu "endormies" lorsqu'elles se réveillent sont trop peu nombreuses pour venir à bout du cancer et il finit par gagner. Le cancer a totalement perverti son environnement et en le tuant, il se tue aussi.

Ne trouvez-vous pas étonnant que G. Soros annonce de façon très convaincante qu'il y aura des émeutes et des guerres civiles ? Pour moi, ce genre de déclaration veut dire que ce président de hedge funds sait parfaitement bien où lui et ses semblables veulent en venir et comment ils vont y arriver, non ?

Enfin, si je puis me permettre, au sujet de la phrase "La synagogue de Satan de ceux qui se disent juifs mais ne le sont pas...", (Apocalypse 3-9), je ne pense pas qu'elle doit être prise contre les Juifs en général car dans tout peuple il y a des gens honnêtes et bons et d'autres qui le sont moins voire pas du tout.

Je pense que ce que cette phrase veut dire, c'est que ceux qui sont fidèles aux préceptes de Dieu (puisqu'il s'agit de la Bible) donc qui respectent autrui, font le bien, etc. sont les véritables Juifs (donc vous, moi, vos amis Juifs, nos amis Africains, etc.), alors qu'un certain nombre de ceux qui ne le sont pas peuvent cependant être des Juifs officiellement. On pourrait traduire "Juifs" par "Gens du coeur" par opposition à "Juif" en tant que nationalité/religion. Je ne sais pas si j'ai réussi à bien faire comprendre ma pensée...
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Chère Lolo ,
De la lecture des choses d'hier pour mieux voir aujourd’hui
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/08/SAND/16205
Et une page wiki , en perpétuel changement , on se demande bien pourquoi
http://fr.wikipedia.org/wiki/Khazars
Remarque :
Les descendants de Japhet ne sont pas des descendants de Sem et donc d'Abraham.
La notion d’antisémitisme serait donc à étendre en tout logique aux agressions commises contre la quasi totalité des habitants de la planète.
Peut être en relation avec certains passages des évangiles , nul ne sait exactement , parfois cela semble évident à certains , mais ce n'est pas une démonstration.
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Cher D.,

Merci pour ces liens.

Après lecture de ceux-ci, je n'ai pas pu m'empêcher de penser au superbe livre "Les identités meurtrières" d'Amin Malouf car, après-tout, il est essentiellement question d'identité.

Un des grands problèmes de l'être humain est, je pense, son besoin d'appartenance à un groupe tout en rejetant le groupe qui diffère de lui. A la base c'est LA PEUR de l'inconnu qui le pousse à faire cela et c'est le cerveau reptilien qui est à l'oeuvre. Mais ce faisant, il vit dans la division.

En fait, pour avancer, chacun devrait pouvoir garder sa particularité tout en acceptant la particularité de l'autre car les différences sont enrichissantes. Un monde global avec des multitudes de pensées différentes mais qui s'acceptent...

Si on arrive à voir au-delà des apparences, on est capable de voir qu'une larme qui coule sur le visage de "l'étranger" est la même que lorsqu'elle coule sur notre visage, idem pour le sourire, etc. Quand on n'aime pas souffrir, on n'aime voir personne souffrir. Quand on aime s'amuser, pareil, on aimerait que le monde entier s'amuse.

Maintenant, la globalisation telle que nous la connaissons aujourd'hui va peut-être apporter cet avantage que les peuples se connaîtront mieux et apprécieront ce que d'autres leur apportent. Comme ils se connaîtront mieux, la peur d'autrui disparaîtra et alors seulement pourra survenir non pas le N.O.M. des banquiers dont nous ne voulons pas, mais un monde plus équitable basé sur des valeurs respectueuses.

En même temps, peut-être que le N.O.M. des banquiers existera quand même avant que le monde entier ne décide d'y mettre un terme définitif.

