 Bonjour à tous
Je suis un "pov ti français" de base, qui, éclair de génie (cela m'arrive rarement), après avoir été un pov ti entrepreneur en doulce France (autrement appelé "une gagneuse de la république"), à décidé de lever le camps pendant qu'il était encore temps, et d'aller voir si l'herbe était meilleure et moins chère ailleurs. Je reviens Une fois par an (juste pour la famille), et c'est chaque fois pire.
Le sens critique se développant avec la distance, j'en suis maintenant à me demander laquelle de ces alternatives est la meilleure (si toutefois il existe un bon choix entre la peste et le choléra), n'étant malheureusement pas sur qu'il en existe d'autres, eu égard à la situation dans laquelle semble se trouver mon pauvre pays.
A) Devenir sans attendre la RPF, "République Populaire de France", peuplée de serfs transpirant en chantant "ah quel bonheur, de s'faire enc... tous en coeur re" pour le compte des apparatchiks et autres branl... idéologiques, qui amènera peut être nos GPG (lire "gentils petits gauchos", appelés dans la plupart des pays qui ont glissé un peu trop à gauche "les cocus de la révolution"), à ouvrir enfin les yeux en découvrant, au delà de la propagande, ce qu'est réellement un système de gauche dit "égalitaire". Pour une infime minorité, Lundi, du caviar, mardi du saumon, mercredi du chateau margaut, et pour les autres, l'immense majorité, Lundi, des patates, mardi des patates, mercredi, des patates aussi, et ça, c'est la vision optimiste, la vision pessimiste, c'est qu'il n'y en aura même pas pour tout le monde. Ami GPG (c'est une façon de parler), à ce stade, tes lendemains chantants, tes avantages acquis, tes 35h par semaine, et tes 5 semaines de congé payés auront fondu dans les larmes de ton amertume. Tu nous expliqueras sans doute, fort de 50 ans de propagande d'une internationale qui ne dispose que d'un talent unique, celui de la réthorique lénino marxiste, que "c'est la faute à les autres"
En faisant un rien de prospective, cela nous donnerait :
1) on commence par plumer les riches (trop tard pour les très riches, ils ont foutu le camps depuis belle lurette) sous les acclamations des forces de progrès (sic!!!). et ça ne résout pas le problème, mais cela ne se voit pas encore trop, ça bouche quelques trous, le reste se fait à coup d'emprunts de cet argent qui n'existe pas (Mort de rire). Ceux qui ont un rien de clairvoyance s'empilent dans les ports et les aéroports en destination "d'ailleurs".
2) les riches ayant été plumés, on passe aux moins riches (qui sont entretemps devenus les riches, vu que des riches, il n'y en a plus), là, il y a un embryons de prise de conscience, mais "nous sommes surs de tenir le bon cap !!", On commence à avoir du mal à emprunter, vu que ces salaud de préteurs, ils préfèrent prêter à ceux qui ont une chance de rembourser. Le mouvement migratoire s’accélère.
3) après les moins riches, les pas riches (qui le sont encore trop au regard de la misère qui se développe)
4) Après, il n'y a plus personne à plumer, les locomotives (celle qui ont agi à temps, sont parties rouler ailleurs (les "lents à percuter" sont en cours de reconditionnement politique dans les rizières de Camargue ou en train de déclamer leur autocritique) et les wagons pourrissent au triage. La France est devenue un compromis entre Cuba et la Corée du nord. On a dressé des barbelés tout autours de l'hexagone pour empêcher les envieux du monde entiers de venir profiter de notre petit paradis terrestre (je ris, excusez moi, c'est nerveux). En parrallèle, la liberté d’expression à pratiquement disparu, et le doctorat en propagande est devenu le seul diplôme d'avenir.
Nous voilà devenu un régime totalitaire (option rouge)...
B) Glisser à l’extrême droite, avec homme (ou femme) à poigne, qui cassera les reins des syndicats (responsables mais pas coupables, qui ose en dire du mal) du royaume de pétaud qu'est devenu le pays. Avec pour conséquence probable, une guerre civile orchestrée par les GPG.
et nous voilà devenu aussi un régime totalitaire (option noire)
Comme eu dit Jeanne MAS, "en rouge et noir, j'afficherai ma peur, j'irai plus haut que ces montagnes de douleur"...
Euh, finalement, la vie n'est peut être pas facile dans le monde réel que je me suis choisi, mais je ne vais pas revenir tout de suite au paradis Français, je n'ai pas terminé ma rédemption. Je vais plutôt préparer une zone d'atterrissage pour la famille, au cas où !!!
D, sans vouloir t'offenser, l'appauvrissement général trouve sa source dans les conséquences de l'équation suivante :
les charges induisent les couts, les couts génèrent les prix, les prix influent sur les ventes, les ventes sur l'argent disponible pour investir et embaucher. Pour faire court, chaque fois que l'état prends un peu plus (en ce moment chaque semaine ou peu s'en faut, au nom bien sur des grands principes), notre capacité à convaincre les acheteurs d'acheter nos produits plus chers que ceux de nos concurrents s'affaiblit et nous devenons un peu plus pauvre. Rien ne force l'emprunteur à emprunter, il y a une alternative, tenir mieux ses comptes (comme font ces "salauds" d'allemands (j'ironise bien sur). Autant dire qu'en France, ce n'est même plus un challenge, ce sont les travaux d'hercule...
Si un jour tu prends la peine de lire ton bulletin de paye avec les yeux ouvert, tu découvriras (oh rage, oh désespoir) que l'état te pique chaque mois plus de la moitié de ton salaire au nom de ta protection et de la solidarité (eh, il faut payer la protection fils, comme disait don corléone). Laquelle protection d'ailleurs diminue à mesure que son coût augmente.
Ton salaire, ne t'en déplaise, c'est ce que tu coutes à ton boss pour t'employer et les charges patronales (comme les charges salariales d'ailleurs), c'est toi qui les paye, ainsi que les impôts, la TVA, les taxes diverses et multiples, et j'en passe, il y en a trop.
La propagande (de gauche comme de droite), ne sert qu'à masquer l'incompétence des décisionnaires en désignant un bouc émissaire (là, ce n'est pas de la politique, c'est de l'histoire...). Il n'y a que deux types de politiques, celle qui marche (le pays s'enrichit, et donc, par voie de conséquence, les citoyens), et celle qui ne marche pas (avec le résultat contraire). Le reste n'est qu'arguties et littérature.
Pffff, c'était vain, mais ça m'a fait du bien!!! Je vais bientôt regagner mon purgatoire paradisiaque, purgatoire parce que je n'y bénéficie pas des conseils avisés de ceux qui ne savent pas faire ce que je fais (sarcasme), mais paradisiaque parce que c'est moi qui décide, pour la plus grosse partie, quoi faire de la sueur que j'ai transformé en pognon.
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