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Cours Or & Argent

Comment la BCE nous ment sur les futurs stress-tests bancaires

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Publié le 02 janvier 2014
516 mots - Temps de lecture : 1 - 2 minutes
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Rubrique : Editoriaux

La Banque centrale européenne s'est déjà livrée à des stress-tests bancaires, et ils sont passés complètement à côté du sujet en prenant des hypothèses bien trop laxistes pour détecter quoi que ce soit. On se rappelle notamment que les banques irlandaises, ou Dexia, les avaient passés haut la main quelques mois avant d'être déclarées en faillite. Mais cette fois ça va changer, les critères retenus seront plus rigoureux, on n'hésitera pas à désigner les banques en difficulté, et la BCE et la EBA (European Banking Authority) ne feront pas de cadeaux, nous annoncent-elles.

Cependant, comme nous l'apprend cette note de Natixis (une banque qui a frôlé la faillite mais qui possède un bon service d'études), les créances douteuses seront examinées de près, certes, mais il ne sera tenu aucun compte des dettes souveraines ! Pourtant les banques en détiennent des montants importants et toute remontée des taux se traduirait par des pertes financières considérables. Eh bien, ce calcul ne sera pas effectué.

Déjà, au niveau des créances douteuses, il y a de quoi s'inquiéter. En Italie et en Espagne, le taux de défaut sur les crédits des ménages et des entreprises ne cesse d'augmenter depuis 2008, et rien ne vient ralentir cette tendance. Mais par surcroît, l'encours de la dette publique détenue par les banques est passé de 12% en 2008 à 28%, fin 2013, en Italie, et de 7% à 30% en Espagne sur la même période. Voici un risque qui, à lui seul, ferait sauter le système bancaire de ces pays si les taux remontaient de façon significative. Mais la BCE a décidé de fermer les yeux.

L'étude Natixis tente d'évaluer ce risque : une remontée des taux de 1% coûterait 28 milliards d'euros aux banques italiennes, soit 16% de leurs fonds propres, et 20 milliards aux banques espagnoles, soit 12% de leurs fonds propres. 1% seulement et c'est déjà l'alerte...

Pourquoi un tel déni de la part de la BCE ? Nous sommes ici au coeur du conflit d'intérêt que nous avons déjà dénoncé et qui consiste à faire de la banque centrale l'organisme de surveillance du secteur bancaire : la BCE est juge et partie. Car de qui dépend la bonne tenue des taux d'intérêt de la zone euro, sinon de la BCE ? Elle a mis son taux directeur au plus bas, à 0,25%, et accorde généreusement des liquidités aux banques en difficulté (les deux LTRO à 500 milliards chacun, et bien d'autres types d'aide). Une remontée des taux dans les pays d'Europe du Sud, ou en France, signerait son échec, elle refuse donc de l'envisager.

La BCE, comme la Fed et la BoJ, est coincée : soit elle reste indéfiniment acheteuse de dette gouvernementale (indirectement via les banques, pour la BCE, directement pour les autres), ce qui mène à l'hyperinflation, soit elle freine sa monétisation, ce qui conduit à la remontée des taux d'intérêt et qui entraînerait des faillites bancaires et une grave dépression. Dans les deux cas l'épargnant sera ruiné, chacun l'aura compris. Alors en attendant, tentons au moins de sauver les apparences, y compris avec des stress-tests bidonnés.

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Cours de l'or et de l'argent pour les pays mentionnés : Espagne | France | Italie | Tous
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Philippe Herlin est chercheur en finance et chargé de cours au Conservatoire National des Arts et Métiers à Paris. Il est également contributeur sur le site Goldbroker.com
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bsr
vos commentaires sont interessants , on comprends bien que l'on est assis sur un baril de poudre meche allumée mais sans connitre la longueur,
j'ai plusieurs questions de candide
- combien de temps cette supercherie peut elle tenir : des mois ? des annees ? des decennies ?
- pourquoi cela ne craque t il pas alors que ts les gens intelligents ont compris que les comptes sont truqués (est ce simplement le fait de ne pas vouloir le voir ? comme le dit l'article ? ( a l'image d'un personnage de tex avery qui a deja depassé la falaise ??)
- quel pourrait etre le signe annonciateur d'une rupture ? une hausse soudainement accelerée de l'or ? je suppose que la finance connaissant cette mascarade anticipant le pire saura retourner sa veste le moment venu

j'ai du mal a comprendre les absences de réactions politiques a ce poison mortel de la creation monetaire preferé au choc d'un krach obligataire
si je vs comprends bien il n'y a pas d'autre issue ???
condamné et programmé pour l'apocalypse financiere ?? et forcement les conflits lourds qui suivront ?
merci de vos eclairages
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@ Jacques V.,

"Combien de temps cette supercherie peut elle tenir : des mois ? des annees ? des decennies ?"

