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gerardfoucher
Membre depuis avril 2013
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>La France bat-elle monnaie ? La dernière rumeur… !»  - Charles Sannat - AuCoffre
Bonjour,

Vous écrivez "En gros les banques *prêtent* des sous à des gens..."
Il va falloir (je sais ce n'est pas facile... :-) que nous arrêtions, tous autant que nous sommes, de dire "prêter" pour qualifier l'opération qui consiste pour une banque à créer un crédit par la magie de la comptabilité en partie double, qui permet aux banques de créer à volonté de la monnaie privée pour l'attribuer à des gens qui en ont besoin (pour autant bien sûr que ces gens acceptent de se soumettre à cette opération et acceptent d'en payer le prix).
La comptabilité en partie double permet à une banque d'inscrire à son actif le montant couvert par la reconnaissance de "dette" signée par un agent économique (particulier, entreprise, Etat), et d'inscrire simultanément à son passif la même somme. Cette somme devient ainsi un nouveau dépôt sur le compte du dit agent, et devient dès lors de la monnaie nouvelle à dépenser. Il s'agit là d'un privilège dont seul le secteur bancaire dispose : transformer un engagement, une promesse de production future (de travail futur), en monnaie instantanée. La banque crée simultanément un crédit et de la monnaie.
Ce n'est pas un prêt. C'est une création ex nihilo. Ce n'est pas un transfert d'un épargnant vers un emprunteur. Personne n'a vu son solde diminuer dans l'opération. C'est une création d'un nouveau pouvoir d'achat, avec un coût à payer pour celui qui le reçoit : le coût d'un intérêt sur des sommes qui ont été crées pour l'occasion.
Le fait que ces sommes reviennent dans le système bancaire sous forme de nouveaux dépôts peut donner l'illusion que les banques utilisent les dépôts pour faire des "prêts". Ce n'est pas le cas. Les banques créent du crédit ex nihilo, PUIS ces crédits deviennent des dépôts que les banques, éventuellement, rémunèrent.
Les banques touchent des intérêts sur les crédits qu'elles ont créés ex nihilo, et payent des intérêts sur les dépôts que ces crédits sont devenus.
On pourrait en déduire que les banques vivent de la différence entre l'intérêt versé et l'intérêt perçu. Ce n'est pas faux, mais il faut bien comprendre que les banques vivent d'abord des intérêts qu'elles perçoivent sur les crédits qu'elles ont créés à partir de rien sans prendre d'argent nulle part, puis versent un intérêt sur les dépôts que ces crédits sont devenus, ce qui constitue un coût pour elles. Il faut bien comprendre que la création est antérieure et que tout le système repose sur le privilège d'émission de crédit nouveau, donc sur le privilège d'émission monétaire.
Si l'on y réfléchit, on comprend que tous les dépôts ont été d'abord des crédits. Or, "tous les dépôts" = "toute la monnaie".
Il y a donc quelqu'un qui paye des intérêts sur chaque centime de monnaie existante. Qui ?
- Vous sur vos crédits personnels
- Vous sur les crédits des entreprises (par les prix), et
- Vous sur les crédits pris par l'Etat (par l'impôt).

"Changer la monnaie pour changer le monde" ? Oui, plutôt !

En tous cas merci pour votre article qui était vraiment indispensable ! Ces prix "Nobel", pfff...



Commenté
il y a 4024 jours
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Début de l'article :Mes chères contrariées, mes cherscontrariens ! Il y avait plein de choses dont je souhaitais vous parler aujourd’hui mais je vais devoir faire un petit passage par la dernière rumeur qui commence à agiter internet. La France a-t-elle à nouveau sa propre sa monnaie ? C’est en tout cas le titre du dernier Edito, plutôt court au demeurant, écrit par PaulKrugman prix Nobel d’économie en 2008 soit dit en passant... Lire la suite
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