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Comment le capitalisme enrichit les travailleurs

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lewRockwell
Extrait des Archives : publié le 07 septembre 2015
1422 mots - Temps de lecture : 3 - 5 minutes
( 14 votes, 3,2/5 ) , 20 commentaires
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Rubrique : Fondamental

La naissance du capitalisme a donné lieu à un exode depuis les fermes vers les usines. Personne n’a jamais forcé les masses à partir travailler à l’usine : si elles l’ont fait, c’est parce que le travail d’ouvrier était bien plus profitable que l’alternative qui leur était disponible – seize heures par jour de travail agricole, pour un salaire moindre. Ou encore la prostitution, la mendicité, le crime ou la famine. Comme Ludwig von Mises l’a expliqué dans L'Action humaine :

Les propriétaires d’usines n’avaient pas le pouvoir de forcer quiconque à venir travailler à l’usine. Ils ne pouvaient qu’employer ceux qui étaient prêts à travailler pour le salaire qui leur était offert. Aussi faibles qu’ils aient pu être, ils étaient supérieurs à ce que les plus pauvres pouvaient gagner dans n’importe quelle autre branche qui leur était accessible. Il est une distorsion de faits que de dire que les usines ont détourné les femmes des garderies et des cuisines et les enfants de leurs jeux. Ces femmes n’avaient rien avec quoi faire à manger, rien avec quoi nourrir leurs enfants. Ces enfants n’avaient rien sur le dos, et mouraient de faim. Leur seul refuge était l’usine. L’usine les a sauvés au sens le plus strict du terme, de la mort et de la famine.

La même chose peut être dite des conditions des citoyens des pays les plus pauvres d’aujourd’hui. Les syndicats de travailleurs qui se plaignent des usines à sueur et du travail des enfants ne se soucient pas du bien-être des enfants du Tiers-monde. Bien au contraire – ils les perçoivent comme une compétition pour le travail syndicalisé et veulent qu’ils perdent leur travail au profit de la rue. Les intellectuels et le clergé qui les assistent dans leurs croisades sont perçus par les directeurs de syndicats comme d’utile imbéciles.

A mesure que le capitalisme s’est développé, nous avons assisté à une hausse inexorable des salaires, grâce notamment aux investissements de capital par les entrepreneurs. L’amélioration des connaissances, de l’éducation et de l’expérience des travailleurs (développement de capital humain) les ont rendus plus intéressants aux yeux des employeurs, en raison de leur productivité accrue. Et leurs salaires ont grimpé. Mais ce processus est lent, et se fait toujours par étapes. L’investissement de capital est, en revanche, capable de produire des améliorations bien plus larges de productivité. Pensez à la productivité d’un travailleur agricole qui laboure un champ derrière des chevaux, et comparez-là à la même tâche accomplie grâce à un tracteur. Le travailleur n’a pas plus de connaissances ou de savoir, mais il est plus productif en termes d’acres labourées par jour.

Bien que les investissements de capital augmentent la productivité des travailleurs, ils signifient aussi davantage de profits pour les capitalistes qui doivent ensuite entrer en compétition pour obtenir les meilleurs employés. Ils doivent les rémunérer plus, au risque de les perdre à la concurrence – et de perdre également les revenus qu’ils seraient capables de générer. Sous le capitalisme, il existe une forte corrélation entre la croissance de la productivité du travail et la croissance des salaires.

En plus d’être responsable de la hausse des salaires, le capitalisme permet de produire des produits moins chers et de meilleure qualité, grâce au processus de compétition. La baisse des prix offre aux travailleurs une hausse de salaire plus importante encore, grâce à laquelle ils sont en mesure d’acheter plus de biens et services produits par le capitalisme, augmentant ainsi leur niveau de vie.

Economiquement parlant, rien ne bénéficie plus aux « masses » que la croissance du capitalisme, puisque les capitalistes ont toujours compris que pour devenir riche, il est nécessaire de fournir plus de valeur à moindre prix à autant de personnes que possible. Certains produits tels que les voitures et les réfrigérateurs étaient en premier lieu réservés exclusivement aux plus riches, et sont vite devenus accessibles à tous.