C'est la grande inconnue de l'équation. Cela dépend du temps que mettront les gens à continuer à accorder leur confiance à la monnaie FIAT/fiduciaire (= basée sur la confiance). Les mass-médias travaillent à ce que ça dure le plus longtemps possible.

"Pourquoi cela ne craque-t-il pas alors que tous les gens intelligents ont compris que les comptes sont truqués (est-ce simplement le fait de ne pas vouloir le voir ?)"

Parmi les gens intelligents, il y a aussi des gens "intéressés" qui ont tout intérêt à ce que la pyramide de ponzi tienne le plus longtemps possible avant son effondrement. Il y en a aussi qui profitent de ce temps pour mettre leurs "oeufs" à l'abri (achat de métaux précieux, achats de terres, bref transposition de "capital papier" en "capital tangible". Enfin, les plus gourmands préfèrent rester dans le déni et ne pas voir parce qu'ils en veulent toujours plus, c'est le syndrome du joueur de casino accro qui ne peut plus s'arrêter.

La majorité quant à elle n'a aucune notion du fonctionnement de l'économie, forcément, sinon on ne pourrait pas l'arnaquer comme on le fait. Il n'y a donc pas de "question de candide" dès lors que la plupart d'entre nous, nous sommes réveillés un jour et avons appris des "notions d'économie" sur le tas, grâce à des lectures diverses et aux connaissances transmises dans ce type de forums par ceux qui s'étaient réveillés avant nous. Il faut un début à tout, et le plus important c'est d'avoir la motivation de vouloir comprendre et de transmettre à nos proches ce que l'on a compris ET les références qui nous ont semblé utiles pour cette compréhension.

"Quel pourrait être le signe annonciateur d'une rupture ? Une hausse soudainement accélérée de l'or ?"

Non ! C'est la hausse des taux d'intérêts. Cette hausse indiquera que la confiance est en train de disparaître.

Les taux d'intérêts sont la rémunération pour le risque. Plus il y a des risques de ne pas être remboursé quand on prête de l'argent, plus la "garantie" demandée (taux) est importante. C'est pareil dans les métiers : plus le métier que l'on fait est dangereux ou demande de grandes responsabilités, plus le salaire est important... enfin, en principe !

"J'ai du mal à comprendre les absences de réactions politiques"

Cela fait belle lurette que les politiciens ont prêté allégeance au pouvoir bancaire... Ils en sont totalement dépendants.

C'est comme un particulier qui aurait vidé son compte en payant toutes ses factures le 10 du mois. Le problème, c'est qu'il doit encore manger pendant les 20 jours qui restent. Soit, ce particulier a de la famille qui lui donnera de l'argent pour ce faire et/ou le lui prêtera avec ou sans intérêts juqu'à la fin du mois; soit il n'a pas une telle ressource et devra se tourner vers sa banque pour lui demander d'aller en négatif sur son compte. Si la banque le lui refuse, n'ayant personne d'autre vers qui se tourner, ce particulier ne pourra tout simplement pas manger.

C'est pareil avec les politiciens. Lorsque en 2008, ils ont pris la décision de renflouer les banques dans l'urgence en Europe (sans prendre la peine de demander des contreparties AVANT le renflouement; après ce fut trop tard, les banques les ont envoyé promener bien sûr), c'est parce que les banquiers leur ont expliqué clairement que soit ils les renflouaient, soit, le lendemain, il n'y aurait plus de cash disponible et les cartes bancaires de tous les citoyens du pays seraient devenues inutilisables (Paul Magnette, ministre belge, a parlé de cette histoire de blocage total du pays via les cartes bancaires inutilisables, en présence de Jean Ziegler, le 27 janvier 2012 lors d'une conférence à Charleroi à laquelle j'ai assisté), ce qui aurait impliqué que les gens ne pouvaient plus ni acheter à manger, ni acheter de l'essence/diesel pour se rendre au boulot, ni acheter de quoi se chauffer, etc. Donc, pour éviter le grand chaos qui aurait suivi, ils ont cédé immédiatement.

