Il n’y a pas que dans les pays du sud de l’Europe où la situation monétaire inquiète la population.
Il n’y a bien évidemment aucune logique pour un grec, lorsque la presse annonce la sortie prochaine de l’euro de sa monnaie et la dévaluation d’au moins 50% de ses avoirs, de garder lesdits avoirs dans le système bancaire.
C’est la raison pour laquelle les retraits des banques se font croissants chaque semaine en Grèce, mais aussi en Espagne.
Mais le phénomène ne semble pas se limiter aux pays du sud de l’Europe. Des files d’attente ont été vues en Suède la semaine dernière devant les distributeurs de billets, comme devant celui-ci, de la plus grosse banque suèdoise.
Evènement isolé, ou début d’une panique bancaire qui s’étendra prochainement à toute l’Europe ?
L’avenir le dira, mais le fait est qu’il deviendra de plus en plus difficile de continuer à garder la tête dans le sable devant la dégradation rapide de la situation monétaire en Europe.