La croissance de la productivité générée par l’investissement de capital est également responsable du raccourcissement de la semaine de travail. La seule manière pour les travailleurs de travailler moins pour gagner plus est d’être plus productifs, c’est-à-dire de produire plus de revenus par heure travaillée pour leur employeur. L’investissement de capital humain joue un rôle important ici, mais c’est aussi le cas de l’investissement en capital et la prise de risque des entrepreneurs. Grâce au capital d’investissement, la semaine de travail aux Etats-Unis est aujourd’hui deux fois moins longue que ce qu’elle était à l’aube de ce que les historiens appellent la « deuxième révolution industrielle », qui a commencé à la fin de la Guerre civile (1865). Le raccourcissement de la semaine de travail est une conséquence du capitalisme, et non du lobbying des syndicats ou d’une législation fédérale qui a codifié ce qui existait déjà.

Le capitalisme est également responsable de l’abolition du travail des enfants. Les jeunes travaillaient autrefois dans les usines (et certains le font encore dans de nombreux pays du monde), pour des raisons économiques. Leurs alternatives étaient le crime, la prostitution, la mendicité ou la famine. A mesure que les travailleurs sont devenus plus productifs et que leurs salaires ont grimpés, grâce au capitalisme, ils ont été en mesure de sortir leurs enfants des usines et de les envoyer à l’école. Les lois qui interdisent le travail des enfants n’ont fait que codifier ce que le capitalisme avait déjà achevé. Ces lois étaient notons-le inspirées par les syndicats de travailleurs qui cherchaient à chasser les plus jeunes, avec qui ils étaient en compétition, du monde du travail. La loi sur le travail des enfants avait pour objectif de nuire aux plus jeunes en les privant, eux et leurs familles, des opportunités économiques dont ils avaient (et ont) tant besoin.

Le capitalisme a également rendu le travail plus sûr. Pour les emplois les plus dangereux ou les plus exposés, les employeurs sont obligés de verser des premiums, parce que seuls très peu de gens sont prêts à les accepter. Les économistes appellent cela une « différence de compensation ». Celui qui se tient derrière le camion à ordures, en plein hiver, dans un Etat du nord, le fait parce qu’on lui verse un bon salaire – bien plus avantageux que beaucoup d’alternatives. Les capitalistes qui recherchent le profit ont toujours compris qu’il est nécessaire de payer plus pour pousser les gens à accepter des emplois risqués. Ils ont donc toujours compris qu’il est possible de tirer profit de la sécurisation du travail. Un lieu de travail plus sûr nécessite une différence de compensation moindre. La baisse des salaires versés aux travailleurs est synonyme d’une hausse de profit pour le capitaliste. OSHA a par exemple souvent rendu le travail plus risqué avec ses législations insensées mises en place par les bureaucrates du gouvernement qui ne connaissent rien des emplois qu’ils cherchent à réguler.

Les syndicats du travail, d’autre part, n’ont jamais bénéficié à personne si ce n’est à leurs riches patrons et à certains de leurs membres, qui n’ont jamais représenté plus du tiers de la force de travail américaine (moins de 10% aujourd’hui sur le secteur privé). Si les syndicats parviennent aujourd’hui à faire grimper les salaires grâce aux grèves, aux menaces de grève, aux fermetures d’usines, aux sabotages ou aux campagnes de diffamation de directeurs d’entreprises, les lois économiques veulent que certains de leurs membres perdent leur travail – habituellement les personnes les moins qualifiées et qui ont le moins d’ancienneté. Les employeurs ne paient pas les travailleurs plus que ce qu’ils peuvent produire en termes de revenus s’ils veulent poursuivre leurs activités. Ainsi, un nouvel employé capable de générer 500 dollars de revenus par semaine n’est pas employable si le syndicat impose un salaire de 700 dollars par semaine. C’est là l’effet de « désemploiement », ou de destruction d’emplois, des syndicats.

Notons également que les syndicats américains sont depuis longtemps la source principale de propagande anticapitaliste, et de lobbying de législations anticapitalistes (taxes d’entreprises, salaires de base, régulation du travail, etc). En affaiblissant ainsi le capitalisme, ils affaiblissent la première source de croissance de la productivité, et donc la source primaire des hausses de revenus. Les patrons des syndicats conservent leur poste en bénéficiant au mieux à une maigre majorité de leurs membres, tout en portant atteinte aux perspectives économiques de tous les autres, notamment des travailleurs non-syndiqués, qu’ils diabolisent et qualifient de « rats » et de bien pire encore. Il existe un long historique de violences perpétrées contre les travailleurs non-syndiqués par les syndicats américains, qui sont célébrés par leur propre jour férié à la fin de chaque été.