Peut-être que l'Humanité vit aujourd'hui sa grande crise d'adolescence (période de remise en question, de chaos intérieur et de relations difficiles avec l'extérieur), nécessité absolue avant de pouvoir devenir adulte ?


Chère Lolo27 .
" Je ne sais pas si j'ai bien réussi à faire comprendre ma pensée "
Bon, allez, je tente le drop en reprenant et analysant à ma manière Apocalypse 8 et 9 et ne notant que ce qui me paraît essentiel.
....tu as peu de puissance.....et tu n'as pas trahi mon nom......je (te ?) donnerai les gens de la synagogue de satan qui se disent Juifs , et pourtant ils ne le sont pas.......Je leur ferai venir rendre hommage devant tes pieds.
Mon interprétation :
Tu es trés minoritaire.......mais tu es sur la bonne Voie........je te ferai triompher des rapaces qui se disent Elus, Justes, et
pourtant ils ne le sont pas.........je leur ferai(par ton influence) rendre gorge.

D'aucuns disent avoir observé que les importants phénomènes sociaux surgissent soudainement , sous l'effet d'une minorité dont le nombre franchit un seuil critique, comme une réaction chimique sous l'effet d'un catalyseur.
J'en accepte avec joie l'augure
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...D'aucuns disent avoir observé que les importants phénomènes sociaux surgissent soudainement , sous l'effet d'une minorité dont le nombre franchit un seuil critique, comme une réaction chimique sous l'effet d'un catalyseur...

Le phénomène du centième singe , une légende ?
http://www.dailymotion.com/video/xemcnq_le-phenomene-du-centieme-singe-a-vo_news
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Cher D.
Exactement, merci. Concernant l'Immatériel, rien ne peut (ou ne veut?) être prouvé, ce qui n'en prouve pas la fausseté.
La caverne de Platon me fascine d'autant plus que la physique quantique semble confirmer sa première proposition.
-- Nous voyons ce qui n'est pas .
-- Nous ne voyons pas ce qui est .
Cher D.,

Merci pour ce lien concernant le centième singe. C'est très beau et donne de l'espoir car, effectivement, de nos jours, de plus en plus de voix s'élèvent contre ces banksters et autres criminels en col blanc ou autres. Mal qu'ils nous font aujourd'hui sera, au bout du compte, peut-être un bien pour l'évolution des mentalités de demain ? Le seul hic, c'est qu'ils ont les armes...

Cher Louis L.,

J'aime bien votre analyse de l'Apocalypse. ;-)

Et je vous rejoins aussi sur cette question : "La caverne de Platon me fascine d'autant plus que la physique quantique semble confirmer sa première proposition."

Il y a encore beaucoup de mystères non résolus et ce n'est pas parce qu'aujourd'hui quelque chose "n'existe pas" parce que ne "se voit pas" que demain il n'existera pas (car il sera subitement vu par le dernier microscope surper puissant ou toute autre technologie qui nous mènera toujours plus loin dans l'infiniment grand et l'infiniment petit). ;-)
Oui, c'est bien vrai çà ! Moi, je trouve qu'il n'y a pas assez d'inégalités dans ce monde. Avec un milliard d'affamés, 2% de riches qui possèdent 50% des ressources...
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- taux de fécondité des "affamés" : 5,85 %
- taux de fécondité des "milliardaires" : 0,87 %
rajoutez à cela les lois relatives de l' exponentialité démographique... les "inégalités" n' ont donc pas fini de se creuser !!
Très sincèrement : vivement l' avènement du "Nouvel Ordre Mondial" et vive MALTHUS !
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Ce cher Jérémie est systématiquement à côté de la plaque.
Lorsqu'il parle de tyrannie d'un gouvernement , comme celui de Trotsky cité en exemple , il oublie de noter que ces sont les banques JP Morgan et Kazhars de Wall Street qui ont financés d'autres Kazhars assassins de millions de Russes ainsi que de la famille de Nicolas II.