Les Etats étant plus qu'endettés, à moins d'opter pour la faillite, n'ont plus de marge de manoeuvre face à ceux qui les ont poussé à le faire.

Donc, oui, la fin de l'histoire, c'est le mur et à grande vitesse qui plus est. On ne connaît juste pas la distance exacte avant l'impact.

Pour savoir comment on en est arrivés là, je pense qu'un des livres que vous devriez absolument avoir lu c'est "Les secrets de la réserve fédérale" d'Eustace Mullins car il explique les débuts de la puissance des banquiers... Ensuite, dans l'ordre, je vous conseillerais aussi le livre de Pierre Jovanovic, "Blythe Masters" pour comprendre ce qu'ont fait et ce que sont en train de faire les banques "Too big to fail". Tous les livres de Jean Ziegler sont aussi très intéressants. Ceux qui m'ont le plus marqué c'est "Les nouveaux maîtres du monde et ceux qui leur résistent", ainsi que "La Suisse, l'or et les morts" et "La Suisse lave plus blanc". Après, il y a aussi les livres de Pierre Hillard et "Circus politicus" plus basé sur le fonctionnement de l'U.E.

Seulement, je vous préviens, il faut s'accrocher. Parce que ce que vous y lirez pourrait vous donner le haut-le-coeur et un sacré dégoût, mais je pense qu'il faut avoir le courage de les lire jusqu'au bout.

D'autre part, je pense aussi qu'il est intéressant de visionner le documentaire consacré à la banque Goldman Sachs (http://vimeo.com/49904381), de même que le documentaire sur le pouvoir occulte de la franc-maçonnerie où il est expliqué comment elle intervient dans la société. Désormais, elle domine largement les milieux d'affaires où elle serait même plus présente que dans les milieux politiques... (in http://www.youtube.com/watch?v=-Sn67dazfhw). Cela dit, ne se contenter que de ces documentaires n'est pas suffisant; je vous conseille vivement de lire aussi les livres cités plus haut.

Enfin, je vous conseille d'aller faire un petit tour sur le site suivant : http://www.syti.net/Organisations/Bilderberg.html et de cliquer sur les liens associés dans le bas de la page. Faites aussi une recherche sur le Tavistock institut qui travaille avec le groupe précédent, histoire de comprendre qu'ils savent mieux que chacun comment fonctionne l'être humain "individuel" et "en masse" et comment bien l'endormir (cela répondra à votre question "pourquoi cela ne craque-t-il pas ?").

Et si vous aimez les films, voyez ou revoyez "I comme Icare" avec Yves Montant et "Mort d'un pourri" avec une attention particulière au dialogue échangé entre Delon et Kinski et les paroles prononcées par Klaus Kinski tout en se remémorant l'époque de la sortie du film !

Je pense qu'avec ça, vous aurez déjà pu avancer de beaucoup dans la compréhension du mode de fonctionnement de notre société contemporaine et des problèmes financiers actuels.

;-)
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"quel pourrait etre le signe annonciateur d'une rupture ?"

Je pense à une reprise de l'activité et un recul du chômage.
Avant les hyper-inflations l'activité tourne copieusement non pas pour des raisons saines mais parceque les épargnants achètent (presque n'importe quoi ?) pour se débarasser de leurs devises.
Vu que personne n'a d'épargne importante, il se pourrait que cette embellie, ce chant du cygne, soit moins marquée que par le passé.
J'imagine très mal des banques annoncer qu'elles font des stress-test bancaires et annoncer ensuite qu'elles sont déjà virtuellement en faillite !!! Si elles font ça, c'est de la com pure et dure destinée à rassurer les clients ! La réalité étant toute autre on s'en doute. Après tout, chacun voit midi à sa porte et croit ce qu'il veut, stress-tests ou pas !
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Si les taux augmentent des emprunts d'Etats espagnols et italiens, vous ne pouvez pas dire que ça coûtera très cher aux banques de ces 2 pays qui les ont achetés. En effet, les banques peuvent détenir les titres jusqu'à leur échéance, et donc se les faire rembourser sans perte.

Il est donc tout à fait spécieux de dire qu'une hausse des taux italiens de 1% ferait perdre 28 milliards d'euros aux banques italiennes.