 

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Thomas DiLorenzo est économiste et professeur au Loyola College du Maryland. Il est l'auteur de 10 livres sur l'histoire américaine, les politiques antitrust et l'interventionnisme de l'état dans l'économie en général.
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Le Capitalisme n'a enrichie que le 1% plus riche de la planète et leurs sous-fifres. Nous sommes tous les esclaves de ces 1%. Avant c'était le fouet, maintenant c'est l'argent ($$$), c'est du pareil...
Il faut avoir un model équitable pour tous, sur toute la planète, mais ces 1% les plus riche ne veulent pas. La preuve, ils bousculent les marchés en transférant les opérations de leurs usines ds. des pays où les gens acceptent d'être sous-payés et nous vendent que pour nous ( leurs esclaves ) ce sera profitable...??? Les 1% ne veulent surtout pas payer le prix réel du travail, il faut entretenir nos esclaves, mais pas trop...!
On transfert d'un bout à l'autre de la planètes ( pollution ) des denrées, des biens que souvent fois, chacun peut les produire ds. leurs pays. Consommons ce que nous pouvons produire chez-nous en premier ( chacun, chaque pays ) , ce qui serait déjà un début de semblant d'écologie. Et ce que nous produisons moins ou pas du tout, on l'importe. N'essayons pas de produire au moindre coût à tout prix, ça ne me donne rien d'avoir plus d'argent , si mon voisin n'a plus d'emploie et que je dois l'entretenir avec de l'aide sociale. Pas payés par les 1% les plus riches, ils payent pas ou peu d'impôt, on les subventionne même ces pauvres petites bêtes et avec les gains , les surplus, ils y a toujours les paradis fiscaux: faut surtout pas payer ses taxes et impôts...

Capitaliste et fier de l'être, mais pour un Capitalisme raisonné
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Le capitalisme, une fois qu'on lui a retiré la concurrence et la quantité de monnaie limitée par la Nature (et non par les quelques rares qui ont un jour obtenu le monopole du faux-monayage pour eux et leurs descendants), devrait changer de nom. Car il ne s'agit plus de la même chose.
Quand deux choses différentes portent le même nom, l'escroquerie n'est pas loin.
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Notons également que les syndicats américains sont depuis longtemps la source principale de propagande anticapitaliste, et de lobbying de législations anticapitalistes (taxes d’entreprises, salaires de base, régulation du travail, etc).

Ils n'ont pas besoin des syndicats pour plonger le monde dans la crise économique, morale et sociale.

Voilà 2 siècles que le capitalisme se survit à lui même de crise en guerres.
La bourgeoisie montante a produit le siècle des lumières; le capitalisme pourrissant produit des penseurs de la veine de Tim Lorenzo, zemmour, fukuyama, morano etc...
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L'or de Londres englouti par l'Inde et la Chine


http://fr.sputniknews.com/economie/20151004/1018590975/or-bourse-londres.html
"l’éducation et de l’expérience des travailleurs les ont rendus plus intéressants aux yeux des employeurs, en raison de leur productivité accrue"

Historiquement, il n'y a qu'UN SEUL facteur d'augmentation des salaires, c'est la raréfaction de la main d'œuvre.
(N'en déplaise aux syndicalistes, la grève est bel et bien une forme de raréfaction de la main d'œuvre)
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Pourquoi "N'en déplaise aux syndicalistes" puisque c 'est le but!
De plus il n ' y a presque plus de grève en France (sauf dans le secteur public) n ' y dans d 'autre pays. Car dans un monde de raréfaction de l ' emploi tout le monde lutte pour avoir un emploi ou garder le sien. Les seules grèves qui reste c 'est lorsque que usine va fermé et comme c 'est le seul moyen de pression que connaisse les syndicats.....C'est un échec assuré! Ils n' ont pas encor compris que maintenant se qui est efficace c' est pas l' arrêt de la production mais la baisse de la consommation!
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N'en déplaise parce que, selon eux, seule la lutte et la revendication sont efficaces.
La revendication et la mauvaise humeur sont sans effet. Sans la grève elles font sourire l'investisseur.
Seule la grève a de l'effet sur lui. Y compris la grève de la clientèle (boycott).
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"Pensez à la productivité d’un travailleur agricole qui laboure un champ derrière des chevaux, et comparez-là à la même tâche accomplie grâce à un tracteur. Le travailleur n’a pas plus de connaissances ou de savoir, mais il est plus productif en termes d’acres labourées par jour."

