L’introduction le mois dernier d’un étalon or de la Sharia par l’AAOIFI et le Conseil mondial de l’or sera non seulement favorable aux investisseurs, mais aussi aux sociétés et aux pays qui produisent de l’or.
Au sein des sociétés musulmanes comme dans le reste du monde, l’or a toujours été perçu comme un actif de préservation de capital et un moyen de faciliter les échanges, bien qu’il fasse l’objet d’une règle d’exception. Il appartient à une liste de six marchandises qui, en raison de leur grande importance pour la vie de tous les jours, ne peuvent pas être accumulées. Ces marchandises doivent être échangées en fonction de leurs poids et mesure, et ne peuvent pas faire l’objet de spéculation.
Mais grâce au nouvel étalon or de la Sharia, les Musulmans du monde peuvent désormais avoir accès à certains produits dérivés de l’or tels que les ETF et les actions minières, ainsi qu’aux barres de métal physique. Cette nouvelle possibilité d’investissement risque fortement de modifier le paysage de l’offre et de la demande. Selon GoldCore, si 1% de la finance islamique était redirigée vers l’or, la demande pourrait gonfler de 1.000 tonnes par an.