C'est dommage de publier de telles choses sur un site où il y a beaucoup de choses sérieuses et intéressantes.
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et donc se les faire rembourser sans perte.
A booon !??.....sans pertes !???....ça va après dans le bilan de la BCE puisque c'est la BCE qui imprime et en suite prête cet argent aux banques pour qu'elle puisse elles se faire rembourser ( se dégager de ces obligations pourris sans valeurs )mais au bout du compte c'est le bilan de la BCE qui se dégrade et cela à des répercutions inévitables sur la valeur de monnaie en circulation (pour ne citer que cela )et les banques lesquelles se sont fait rembourser (drôle d'expression )elle doivent cet argenta après à la BCE (avec un intérêt au passage, certes petit ,mais intérêt quant même !!)...il faut bien que quelqu'un paye au bout (pourquoi pas les contribuables tant que nous y sommes !)
la FED imprime les dollars avec la "photocopieuse" justement pour prêter cet argent (papier "cul" crée à partir de rien et adosse à aucune valeur tangible )aux banques pour que ces banques se "fasse rembourser "justement de leur "créances douteuses" (lesquelles ont achetés dans l'espoir de gagner des tonnes d'argent justement ), ou pour qu'elle puisse acheter des bonds US (dont personne ne veut plus !)et c'est pour cela que le USD est déjà mort !!!
C'est vous qui n'êtes pas très sérieux ,ou vous ne connaissez pas le mécanisme (ce qui me semble plutôt être le cas)
Comment vous pouvez imaginer que l'argent "crée à partir de rien" puisse indéfiniment servir à renflouer les banques sans contre partie !??...
Au fait (pour simplifier ) "se le faire rembourser sans pertes "(!!??)mais ce que vous oubliez c'est "COMMENT" !??..d'où vient cet argent au fait !??
Cordialement
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La banque dispose de l'argent de la bce (presque) gratuitement.
Cet argent elle le prête à qui bon lui semble en ajustant le taux d' interet en fonction du risque .
Tant que le pays ne fait pas faillite, le banquier touche ses traites qui lui permet de rembourser la bce et de gonfler ses bénéfices.
La bce intervient avant au un pays ne fasse faillite en lui faisant un énorme chèque en bouée de sauvetage, afin que le pays en difficulté puisse continuer à rembourser les banques et qu' a leur tour elles remboursent la bce.
Tant qu' un pays n est pas déclaré en faillite, les banques ne sont pas touchées et profite du système.
En cas de faillite d' un pays quelconque, la bce proposerait d' effacer une partie de l' ardoise et demanderait aux banques une ristourne sur la dette (Grèce).
La subtilité de la bce c' est qu' elle demanderait un effort suffisamment important aux banques afin que celle- ci ponctionnent les comptes de leurs clients...
La bce inventera tous les subterfuges imaginable pour éviter la cessation de paiement d' un pays quelconque de la zone euro en préservant les banquiers et en spoliant les dépositaires.
Bonne année à tous💸💸💸💸💸💸💸👋
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je vous signale juste un "petit détail"(chiffre si vous préférez ainsi ) au passage
Si les banques devait se faire rembourser tout leur investissement "mal engagé" (pour ne pas dire les choses autrement )...les dettes des états par exemple , dans lesquels elles ont investies ,..... les "créances douteuses" de toutes natures ,les produits dérivés ...(+ restructuré souvent pour masquer le contenu ultra toxique aux nouveaux potentiels pigeons )....dont personne ne connait exactement ,ni la provenance exacte ,ni la consistance )....les défauts des crédits (swap) = > échangés = troqués ,ou revendues donc ,ou prêtés (moyen en "petit intérêt" supplémentaire réclamé au passage à celui à qui ont refile le bébé )...à d'autres banques, sans que personne ne "touche" au retour ,puisque => en " défaut de payement tous ,ou presque déjà " !) .....tout ceci appeler communément en Français le "banking de l'ombre "ou "banking irresponsable" ...il faudra imprimer plus de 800 000 000 000 000 de $ (huit cent milles milliards de dollars US ) c'est environ 12 x le PIB total mondial actuel !!!....pour que ces banques se "fasse rembourser" de leur "pertes" (déjà enregistrés mais non comptabilisés... mais cela viendra inévitablement un jour prochain ...et "pour cause" =>" non comptabilisés " !???)...ou celles qui se produirons inévitablement à l'avenir ,puisque les gens ne peuvent plus payer, puisque il ne gagnent plus rien ou presque ,et que les états sont en quasi faillite et ne payerons pas non plus ni le prêt initial ni bientôt les intérêts qu'ils doivent sur ces prêts....
Tout cet argent "sonnant et trébuchant" (la vrai richesse véritablement créée par le travail des humains )C'EST VOLATILISE DANS LA NATURE DEJA !!!...puisque l'effet de "KRIK"(cric) était de 1 : 250 000 => j'ai 1$ (de mes gentilles et naïfs déposants = clients de la banque donc ,qui ont travailler (( oh les gros C...qu'ils sont )) pour avoir cet argent et qui nous l'ont imprudemment confier )et moi je prête 250 000 $ à qui il veut !!...moyen en intérêt à rembourser dans un laps de temps déterminé à l'avance ..sinon je saisi la baraque ou al bagnole ou l'enfant pourquoi pas si l'autre ne paye plus ou pas(c'est gvm qui m'y autorise l'arnaque ) !!!
Il ne s'agit pas là de "l'économie" ni de "crédits" ni "d'une autre forme de la "finance quelconque" mais de la " pure folie meurtrière " que les banques ont mis en place (se sont rendu coupable de cela avec brio )avec l'aval des politiques "corrompus" de tout poils (et surtout aux US et en GB qui ont préférés la finance et la "magouille" qui va avec ,au détriment de 'l'industrie ,de la vrai production ,de la vrai création ,donc des vraies richesses produites )
Les carottes "sont déjà cuites" cher ami et cela peu importe les taux d'intérêts (plus haut ou ceux actuellement en place )c'est déjà non remboursable ( à moins que le monde ne s'arrête de tourner complètement pendant toute une génération )et c'est la raison pour laquelle c'est LA FUITE EN AVANT qui est choisie comme NEW POLITIQUE (cela veut dire en traduction => " imprimer la monnaie encore et encore ,jusqu'à ce que le dernier arbre sur cette terre ne soit abattu pour avoir du papier d'imprimante )
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@ Alexis 35
Je veux bien vous croire, mais il serait intéressant que vous développiez ce que vous avancez pour que tout le monde comprenne l'aspect spécieux de l'article de Ph Herlin.
Qu'en est-il donc des autres banques dans ce cas là ?
Merci de nous éclairer.
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@ merisier : eh bien c'est très simple. Le cours d'une obligation à taux fixe peut varier en fonction des taux d'intérêt. Mais à l'échéance, elle est remboursée à la valeur prévue initialement, donc sans perte.