Comme le disait Mussolini , le fascisme est l'union du cartel bancaire et des corporates avec le gouvernement., cela se confirme actuellement sous nos yeux.

http://www.wildboar.net/multilingual/easterneuropean/russian/literature/articles/whofinanced/whofinancedleninandtrotsky.html

Ce n'est pas un socialisme que nous avons à craindre mais une impitoyable dictature des crapules bancaires relayée par les lois iniques de politiciens corrompus.
Le sauvetage permanent des banques qui sont en faillite permanente et par construction puisqu'elles pratiquent la création monétaire privée en est un bon exemple.
Le contribuable paye alors par son travail l'argent crée hors de l'air par les crapules bancaires.
CQFD.

Et il se trouve toujours des philosophes pour défendre ce système maffieux ou pour favoriser les bombardements humanitaires comme en Libye , c'est orwellien.
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parce que vous trouvé qu'on vit dans une socièté égalitaire!!!! quand des gens amaçent des dizaines de milliards et font leur caca dans des toilettes en or et d'autres n'ont meme pas de quoi manger! a cause parfois de la spéculation "des matières premières" de c'est premier toujours plus avide d'argent!! c'est milliards qui sont amaçés défois (dans des paradis fiscaux, 10 000 milliards estimés) par l'esclavages de certains peuple! donc, une redistribution de s'est capital via l'impôt me semble tout a fait justifier, il vient d'ou votre diplôme de philosophie, dans un paquet de bonux? encore un larbin a la solde de l'ultra libéralisme qui se contente des miettes qu'on lui balance! des personnes qui crée des richesses, je suis compètement d'accord quelle en bénéficie, mais avec des redistributions capital/travail juste et impartial.
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@ gillesgex

"Encore un larbin a la solde de l'ultra libéralisme qui se contente des miettes qu'on lui balance !"

J'ai exactement cette même sensation chaque fois que je lis les articles de Jérémie T. Rostan.
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Il ne crache pas dans la soupe, c'est sûr. Et puis il faut bien qu'il se paye le coiffeur, c'est pas gratuit non plus.
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Vaut il mieux être un appatchik et avoir une belle Datcha aux frais du contribuable ?
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C'est rigolo ces réflexes quasi-pavloviens : dès qu'un commentateur critique le libéralisme, il s'en trouve un pour le traiter de communiste.
Hé ho ! On est en 2012 !
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@ Libertador,

Parce que vous pensez que les élites pro-capitalistes au pouvoir fonctionnent différemment que vos apparatchiks ?

Un des premiers actes de Nicolas Sarkozy lorsqu'il est devenu Président de la République, ne fut-il pas celui d'augmenter la rémunération du Président alors que l'économie était déjà dans un mauvais état ? N'est-ce pas le contribuable qui paye la rémunération du Président de la République ?

Savez-vous que c'est la famille Rockefeller qui a tout mis en oeuvre pour que le Communisme advienne au début du XXème siècle en Russie ? Or à l'époque les Rockefeller étaient des capitalistes si je ne m'abuse et sont aujourd'hui devenus des néo-libéraux agressifs (propriétaires des JP Morgan, Citibank, et autres dont on connaît les méthodes).

Enfin : "Que l’on se rappelle le mot de Trotsky : avec le capitalisme, qui ne travaille pas ne mange pas; avec le socialisme, qui n’obéit pas ne mange pas.". Ce que dit cette phrase, c'est chou vert et vert chou. Dans les deux cas, la sacro-sainte liberté et/ou égalité est illusoire et n'existe tout simplement pas car dans les deux cas cela veut dire : "Avance ou crève !".

En résumé, dès le départ, gauche et droite étaient la face d'une même pièce et ceux qui jouaient dans la "pièce" de théâtre en se situant à gauche ou à droite le savaient très bien. Seul le peuple, une fois de plus, fut le dindon de la farce.

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@libertador

L'appart de fonction de JM Messier à New York n'était pas mal non plus...aux frais des actionnaires et des employés !
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