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Cours Or & Argent

Le capitalisme est-il destructeur des ressources naturelles ? L’exemple du dessalement de l’eau

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Publié le 01 novembre 2011
753 mots - Temps de lecture : 1 - 3 minutes
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Rubrique : Editoriaux

 

 

 

 

La thèse selon laquelle le système capitaliste est destructeur des ressources naturelles limitées dont dispose l’humanité a le vent en poupe, notamment chez les écologistes politiques. Parmi ces ressources, l’eau est souvent citée en exemple.


Hélas, ces personnes oublient un point fondamental : elles défendent un système dans lequel l’eau serait un bien accessible gratuitement pour tous. Cela entraîne inéluctablement une mauvaise gestion et un accroissement de la rareté de cette dernière – dont souffre aujourd’hui une si grande partie de l’humanité. En effet, les citoyens ayant naïvement tendance à croire à cette fiction de la gratuité de l’eau, ils en consomment sans modération.


Pour autant, y a-t-il une fatalité à ce problème d’accès à l’eau potable ? Non. Les avancées technologiques, si décriées par certains, permettent d’apporter des remèdes. Le dessalement de l’eau constitue une de ces solutions, sachant que, pour rappel, la surface de la Terre est recouverte de près de 70% d’eau. De nombreux pays se sont ainsi dotés d’usines de dessalement et plusieurs projets, toujours plus ambitieux, sont dans les cartons. Malheureusement, la plupart d’entre eux présentent une particularité regrettable : celle de faire majoritairement appel à des fonds publics, avec pour conséquence le fait que le problème de la bonne gestion de l’eau n’est pas résolu.


A contrario, le Maroc, déjà bien pourvu en la matière, vient très récemment d’annoncer la construction d’une grande station de dessalement d’eau sous le régime d’une concession de gestion au privé. Ce type de mode de financement est un progrès par rapport à la prise en charge exclusive par le gouvernement de certaines activités économiques et montre qu’on n’est nullement en présence d’un « monopole naturel » (notion dont la pertinence est, de toute façon, de plus en plus discutée). Toutefois, il ne s’agit pas d’un régime pleinement efficient pour autant.


En effet, les fonds demeurent d’origine publique, ce qui comporte un risque majeur : celui que les entreprises privées en charge de ce projet n’amplifient leurs éventuelles difficultés financières dans le but de quémander des subsides supplémentaires, rendant le coût du programme « assommant », provoquant alors la colère du grand public qui en rejettera l’entière responsabilité sur la firme chargée du projet et non sur le système bancal de concession de service public mis en place.


La solution optimale eut plutôt été de vendre aux enchères les terrains propices à la construction des usines de dessalement et de laisser les sociétés en charge du projet gérer ensuite les premiers canaux de distribution de l’eau désormais potable. On nous rétorquera que le coût élevé du dessalement d’eau rend essentielle l’existence de fonds publics et que, sans eux, il est à craindre que les firmes privées ne fixent des prix « abusifs ».


Peut-être mais n’oublions pas que les contribuables subiront directement, via leurs impôts et taxes, le coût dudit dessalement et que, de plus, l’addition risque d’être encore plus salée que l’eau de mer du fait des probables demandes de rallonges émanant des entreprises à direction des entités publiques.


Par ailleurs, ce secteur devient de plus en plus rentable car, comme indiqué dans ce dossier de Suez Environnement (p. 12), le coût de production ne cesse de chuter grâce aux techniques modernes, comme le dessalement par osmose inverse, lequel présente aussi l’avantage de ne pas avoir de répercussions sensibles sur l’environnement du fait de sa faible consommation d’énergie (p. 15). C’est ce qui explique sans doute le bourgeonnement de plus en plus important des usines de dessalement en Méditerranée.


Enfin, outre ses vertus économiques, écologiques et sanitaires, le dessalement de l’eau – en ce qu’il résout, de façon assez optimale, une partie du problème inhérent à l’accès à l’eau potable – peut aussi avoir un impact géopolitique non négligeable ainsi que le reconnaît un analyste des Forces armées israéliennes, cité dans l’ouvrage de Bjørn Lomborg, L’Écologiste sceptique (p. 221) : « Pourquoi partir en guerre pour de l’eau ? Pour le prix d’une semaine de combats, on peut construire cinq unités de dessalement. Pas de morts, ni de pression internationale et une source d’approvisionnement qui n’est pas en territoire ennemi. ». Les tensions seront ainsi apaisées sur un point crucial, ce qui diminuera le nombre de divergences entre les parties au conflit.