Au cours de la vie de l'obligation, par exemple l'emprunt italien, son cours peut baisser - ou monter (actuellement, elles remontent) en fonction des taux de marché. Si comme le suppose l'article les taux montent de 1%, les cours vont baisser de 5% à 10% (tout dépend de la sensibilité). Est-ce pour autant qu'une banque italienne qui les détiendrait subirait une perte ? Seulement si elle doit absolument les vendre à cet instant !

Autrement, elle peut attendre l'échéance, et, quel que soit le niveau des taux de marché à ce moment là, se faire rembourser les titres au pair.

C'est comme si je vous disais : c'est monstrueusement risqué d'acheter de l'or car si les cours baissent de 10%, vous avec subi une perte de 10% ! Ben non c'est faux, vous n'êtes pas obligé de revendre à ce moment là, n'est-ce pas ?
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@ Alexis35

"Mais à l'échéance, elle est remboursée à la valeur prévue initialement, donc sans perte."

Je ne suis pas de cet avis.

Imaginons qu'on détienne une obligation à taux fixe achetée 10 euros que l'on garde pendant une durée de 10 ans, durée officielle pour son échéance. Imaginons qu'elle rapporte un intérêt de 2% par an.

Au bout de 10 ans, cette obligation est censée avoir rapporté 2 euros (0,20 cents/an) et on retouche sa mise, à savoir 10 euros. Total 12 euros. = gain de 2 euros sur la durée.

Sauf que, si chaque année, il y a un taux d'inflation de 3% (et ça, ce n'est que le chiffre officiel), cela veut dire que l'obligation de 10 euros, perd 1% de sa valeur par an (2% d'intérêts fixe ou 0,20 cents/an - 3% d'inflation ou 0,30 cents/an = - 1%... d'érosion monétaire ou - 0,10 cents/an).

Au bout de dix ans, sans inflation, votre obligation vous aurait rapporté 2 euros et vous retouchez votre mise de base, à savoir les 10 euros.