C'est cela qui a amené l'épuisement des sols, et on s'aperçoit aujourd'hui qu'en permaculture on obtient des rendements nettement supérieurs à ceux de l'agriculture conventionnelle, sans tracteur et sans pesticide.
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La productivité du travailleur n'épuise pas les sols !!
Elle lui permet un temps de repos quotidien et un revenu non-nul.
D'ailleurs il s'agit de labours ! Labourer les chahute mais n'épuise pas les sols.
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L'excès de labour épuise les sols (voir Claude Bourguignon qui préconise la culture en semi couvert).
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Le non-labour, cover-crop et autres méthodes de préparation des sols sont-elles plus ou moins RAPIDES que les labours ?
Ici on ne parle pas d'écosystème dans les strates d'humus mais de productivité: résultat divisé par temps passé.
Si la productivité courtermiste aboutit au génocide des sols, elle ne peut que s'effondrer. Il faut rétablir la microbiologie des sols pour restaurer la productivité sur le long terme de nos terres.
Claude Bourguignon parle très bien tout cela, voir ses vidéos sur YT.
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"Personne n’a jamais forcé les masses à partir travailler à l’usine : si elles l’ont fait, c’est parce que le travail d’ouvrier était bien plus profitable que l’alternative qui leur était disponible – seize heures par jour de travail agricole, pour un salaire moindre."

Et la loi sur les enclosures ou oppenfield, c'est du poulet ?
C'est bien par cette loi, que l'Etat à obligé le paysan pauvre a devenir ouvrier. Enclore un champ, acheter des clôtures était trop coûteux. Ne pouvant satisfaire à la loi, le paysan pauvre a du aller travailler en ville. Non, on oblige personne formellement. On tape au porte-monnaie, c'est pire.
J'aime bien ce genre de révisionnisme tellement commun. Il n'est peut-être même pas volontaire, c'est juste de l'ignorance.
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C'est aussi oublier le "plan Rueff-Armand" élaboré à la demande de De Gaulle par le technocrate Louis Armand et le financier Jacques Rueff, plan qui fut la "bible" à laquelle se référa la 5ème République. Il y est dit: " Dans le secteur agricole le mécanisme des prix devra, presque en permanence, repousser vers les activités industrielles les éléments de la main-d'oeuvre en excédent. Son action à sens unique tendra à définir les revenus agricoles pour les maintenir en dessous des revenus industriels. Ainsi le mécanisme des prix ne remplira son office dans le secteur agricole qu'en infligeant aux agriculteurs presque en permanence un niveau de vie sensiblement inférieur à celui des autres catégories de travailleurs." De Gaulle ajoutait: " Le problème paysan c'est comme celui des anciens combattants: tous les jours il en disparaît si bien que la question se réglera d'elle-même"
On a poussé les paysans artificiellement dans les banlieues industrielles, puis on y a amené les immigrés pour faire baisser les salaires.
Actuellement, l'Etat fait de même avec la médecine : on pratique le numerus clausus, on met la barre très haut aux études médicales, on sous-paye les médecins et on fait entrer les immigrés avec des sous diplômes, parfois hors du marché commun, pour faire pression sur les salaires hospitaliers.
On prolétarise la classe moyenne...
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@Monrose

Mais comment faire exploser ce numerus clausus???

C'est quand même incroyable, que même en terme de médecine la concurrence étrangère permet de jouer à la baisse sur les salaires.