Le dessalement comporte encore, aujourd’hui, certains inconvénients mais les techniques modernes tendent à les gommer progressivement. Preuve, une fois de plus, qu’à défaut de verser dans une illusion prométhéenne à tous crins, nous pouvons faire confiance à l’homme pour résoudre une partie des problématiques environnementales se posant à lui.


 

 

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encore un tissu de considérations oiseuses et parfaitement ineptes ( article dénué d' un quelconque intérêt )
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@boutros: vous frisez l'attaque personnelle et, de plus, complètement à côté de la plaque. Au prochain commentaire de ce style, c'est le signalement.
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Je ne pense pas avoir été à côté de la plaque. Le titre de votre article est "le capitalisme est-il destructeur des ressources naturelles ?" et vous vous proposez, pour répondre à cette question, d'examiner le cas du dessalement de l'eau (ce qui est déjà une gageure, sur un plan purement réthorique).
Posant comme prémisse que les citoyens, dont vous fustigez la "naïveté", croient à la "fiction" de la gratuité de l'eau, vous en concluez que cette ignorance conduit à son gaspillage. Ce qui revient à dire : si l'eau était payante, elle ne serait pas consommée aussi inconsidéremment.
Là où le raisonnement pèche, c'est dans le fait que l'eau est déjà payante, et que chacun en consomme en fonction de ses moyens. Il pèche aussi du fait que ce n'est pas la gratuité de l'eau qui la rend rare, mais l'augmentation du nombre de ses "consommateurs".
Mon commentaire visait, de façon ramassée, à pointer du doigt ce bel exemple de sophisme. J'en ai profité pour faire un paralèlle avec une autre ressource naturelle, l'air, qui est, il me semble, lui aussi détruit, ou dégradé, mais que l'on pourrait sauver de la même manière (à suivre votre raisonnement), en le rendant payant.
Quant à l'attaque personnelle, il n'y en avait pas ! Je voulais simplement dire par là que ce genre de raisonnement, marqué de suffisance envers la "naïve" populace et de croyance aveugle dans les bienfaits du capitalisme libéral, n'était pas très étonnant de la part de quelqu'un ayant un parcours aussi typique que le vôtre. J'aurais aussi bien pu dire : "on reconnaît l'arbre à ses fruits".
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...Au prochain commentaire de ce style, c'est le signalement. ..
Oulala , ça fait peur !
Alors comme ça cher Ronny, vous nous pondez un billet d'une médiocrité affligeante où le sophisme est roi et vous voudriez qu'on vous admire...sous peine de signalement !

Je n'en crois pas mes yeux !

C'est grotesque , comme quoi le pédantisme dégoûtant n'attend pas le nombre des années.
Retournez donc dans votre bac à sable d'où vous n'auriez jamais dû sortir.
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Suivons bien le raisonnement de l'auteur, tel qu'il est exposé dans les deux premiers paragraphes : le capitalisme ne détruit pas les ressources naturelles, car l'eau est une ressource naturelle, et si elle est détruite, c'est qu'elle n'est pas encore totalement privatisée. Privatisons toutes les ressources naturelles, et elles seront sauvées. C'est une excellente idée. Je vais m'acheter un peu de bon air frais de ce pas.
Aix-en-Provence, HEC, avocat. Si avec ça vous n'êtes pas libéral, c'est à désespérer du déterminisme social.
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Toujours aussi pertinent et constructif...
Je me demande si ce ne sont pas vos commentaires qui sont à désespérer.
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Oui ! Bien vu ! Mais le problème essentiel, me semble-t-il, réside dans l'augmentation asymptotique de la population humaine. Et il me semble que cela ne sert les intérêts que des multinationales qui y trouve la croissance de leur chiffre d'affaire pour la plus grande satisfaction de leurs dirigeants. Je n'ai rien contre leurs bénéfices qui vont pour la plus part dans le service des retraites.
Quant à la comparaison des gestions publiques v. privées nous en connaissons tous les résultats.. et nous commençons seulement à les payer.
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...Au prochain commentaire de ce style, c'est le signalement. .. Oulala , ça fait peur ! Alors comme ça cher Ronny, vous nous pondez un billet d'une médiocrité affligeante où le sophisme est roi et vous voudriez qu'on vous admire...sous peine de signale  Lire la suite
D. - 07/11/2011 à 06:54 GMT
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