Publicité

Loiseau, « l'arme secrète » de Macron dans le Brexit

« The Times » de Londres ne cache pas son admiration pour Nathalie Loiseau.

5 septembre 2018, la ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, quitte l'Elysée après le Conseil des ministres. Elle est devenue pour les Britanniques « l'arme secrète » de Macron.
5 septembre 2018, la ministre des Affaires européennes, Nathalie Loiseau, quitte l'Elysée après le Conseil des ministres. Elle est devenue pour les Britanniques « l'arme secrète » de Macron. (SIPA)

Par Jacques Hubert-Rodier

Publié le 15 sept. 2018 à 18:23

Une fois n'est pas coutume. « The Times » ne cache pas une pointe d'admiration pour celle que le journal désigne comme « l'arme secrète du président Emmanuel Macron dans le combat sur le Brexit ». En publiant une interview de la ministre française chargée des Affaires européennes, le quotidien britannique trace un portrait élogieux. «  ressemblerait à Sheryl Sandberg [COO de Facebook, NDLR] en Gauloise. » Et le journal poursuit : « Diplomate sans peur, linguiste [plurilingue, NDLR] et mère de quatre enfants, qui a écrit la Bible féministe de son pays 'Choisissez tout', elle conduit les négociations pour la France sur le départ du Royaume-Uni » de l'Union européenne. Et l'avertissement du journal : « Boris Johnson et Jacob Rees-Mogg devraient être nerveux. » Et le journal continue dans cette veine : « Elle est charmante, mais formidable. » Il est vrai que « The Times » estime dans un éditorial que l'heure est au « réalisme ». « Dans le mouvement rapide des plaques tectoniques des débats sur le Brexit, deux plaques ont bougé au cours des deux derniers jours », écrit le journal. D'un côté, Michel Barnier a ouvert la possibilité d'un accord d'ici six à huit semaines. De l'autre côté, faute d'accord entre ses membres, le groupe des députés conservateurs eurosceptiques, conduit par Rees-Mogg, n'a finalement pas publié son plan de sortie concurrent de celui présenté par Theresa May à Chequers en juillet dernier. Pour le journal, le changement de ton du commissaire européen « reflète un nouveau réalisme » des leaders européens. Quant à Rees-Mogg, si jamais un accord est obtenu et même s'il n'a pas sa préférence, il devra l'accepter. « C'est cela la démocratie », conclut « The Times ».

J.H.-R.

MicrosoftTeams-image.png

Nouveau : découvrez nos offres Premium !

Vos responsabilités exigent une attention fine aux événements et rapports de force qui régissent notre monde. Vous avez besoin d’anticiper les grandes tendances pour reconnaitre, au bon moment, les opportunités à saisir et les risques à prévenir.C’est précisément la promesse de nos offres PREMIUM : vous fournir des analyses exclusives et des outils de veille sectorielle pour prendre des décisions éclairées, identifier les signaux faibles et appuyer vos partis pris. N'attendez plus, les décisions les plus déterminantes pour vos succès 2024 se prennent maintenant !
Je découvre les offres

Nos Vidéos

xx0urmq-O.jpg

SNCF : la concurrence peut-elle faire baisser les prix des billets de train ?

xqk50pr-O.jpg

Crise de l’immobilier, climat : la maison individuelle a-t-elle encore un avenir ?

x0xfrvz-O.jpg

Autoroutes : pourquoi le prix des péages augmente ? (et ce n’est pas près de s’arrêter)

Publicité