Au bout de dix ans, AVEC inflation, votre obligation ne vous aura rien rapporté du tout et ne vaudra plus que 9 euros. Et encore, ça c'est dans le meilleur des cas où l'inflation ne dépasse pas 3%...

A moins que je me trompe dans mon raisonnement, à l'échéance, l'obligation est bien remboursée à la valeur prévue, sauf que cette valeur ne vaut plus la valeur initiale, il y a donc bien PERTE. Même si c'est une banque qui détient une telle obligation !

C'est plus que probablement pour cette raison que les banques centrales font le plein d'or depuis la crise de 2007/2008.

Et concernant le sort du particulier, les banques savent très bien que le papier n'est qu'une promesse et que la promesse n'engage que ceux qui y croient. Et à ce jeu là, les banquiers ne perdent jamais... sauf au casino, mais ça c'est une autre histoire. Ils retombent de toute façon toujours sur leurs pattes en inventant de nouveaux produits destinés à enfumer les gens ou alors s'arrangent pour que les Etats (donc indirectement les citoyens) les renflouent. Et quant l'Etat n'a plus d'argent pour ce faire, on fait voter des lois pour que ce soient directement les citoyens qui ont de l'épargne dans les banques qui les renflouent, ce qui revient au même au bout du compte. Là aussi, il ne s'agit qu'un jeu d'écritures permettant de racketter les citoyens coûte que coûte.

Quant aux métaux précieux, quoi qu'il advienne, ils restent tangibles et sont appréciés pour leurs qualités intrinsèques et donc ne perdent pas de valeur. Aujourd'hui, on a l'impression qu'ils perdent de la valeur, mais ce n'est que dû aux manipulations des banquiers (qui en profitent pour en acheter à bas prix). C'est une simple illusion. Quand il n'y aura plus de papier, les métaux précieux seront de nouveau "appréciés"/échangés à leur juste valeur.

;-)
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Vous vous trompez car vos calculs sont biaisés.
En effet, vous prenez comme exemple un taux d'inflation supérieur aux intérêts.
Dans le cas inverse (intérêts > inflation), votre raisonnement ne tient plus.


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On a rarement vu la distribution d'un taux d'intérêt supérieur par rapport au taux l'inflation...

Ou alors, j'aimerais bien qu'on me donne un exemple, et de préférence, depuis 2007... Sans compter qu'on sait très bien que les Etats ont besoin de l'inflation pour faire face à leurs emprunts et feront donc tout ce qui est en leur pouvoir pour l'obtenir.

Il va de soi qu'il faudrait aussi démontrer que le taux d'inflation soit calculé correctement et non sur la base d'un "panier de la ménagère" biaisé dans lequel la quantité de viande et ou d'autres produits de première nécessité est diminuée, mais où l'on tient compte de l'évolution du prix entre un Iphone 4 et un Iphone 5 (histoire de démontrer que le nouvel Iphone ayant plus de fonctions pour un prix à peine plus élevé, son prix global a donc diminué) pour tenter de prouver qu'elle est inférieure à la réalité; alors que l'Iphone ne permet à la population ni de se nourrir ni de se chauffer.

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Il existe aussi une inflation différente pour chaque niveau de revenus:

le chômeur se moque de savoir que Rayanair a baissé ses tarifs vers le Srilanka.
et le ministre se moque de savoir le prix du chauffage qu'il ne paye pas.

Sur les produits et services que JE consomme, je constate ces dernières années environ 8% d'inflation annuelle.
"le ministre se moque de savoir le prix du chauffage qu'il ne paye pas"

Jusqu'au jour où il ne sera plus élu et devra se mettre à payer le prix !

"Sur les produits et services que JE consomme, je constate ces dernières années environ 8% d'inflation annuelle."

Cela implique une érosion monétaire de 7,6% par an en ce qui concerne l'euro ! Pas mal quand même ! On est loin des 3% officiels annoncés !

Mais à part ça, les citoyens qui remarquent qu'avec un même billet (20 ou 50 € par exemple) ils peuvent s'acheter de moins en moins de nourriture ont une vue subjective de la chose... ^^

;-)
Le citoyen lambda constate amèrement l'inflation mais ne sait pas identifier ses auteurs: il en fait le reproche au commerçant !!
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Est-il seulement possible de faire de gros profits, de devenir milliardaire sans mentir au moins un peu ?
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Rüss65 - 14/01/2014 à 19:33 GMT
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