Un jeune médecin n'a plus qu'une solution c'est s'expatrier, mais je ne sais pas si cela est possible ou si il doit des années sur le sol français???
merci de nous rappeler ces si justes observations !
Mais oui c 'est ça ! C' est la faute aux syndicats. Lorsqu' un capitaliste milliardaire fait détruire des champs en afrique aprés avoir corrompu les autorités local pour y creuser une mine c 'est de la faute aux syndicats. Résultat les africains qui ce retrouvent à crever la faim (ils n ont plus de terre) et ce retrouvent aprés un long périple dans nos ville c 'est aussi de la faute aux syndicats. Un autre gentil capitaliste qui fait fermer une usine en Europe ou aux USA pour ouvrir une usine en chine sans norme environemental et sans salaire minimun c 'est encor à causse des syndicats. Même si j 'admets que les syndicast actuel ont perdus de leurs intérets prétendre que les problèmes sont dû aux syndicals.......
Une question "merisier" as-tu travaillé dans une usine (à la chaine pas dans un bureau)?
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Encore faut-il savoir comment créer un syndicat au sein de l'entreprise, ce qui n'est pas si facile ( accord du procureur etc...) et ensuite pourquoi devoir l'affilier obligatoirement à un syndicat dit "représentatif" ? Quelles sont les conditions pour qu'un syndicat soit représentatif ?
Seuls les syndicats représentatifs peuvent défendre les intérêts de l'ensemble du personnel d'une entreprise. (au-delà de leurs membres) Ils ont le monopole de la négociation des conventions collectives et de la présence dans des instances nationales telles que le Conseil Economique et Social.
La loi a désigné 5 organisations pour bénéficier de cette représentativité :
* la C.G.T.
* F.O.
* la C.F.D.T.
* la C.F.T.C.
* la C.F.E.- C.G.C. (pour les cadres)
Ils ont le "monopole", alors que Georges Marchais criait: " non au monopole !"
Je me souviens d'un de mes collègues et amis qui avait voulu créer un syndicat de médecins dans les Vosges, il y a une trentaine d'années ( 1980 ?) et la dernière question du formulaire obligatoire était, 40 ans après la fin de la guerre: " Attitude sous l'Occupation !". Ce Vosgien répondit: " laquelle ? Celle de 1870, de 1914 ou de 1940 !"
En réalité, en 1945, tout fut mis en place pour que le PC ait la haute main sur les industries nationalisées, l'Enseignement, la Presse, etc. L'EDF et ses I% du chiffre d'affaires au comité d'entreprise CGTiste, le Syndicat du livre et les Distributeurs de Presse, la SNCF, la Sécu etc... Qui a coulé le Paquebot France ? Depuis la chute du mur de Berlin, l'étau se desserre, mais j'ai encore vu le portrait de Thorez qui trônait dans le bureau du syndicat ( représentatif !) lors d'une grande grève il y a 3 ou 4 ans. Thorez qui déserta en 1939 face à l'ennemi et resta planqué à Moscou , durant toute la guerre et qui, fait Ministre d'Etat à son retour en 1945, créa les Statuts de l'ENA !
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Faudrait envoyer cet article à Gérard Filoche (avec un calmant!).
J'ai eu l'occasion de croiser qqs syndicalistes cgt, c'est quelque chose! Des profiteurs d'une caste de parasites, hallucinant! Le pouvoir de nuisance des syndicats est phénoménal. Les muslims ont leurs ayatolhas, nous avons les notres!
J'ai connu un cheminot d'un dépot que je ne citerai pas: le jour où la cgt a été battue aux élections, ça c'est fini en baston et casiers incendés dans les vestiaires. Marrant, on en parle pas aux infos....
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Pour ceux qui veulent sortir de l'historiographie fabriquée depuis la Libération, je conseille de lire l'article récent:
"Les racines vichystes de la sécurité sociale", Publié le 4 septembre 2015 dans Histoire de l'économie "Associer la sécurité sociale à l’héritage de la résistance est un mythe". Par Éric Verhaeghe.
http://www.eric-verhaeghe.fr/les-racines-vichystes-de-la-securite-sociale/
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Le capitalisme, une fois qu'on lui a retiré la concurrence et la quantité de monnaie limitée par la Nature (et non par les quelques rares qui ont un jour obtenu le monopole du faux-monayage pour eux et leurs descendants), devrait changer de nom. Car il n  Lire la suite
Pâris - 12/10/2015 à 15:26 GMT
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